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SNUDI-FO 18

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7 février 2018

Direction d’école Dégradation des conditions de travail, territorialisation, STOP! La coupe est pleine !

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Partout la mise en place des dispositifs « 100 % réussite » (souvent non comptabilisés comme des classes pour les décharges de direction) est le prétexte à une vague de fermetures de classes et de postes. Comme l’ensemble des PE, les adjoints chargés de direction subissent ces suppressions de postes qui alourdissent les effectifs des classes, conduisent à une multiplication des fusions d’école qui réduisent le nombre de postes de directeurs et augmentent mécaniquement la charge de travail de chacun, remettent en cause les remplacements, rendant la gestion des écoles de plus en plus difficile.

Des tâches en constante augmentation

 Dans le même temps, loin d’améliorer la situation des directeurs, les « groupes de travail sur la simplification des tâches » ont abouti, dans les faits, à une augmentation (différenciées suivant les départements) de leurs tâches : PPMS, AFFELNET, rédaction des déclarations d’incident, des informations préoccupantes, convocation, organisation et compte rendu des équipes éducatives, participation aux équipes de suivi, réunions de liaison avec le collège, rédaction des projets d’école, transmission des convocations et des feuilles de paye, autorisations de sortie…

AAD supprimés, décharges insuffisantes !

A cette situation s’ajoutent :

– la suppression des milliers de contrats aidés que sont les AAD jetant les uns à la rue et plaçant les directeurs dans l’impossibilité de remplir leur mission de bon fonctionnement de l’école ;

– la suppression des cadres départementaux de décharges (plus favorables que la norme nationale) acquis dans certains départements par la mobilisation des enseignants et leurs organisations syndicales, comme c’est le cas dans le Val-de-Marne, alors que partout les décharges sont insuffisantes.

Non au statut d’école autonome et à son directeur-chef d’établissement

 Aucune modification de la formation des directeurs ne permettra de réduire leur surcharge de travail... ne compensera le manque de décharges et la disparition des AAD qui sont les raisons majeures de la situation insupportable des directions d’école.

Pour le SNUDI-FO aucune expérimentation, aucun statut de l’école et/ou du directeur ne donnera les postes nécessaires, ni ne mettra fin à la tutelle grandissante des collectivités territoriales dans l’école, bien au contraire ils placeraient le directeur sous la tutelle directe des élus politiques. Le directeur doit rester un adjoint chargé de direction. Il ne doit pas être isolé de ses collègues et devenir responsable de faire appliquer, par les enseignants, les exigences des collectivités locales.

L’urgence est de mettre fin au processus de territorialisation de l’école publique largement mis en œuvre avec les décrets sur les rythmes (Peillon/Hamon et Blanquer) et la loi de refondation, qui visent à transférer l’école publique et les enseignants aux collectivités territoriales.

La situation des directeurs, et de l’école publique par voie de conséquence, nécessite de mettre fin aux rythmes scolaires fixés localement par les élus politiques et fluctuants d’une commune à l’autre (4 jours pour tous !). De mettre fin également aux PEdT, à l’autonomie rampante des écoles, à l’ingérence des élus et que soit respecté le cadre juridique actuel : décret de 89 et statut des PE qui doivent rester fonctionnaires de l’État.

Pour FO, il faut prendre des mesures d’urgence ! à commencer par supprimer tout ce qui est inutilement et/ou indûment chronophage pour nos collègues :

  • Le seuil d’attribution des décharges de service doit être abaissé et les cadres départementaux plus favorables doivent être maintenus intégralement et étendus.
  • Les postes d’Aide Administrative aux Directeurs doivent être maintenus et rétablis.
  • L’inscription des élèves relève de la responsabilité des mairies et doit être assurée et renseignée par les services municipaux par l’intermédiaire d’« ONDE ». Les inscriptions en 6e doivent être gérées par la DSDEN et les collèges avec AFELNET. Cette charge ne peut donc pas incomber aux directions d’écoles !
  • PPMS : la responsabilité de leur rédaction doit être transférée aux mairies, dans le cadre du Plan Communal de Sauvegarde (loi n° 2004-811 du 13 août 2004).
  • Toutes les réunions (équipes éducatives, de suivi, réunion avec mairie, avec IEN...) doivent se tenir pendant le temps scolaire et non plus hors temps scolaire comme c’est le cas la plupart du temps. Des moyens en TR doivent être prévus pour remplacer les directeurs et les adjoints dans leur classe pour la tenue de ces réunions, les directeurs qui n’ont qu’une décharge partielle ne doivent plus voir ce temps accaparé par des réunions.
  • Une note de service ministérielle doit déterminer la conduite à tenir quand le directeur est en classe et qu’un élève seul, ou toute autre personne habilitée à entrer dans l’école pendant le temps scolaire ou par nécessité absolue, se présente au portail de l’école.
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16 février 2018

Carte scolaire: La FNEC-FP-FO a voté contre

 

Petitlogosnudi-fo18 (2)eCarte scolaire:

La FNEC-FP-FO a voté contre la carte scolaire qui engendre cette année : 19 fermetures définitives, 8 fermetures révisables contre 4 ouvertures et 1 conditionnelle.

 Le SNUDI-FO18 a fait part de son inquiétude eu égard aux besoins réels sur le terrain évoqués par nos collègues.

Certes la situation démographique du Cher est difficile mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons cautionner pour notre département rural une telle vague de fermetures.

Si nous apprécions qu’il n’y ait aucune fermeture prononcée en REP, en REP+, cette amélioration ne bénéficiera pas aux écoles en milieu dit « ordinaire » qui ont bien souvent des conditions d’enseignement difficiles.

Les conditions de travail pour nos collègues se dégradent. Il n'est pas rare désormais de voir des classes allant jusqu’à 30/32 élèves.

Le SNUDI-FO18 a rappelé ses revendications : le maintien des moyens d’enseignement dans toutes les écoles, pas une classe au-dessus de 25 élèves.

  Vote carte scolaire :         UNSA             4 votes « abstention »

                                 FSU                5 votes « contre »

                                FO                  1 vote « contre »

 

Rythmes scolaires

  Lors de ce ctsd, nous avons réaffirmé notre opposition à cette réforme. Nous avons rappelé nos revendications à ce propos, à savoir 4 jours pour tous avec une norme nationale.

 En effet, le bilan de la réforme, tiré sur le terrain par ceux qui travaillent au plus près des élèves, est désastreux : confusion entre le scolaire et le périscolaire au sein des écoles qui impacte fortement l'enseignement, élèves excités par les NAP, journées et semaines de collectivité encore plus longues, activités NAP redondantes avec des activités proposées en classe, fatigue des enseignants et des élèves, jeudi "jour noir de la semaine" avec chutes, pleurs, énervements, indisponibilité des élèves.

  OUI, PLUS QUE JAMAIS:

  Nous confirmons notre exigence d’abrogation des décrets Peillon, Hamon et a fortiori du décret Blanquer. Cette exigence s’impose d’autant plus que paradoxalement, à la rentrée 2018, ce seront près de 80 % des communes qui, en décidant de revenir au régime des 4 jours,dérogent à la règle fixée par le décret officiel d’organisation de la semaine scolaire sur 4 jours et demi qui ne concerne plus que 20 % des communes.

 Le SNUDI-FO18 considère que cette situation démontrant le rejet quasi-généralisé du décret Peillon, devrait conduire le ministre de l’Éducation nationale à décider de généraliser le retour à la semaine des 4 jours pour qu’elle redevienne la norme sur tout le territoire afin de faire valoir l'intérêt des enseignants face à leurs conditions de travail, les élèves face aux apprentissages et l'Ecole de la République face à la territorialisation imposée par ces décrets.

C'est dans ce cadre de volonté d'un retour à une Ecole Républicaine, gratuite, égalitaire sur tout le territoire français, pour la défense du Statut de fonctionnaire d'Etat, que nous vous avons demandé à Monsieur le Directeur Académique que toutes les demandes de retour à 4 jours soient accordées.

Carte scolaire 2018

 

15 mars 2018

Avec PPCR, un taux de 14 % ne règle rien: il cache la misère !

logosnudi-fo18 (2)Depuis plusieurs années, le SNUDI-FO revendique un taux de passage à la hors classe des PE d’au moins 15%. Depuis deux ans, le taux est passé de 4 à 5,5%.

Contrairement à ce qu’affirment les défenseurs de PPCR, le passage à la hors-classe pour tous reste un mythe !

Tous les PE à la hors classe avant la retraite: un effet d’annonce sans réalité!

Avec PPCR, que FO dénonce depuis sa parution, le ministre a fait valoir que tous les PE accéderaient à la hors classe avant leur départ en retraite. Le 5 mars 2018, la DGRH a indiqué que le nombre de promus PE à la hors classe serait au moins le même qu’en 2017. Le pourcentage, encore en cours d’arbitrage, pourrait atteindre 14%…

Le SNUDI-FO a été entendu, pour autant dans le cadre de PPCR même si un taux de 14 % était effectif, cela ne règlera rien.

Le compte n’y est pas et rien n’est garanti pour l’avenir!

Un nombre de PE promus à la hors classe qui n’augmentera pas!

Rappelons qu’avec PPCR la plage d’appel qui permet de postuler à la hors classe est passée du 6ème au 9ème échelon de la classe normale, soit une diminution de 60% du nombre de PE promouvables. Ainsi le taux de 5,5% appliqué à 100 PE éligibles donne 5,5 PE promus. Avec PPCR, le nombre d’éligibles est réduit de 60%. Le taux de 14% s’appliquera donc à 60 PE éligibles et donnera 5,6 PE promus pour 100 éligibles. De plus, le pourcentage des 14% ne concerne que l’année 2018 sans aucune garantie de reconduction.

Au mieux, avec le taux de 14%, le nombre de promus de 2018 sera égal à 2017 sans garantie de reconduction pour 2019. Où est le progrès tant vanté par les partisans de PPCR? Dans cette situation, un nombre important de PE partiront à la retraite sans même avoir atteint la hors classe.

Avec PPCR, c’est l’évaluation à la tête du client qui est le critère dominant contre l’ancienneté tant pour la hors classe que pour la classe exceptionnelle

Le «barème» de la hors classe privilégie largement, à l’instar de la classe exceptionnelle, l’appréciation portée au 3ème rendez-vous de carrière. Au moment où les CAP examinent les promotions à la classe exceptionnelle, chacun peut constater que l’avancement de grade dépend désormais de l’« expérience et investissement professionnel, carrière remarquable…» sans rapport avec l’enseignement. Et les conséquences se font sentir directement.

Ainsi, dans un département, seuls les PE ayant obtenu une appréciation du type «fait preuve de loyauté vis-à-vis de l’institution» – «loyauté sans faille pour l’Éducation nationale» – «fait preuve d’une grande loyauté à chaque instant.» obtiennent la classe exceptionnelle. Dans un autre département, un collègue n’ayant pas participé au rendez-vous de carrière dans le cadre du nouveau protocole est promu d’office au détriment de tous les autres qui ont subi l’évaluation PPCR. Pourtant comme si cela ne suffisait pas, un rapport de la Cour des comptes du 21 février sur «l’évaluation des enseignants» déplore que «le critère de l’ancienneté demeure très prégnant».

Les avis négatifs définitifs jusqu’à la fin de la carrière et sans aucun recours!

Dans ces conditions, l’ensemble des PE promouvables à la HC en 2018 passe à la moulinette de l’appréciation PPCR pour accéder à la hors classe. Or «l’appréciation sera conservée pour les campagnes de promotion ultérieures si l’agent n’a pas été promu». De plus, elle relève d’une «prérogative exclusive de l’administration» et «qu’elles n’étaient pas susceptibles de recours». Confronté à une mauvaise appréciation à l’entretien de carrière: les PE n’auront aucune solution, aucun recours Pénalisés pour des années jusqu’au départ à la retraite, les PE n’ont donc aucune garantie de passer un jour hors classe !

La promesse d’un déroulement de carrière sur deux grades avant la retraite (classe normale et hors classe) n’est donc non seulement pas garantie mais il s’agit d’un leurre pour justifier les baisses de salaires que subissent la grande masse des enseignants.

C’est pourquoi le SNUDI-FO, avec la FNEC FP-FO et la FGF-FO, revendique l’abandon de PPCR, et le retour à un avancement de carrière basé essentiellement sur l’ancienneté.

ASSEZ DE L’AUSTÉRITÉ

AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES ET DU POINT D’INDICE POUR TOUS LES FONCTIONNAIRES

Tous en grève le 22 mars

 

15 avril 2018

DIRECTION D’ECOLE : LA COUPE EST PLEINE LES REVENDICATIONS DOIVENT ÊTRE SATISFAITES

La pétition lancée il y a quinze jours par le SNUDI-FO bat son plein dans le Cher, comme dans les autres départements.

Continuez comme de nombreux collègues à signer la pétition en ligne. ► Pétition en ligne en cliquant sur ce lien

"Que dire, si ce n'est que je passe en moyenne dans ma classe 46 heures par semaine!"

"Particulièrement favorable au transfert de la rédaction du PPMS aux mairies."

"Le PPCR ne tient pas du tout compte de notre statut."

Voici les premiers échos des directeurs du Cher qui ne demandent qu’à être complétés par d'autres. La pétition Direction d’école que le SNUDI-FO ira porter au ministre s’adresse à tous les PE au nom de la défense du statut des PE et contre sa dislocation qu’entrainerait un statut spécifique des directeurs.

logosnudi-fo18 (2)Pétition en ligne en cliquant sur ce lien

Conséquence directe des dernières contre-réformes touchant l’école publique, la charge de travail des directeurs d’école ne cesse de s’alourdir :

► la suppression de milliers de postes d’EVS –aide à la direction, en plus de jeter des milliers de salariés en situation précaire au chômage, a considérablement détérioré les conditions de travail des directeurs ;directeur98
► les tâches découlant de l’inclusion scolaire systématique se multiplient : convocation, organisation et compte rendu des équipes éducatives, transmission des GEVASCO, organisation de l’emploi du temps des AESH ou AVS, participation aux équipes de suivi, rédaction d’IP parfois source de tensions avec les parents…Moyenne
► les mesures dites de sécurité renforcée (Vigipirate, PPMS incendie, PPMS Attentat intrusion, PPMS risques majeurs) imposent aux directeurs de mettre en place des protocoles alors qu’ils n’en n’ont pas les compétences ;
► même si l’on peut se féliciter que la plupart des écoles (+ de 80 %) reviennent à la semaine de 4 jours, les PEdT demeurent. Les directeurs subissent de plein fouet les conséquences de la territorialisation de l’École : ingérence dans l’école des élus locaux, multiplication des réunions de concertation avec les mairies pour l’organisation du périscolaire…
► le développement des applications (ONDE, LSUN, AFFELNET, IDEAL…) contraint les directeurs à sans cesse s’adapter et utiliser des outils toujours plus chronophages, parfois sans même disposer d’un ordinateur récent ou d’une connexion internet dans leur bureau !
► la liaison école-collège et les dispositifs REP+ multiplient contraintes et réunions institutionnelles.

Dans le même temps, le ministère et les inspecteurs d’académie multiplient les groupes de travail sur la « simplification des tâches des directeurs » qui ne répondent en rien aux revendications des directeurs. Pire encore, loin de viser à alléger les tâches de direction, ces réunions visent à organiser les missions des directeurs de manière différenciée suivant les académies, remettant ainsi en cause la réglementation nationale reposant sur le décret de 1989. Plus ces groupes de travail se déroulent, plus les conditions de travail se dégradent !
Dans cette situation, ce n’est pas un statut de l’école et/ou du directeur qui pourrait, comme par magie, créer les postes nécessaires pour améliorer le régime de décharge ou attribuer une aide à la direction par école. Bien au contraire, un tel statut ne pourrait aboutir qu’à regrouper des écoles dans des établissements locaux d’enseignement avec un seul super-directeur, isolé de ses collègues et soumis encore plus à la tutelle des collectivités locales et du ministère.

Le SNUDI-FO réaffirme que le directeur est un professeur des écoles qui n’a pas vocation à devenir la courroie de transmission du ministre voire des élus locaux pour faire passer les contre-réformes auprès des adjoints.


Le SNUDI-FO n’accepte pas la dégradation continue des conditions de travail des directeurs. Le SNUDI-FO va demander audience au ministre Blanquer pour porter les revendications ci-dessous, en premier lieu celle de l’abaissement significatif du seuil d’attribution des décharges, seuil qui demeure largement insuffisant et ne permet pas aux directeurs de remplir correctement leurs missions.
Il invite à signer massivement la pétition que le syndicat ira porter au ministre.

l’abaissement significatif du seuil d’attribution des décharges de service et le maintien intégral et l’extension des cadres départementaux plus favorables ;
la prise en compte de toutes les classes dans le calcul des décharges de direction, y compris les CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire ;
une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous ;
une aide administrative pour chaque directeur avec des emplois statutaires de la Fonction publique;
la tenue de toutes les réunions durant le temps scolaire avec le remplacement du directeur par un titulaire remplaçant ;
le transfert de la responsabilité de la rédaction des PPMS aux mairies, dans le cadre du plan communal de sauvegarde ;
le rétablissement du cadre national de l’école publique et l’arrêt des processus de territorialisation, afin de préserver les directeurs comme leurs adjoints des ingérences et pressions locales ;
le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeurs.

 

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28 mars 2018

Passage à la hors-classe version PPCR : toujours plus d’arbitraire !

- pas de dossier de candidature à remplir

 

Passage à la hors-classe version PPCR : toujours plus d’arbitraire !
La note de service sur l’avancement à la hors classe des professeurs des écoles au titre de l’année 2018 est parue le 19 février. Cette note de service détermine les modalités d’accès à la hors-classe, modifiées en raison de la mise en place de PPCR (Parcours professionnels carrières et rémunérations). Au vu de cette note de service, FO se félicite une nouvelle fois de ne pas avoir signé PPCR* !

Quels sont les professeurs des écoles qui peuvent en théorie accéder à la hors-classe au 1er septembre 2018 ?
Ce sont tous les professeurs des écoles qui comptent, au 31 août 2018, au moins deux ans d’ancienneté dans le 9ème échelon de la classe normale, c’est-à-dire tous les PE qui ont atteint le 9ème échelon au plus tard le 31 août 2016.
Les PE au 9ème échelon qui connaissent cette année leur rendez-vous de carrière du 9ème échelon ne sont pas promouvables cette année. Ils seront promouvables l’an prochain.

Comment seront départagés les enseignants ?

Un barème est mis en place avec deux critères :
1) La « valeur professionnelle » de l’agent établie par l’inspecteur d’académie en fonction de « l’investissement professionnel »…
L’inspecteur d’académie attribuera une appréciation à chaque collègue :

Pour établir cette appréciation, l’IA s’appuiera sur :
- La note au 31 août 2016 (ou au 31 août 2017 pour les situations particulières)
- Un avis formulé par l’IEN (très satisfaisant, satisfaisant, à consolider), l’avis « très satisfaisant » étant réservé aux enseignants les plus « remarquables » !
La FNEC-FP FO a dénoncé le caractère subjectif et totalement arbitraire de cette appréciation. Une preuve de plus que PPCR, c’est le fait du prince !

2) L’ancienneté comptée à partir de la 2ème année du 9ème échelon


Exemple : un collègue ayant 3 ans d’ancienneté dans le 10ème échelon et jugé « satisfaisant » par l’inspecteur d’académie aura 130 points (50 points d’ancienneté et 80 points de valeur professionnelle)

Aucune possibilité, aucun recours pour améliorer son « appréciation »… qui restera gravée dans le marbre !
La note de service indique : « l’appréciation qui sera portée cette année (…) sera conservée pour les campagnes de promotion ultérieures si l’agent n’est pas promu au titre de la présente campagne. »
En clair, si cette année l’inspecteur d’académie estime qu’un enseignant est « à consolider », conséquence de sa note et/ou de l’avis qu’a porté sur lui l’IEN… cet enseignant restera « à consolider » toute sa carrière, quoi qu’il se passe !
Lors du groupe de travail sur cette note de service, les représentants du ministre ont même ajouté que les appréciations relevaient d’une « prérogative exclusive de l’administration » et « qu’elles n’étaient pas susceptibles de recours ».

Donc aucune solution, aucun recours en cas de mauvaise appréciation : pénalisés pour des années, certains collègues se verront quasiment interdire l’accès à la hors classe du fait de l’appréciation de l’inspecteur d’académie ! Merci PPCR !

Pas un seul collègue promu de plus que l’an dernier !
Les représentants du ministère ont précisé que le nombre de promus serait égal à celui de l’an dernier. Pour FO, le compte n’y est pas, d’autant plus que dans le 1er degré, de nombreux enseignants partent toujours à la retraite sans même avoir atteint la hors-classe. Le ministère a convenu que ce phénomène allait encore durer plusieurs années : « il n’est pas possible de rattraper le retard accumulé » a indiqué la représentante du ministère.

Contrairement à ce qu’ont affirmé les syndicats ayant ratifié PPCR, ce protocole ne garantit donc aucunement le déroulement de la carrière sur deux grades, la classe normale et la hors classe. Les PE, avec un taux de passage inférieur aux autres corps d’enseignement, restent toujours les grands sacrifiés de la hors-classe !


*FO, la CGT et Solidaires n’ont pas signé PPCR au contraire de la FSU, de l’UNSA et de la CFDT

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13 septembre 2018

Les évaluations CP et CE1 n’ont aucun caractère obligatoire !

Les évaluations CP et CE1 n’ont aucun caractère obligatoire !

Le SNUDI-FO écrit au ministre et intervient à tous les niveaux.

Le SNUDI-FO18 écrit au DASEN

 

 

 

à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale

 

 Objet : Évaluation en CP et CE1

 

Monsieur le Ministre,

 

Vous annoncez dans votre conférence de rentrée du 29 août dernier la mise en œuvre d’évaluations en CP et en CE1 en cette rentrée. Or nos collègues dans les écoles ne détiennent aucune information sur cette initiative. Nous n’avons d’ailleurs trouvé aucun texte réglementaire qui définit les objectifs, le calendrier, les conditions dans lesquelles devraient se dérouler ces évaluations.

 

Certes il est de la responsabilité du ministre et de ses services de proposer des cahiers d’évaluation, pour autant nos collègues découvrent, pour certains ces derniers jours, qu’ils devraient, en plus de leurs progressions annuelles prévues depuis plusieurs semaines, prendre du temps pour mettre en œuvre ces évaluations CP et CE1 dès septembre (à nouveau en janvier / février pour le CP) et par conséquent modifier leurs progressions pédagogiques.

 

Vous comprendrez, dans cette situation, que ces évaluations ne remplissent pas les conditions de sérénité nécessaires à leur bon usage.

 

Certains de nos collègues avaient déjà prévu leurs propres évaluations et perçoivent cette initiative comme une remise en cause de leur travail, et de leur liberté pédagogique. D’autres considèrent que le contenu n’est approprié ni à leurs élèves ni à leur besoin… Faudrait-il qu’ils organisent deux séries d’évaluations en cette rentrée ?

 

Dans la Fonction publique, toute mesure nécessite une déclinaison réglementaire d’application en l’absence de laquelle les agents ne peuvent être inquiétés. En effet dans une telle situation une annonce publique, fût-elle ministérielle, ne peut avoir force de loi.

 

De plus, aucune information n’est donnée quant aux conditions d’impression des fiches. Plus précisément sur quel budget devraient-elles être financées ?

 

Selon les informations dont nous disposons, un portail de saisie en ligne serait ouvert sur lequel les enseignants devraient saisir les réponses produites par les élèves. Selon nos estimations cela représente une centaine de réponses multipliées par le nombre d’élèves de la classe, soit environ 2500 à 3000 saisies. Ce qui est gigantesque. Sur quel temps cette nouvelle charge de travail devrait-elle être prise alors que les 108 heures sont largement dépassées ?

 

À notre sens, ces évaluations ne sauraient donc présenter un caractère obligatoire. Chaque collègue, dans le respect de la liberté pédagogique individuelle, doit pouvoir les utiliser en fonction du contexte pédagogique local ou recourir à ses propres évaluations. C’était d’ailleurs le sens de la note adressée aux enseignants le 28 septembre 2017.

 

Nous ne doutons pas qu’en tant que ministre d’État, garant du respect des Lois et Règlements de la République, vous comprendrez le sens de notre courrier.

 

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre parfaite considération.

 

Norbert Trichard
Secrétaire général du SNUDI-FO

 

3 octobre 2018

Données informatiques des évaluations CP/CE1 hébergée chez Amazon : le SNUDI-FO écrit au ministre

P​our le SNUDI-FO, la confidentialité des données hébergées par la société Amazon n’est pas garantie. Or il s’agit de données confidentielles concernant des élèves pour lesquelles nous sommes astreints à une obligation de secret professionnel.

Vous trouverez ci-dessous le courrier du SNUDI-FO au ministre. Le SNUDI-FO ​18 a également écrit à l’IA sur cette question.

"Nous nous sommes déjà adressés à vous au sujet des évaluations CP/CE1 dont la passation et la saisie des résultats ne peuvent, pour nous, revêtir de caractère obligatoire. Nous vous avons communiqué les différentes prises de position sur ce sujet prises par notre organisation et d’autres organisations syndicales.

De nouvelles informations rendent public que le Ministère a choisi pour héberger le site reperes.cp-ce1.org la société Amazon, société poursuivie il y a encore quelques mois pour fraude fiscale par les services du ministère des finances. Début juillet, un projet de recherche européen indiquait que les politiques de confidentialité d’Amazon posaient problème et enfreignaient des dispositions du règlement sur la protection des données. Le fait que le serveur d’hébergement de l’ensemble des résultats se trouve à Dublin, en Irlande, ne contribue pas à rassurer nos collègues sur l’utilisation qui pourrait être faite des données.

Rappelons que les résultats scolaires de chaque élève sont confidentiels et que les enseignants sont astreints à une obligation de secret professionnel sur ce plan.

Dans une telle situation, vous comprendrez les nombreux doutes et inquiétudes légitimes de certains collègues.

Nous demandons donc à nouveau la suspension du dispositif d’évaluation CP/CE1 et rappelons que, pour le SNUDI-FO, les enseignants ne sauraient être tenus d’utiliser ces évaluations de manière systématique et d’en saisir le résultat sur le site reperes.cp-ce1.org

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3 octobre 2018

Elections professionnelles du 29 novembre au 6 décembre 2018

unnamedVoter, c’est choisir pour 4 ans qui va vous représenter dans les instances consultatives pour le mouvement, les promotions, la formation, …

Le SNUDI-FO18 et sa fédération la FNECFP-FO ont besoin de vous pour continuer à vous aider efficacement quand vous nous sollicitez. C'est bien notre capacité à faire valoir les revendications qui est en jeu, pour la défense du statut général et des statuts particuliers, pour résister aux contre-réformes gouvernementales.

Par exemple,plus de 85% des communes ont retrouvé la semaine de 4 jours. le SNUDI-FO n'y est pas pour rien!

Par ailleurs, le SNUDI-FO, syndicat non signataire du protocole PPCR, exige l’abandon de l’évaluation PPCR  (rendez-vous de carrière, accompagnement…), un pourcentage de promus à la hors-classe au moins égal à celui du 2nd degré (17%), la possibilité d’évolution à la hausse des appréciations des inspecteurs d’académie.

  En votant pour nous, vous exigerez notamment pour notre département :

  • l’amélioration des conditions de travail des directeurs : STOP à l'augmentation constante des tâches administratives !
  • une véritable formation continue choisie: STOP aux formations imposées !
  • la création de postes nécessaires au bon fonctionnement de nos écoles: STOP aux classes surchargées : Pas plus de 25 élèves par classe !
  • la prise en compte immédiate des notifications MDPH: STOP aux conséquences de l’inclusion scolaire systématique tant pour les conditions de travail des enseignants que pour les conditions d’apprentissage des élèves.
  • une véritable médecine de prévention: STOP au manque de moyens qui ne peut justifier la remise en cause du droit à la médecine de prévention pour tous!

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10 octobre 2018

Remise en cause du droit syndical par certains IEN du Cher !

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Des enseignants de certaines circonscriptions nous font remonter qu’ils ont reçu un avis défavorable sur le fait d’imputer les 3 heures d’une Réunion d’Information Syndicale organisée par le SNUDI-FO18 sur un temps de formation (animation pédagogique) ce qui au regard des textes est une entrave à l’exercice du droit syndical. Nous sommes d’autant plus surpris que cela n’a jamais été demandé auparavant. Nous souhaitions rappeler quelques textes sur nos droits auxquels nous sommes tant attachés.

  • Arrêté du 29 août 2014, circulaire 2014-120 du 16 septembre 2014

 La circulaire 2014-120 du 16 septembre 2014 stipule que « Dans le cadre de la réorganisation des obligations réglementaires de service des enseignants du premier degré, si les RIS ont vocation à s'imputer sur l'enveloppe des 108 heures consacrées par les enseignants à des activités autres que d'enseignement, il convient de concilier le souci d'assurer la continuité de la prise en charge des élèves avec le droit à l'information syndicale en veillant à préserver le temps consacré aux activités pédagogiques complémentaires (APC). »

 Les enseignants peuvent donc déduire les heures de réunion d’information syndicale des heures d’animations pédagogiques ou de concertation, celles-ci faisant partie de l’enveloppe des 108 heures.

Aucun collègue n'a à subir des injonctions ou pressions hiérarchiques transmises par mail visant à entraver l'exercice du droit individuel à l'information syndicale.  Le SNUDI-FO18 a écrit en ce sens au DASEN pour lui signaler ces faits. Nous attendons sa réponse.

Jamais le SNUDI-FO18 ne se laissera ni intimider ni entraver dans son action d’information et de défense des personnels. Il agira face à ces pratiques non réglementaires comme le commande toute opposition au droit syndical, le premier des droits, celui qui permet de défendre tous les autres!

droitsyndical

10 janvier 2019

Lettre ouverte au Ministre de l'Education Nationale

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Monsieur le Ministre,

Nous sommes consternés par vos récentes déclarations.

Vous dites avoir « la plus grande écoute et la plus grande estime pour les enseignants de France, et ils le savent.

Je pense que c’est même ma marque de fabrique depuis que je suis arrivé. »

Vous dites œuvrer à « l’école de la confiance ».

Vous affirmez : « les choix budgétaires que j’ai fait vont dans le sens d’une amélioration du pouvoir d’achat des professeurs ».

Vous ne pouvez l’ignorer, monsieur le Ministre, les personnels de votre ministère, de toutes catégories, comme tous les fonctionnaires, se sentent méprisés, abandonnés. Nous vous l’avons redit par courrier et en audience en décembre.

Ni les heures supplémentaires, ni l’évolution des carrières au mérite, ni l’addition de primes, ni le miroir aux alouettes du protocole PPCR ne compensent l’effondrement du pouvoir d’achat subi depuis des années.

Nous exigeons, monsieur le Ministre, à nouveau l’ouverture immédiate de négociations salariales sur l’augmentation de la valeur du point d’indice ainsi que sur une vraie revalorisation des grilles.

Ce que votre gouvernement a dû concéder face à la mobilisation des agents du ministère de l’Intérieur, par la négociation, doit être étendu à l’ensemble des agents publics.

Vous affirmez que les réformes que vous mettez en œuvre dans l’Education nationale suscitent l’adhésion des personnels.

Alors même que les enseignants et tous les personnels sont épuisés par les réformes successives qui éclatent le cadre national de l’école de la république et dégradent les conditions de travail.

Vous supprimez 2 650 postes de personnels enseignants dans le secondaire pour 40 000 élèves supplémentaires à la rentrée 2019, vous supprimez 400 postes de personnels administratifs, vous ne créez pas les milliers de postes nécessaires dans l’enseignement élémentaire.

Voilà la réalité crue de vos réformes.

Ce qui est nécessaire, ce que veulent les personnels, le dégel du point d’indice, c’est la création massive de postes. Vos réformes ne sont pas les nôtres :  lycée, bac, voie professionnelle, vous devez les suspendre et ouvrir des négociations avec les organisations syndicales.

Il y a urgence, Monsieur le Ministre. Une nouvelle fois, nous condamnons vos propos et décisions de répression contre les lycéens et étudiants qui avec raison, remettent en cause l’application de la réforme du lycée, du bac et Parcoursup qui instaure la sélection pour l’entrée à l’université.

Nous n’accepterons aucune remise en cause à la liberté de manifester, tout comme nous n’accepterons aucune remise en cause à la liberté d’expression des fonctionnaires, garantie par l’article 6 du statut de la fonction publique.

Il n’y a d’autre voie que d’ouvrir de sérieuses discussions pour répondre aux revendications.

Comme tout le gouvernement, vous restez sourd au profond mouvement qui s’exprime dans les écoles, les lycées, les établissements et les services par des grèves, manifestations et motions et aussi à travers la mobilisation des « gilets jaunes » et aussi des « stylos rouges ».

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, à nouveau, et publiquement nous vous demandons d’ouvrir immédiatement des négociations sérieuses sur la base des revendications des personnels.

  • L’arrêt de toutes les politiques d’austérité donc l’augmentation immédiate des traitements par le déblocage de la valeur du point d’indice et l’abandon de la réforme des retraites
  • L’abandon des réformes qui mettent à mal les statuts, fragilisent l’égalité républicaine et suppriment des postes (Parcoursup, réforme du baccalauréat et du lycée, fusion des académies, projet de loi « Ecole de la confiance »)
  • Le maintien de tous les services et de tous les établissements, de toutes les missions et de tous les personnels, la création des postes nécessaires et aussi des postes spécialisés et postes nécessaires pour les élèves à besoins particuliers
  • Le réemploi de tous les personnels précaires et un vrai plan de titularisation des agents non-titulaires sur emploi statutaire
  • Le recrutement massif de médecins de prévention fonctionnaires d’Etat, afin que le Ministère se mette en conformité avec les obligations réglementaires. Nous demandons que soient revues à cette fin les grilles salariales des médecins de prévention.

Cette négociation est une demande immédiate et nous ne nous contenterons pas d’une concertation où il n’y a rien à négocier. Notre Fédération a déposé un préavis de grève national à compter du 7 janvier.

Les personnels s’expriment, ils se réunissent en heures d’informations syndicales, ils se réunissent en assemblées générales, ils multiplient les initiatives, les pétitions, les motions, les grèves.

Ils attendent des réponses, des discussions sérieuses, sur leurs revendications.

Il y a urgence.

 Hubert Raguin,

Secrétaire général de la FNEC FP-FO

10 janvier 2019

le SNUDI-FO obtient le paiement du bon taux pour tous !

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Heures supplémentaires des PE en collège : le SNUDI-FO obtient le paiement du bon taux pour tous !

 

Le SNUDI-FO a saisi l'administration à plusieurs reprises concernant le paiement des heures supplémentaires des professeurs des écoles en collège (accompagnement éducatif, devoirs faits...).

Le taux appliqué depuis des années à certains collègues était erroné, basé sur le statut et non sur l'affectation.

Le taux des HSE est en effet basé sur les obligations de service liées aux affectations : un PE en collège doit 21h. Son taux d'heure supplémentaire est donc plus élevé.
Nous avons argumenté auprès des services du Rectorat qui viennent de confirmer notre analyse et vont adresser une note rectificative aux chefs d'établissement.

Grâce à l'intervention du SNUDI-FO, les collègues que nous avons défendus vont ainsi recevoir des centaines d'euros de rattrapage.
17 janvier 2019

Nous voulons la satisfaction des revendications, pas un débat !

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La profonde colère qui s’exprime dans tout le pays est le produit des politiques d’austérité, de destruction de toutes les conquêtes sociales, en particulier les services publics, menées par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. Cette colère est légitime.
De l’autre côté, le gouvernement s’enferme dans une dérive autoritaire et son refus de répondre aux revendications. Il décide une fois de plus de « garder le cap », il persiste à vouloir mener jusqu’au bout ses contre‐réformes.

Dans l’Education nationale, comme dans toute la Fonction publique, c’est la poursuite du gel du point d’indice, c’est la suppression de milliers de postes, c’est la remise en cause du statut, c’est l’avalanche de mesures régressives.
Pour tenter d’instrumentaliser la colère qui monte de partout, le président Macron organise son « grand débat national ». Pour la FNEC FP‐FO, l’heure n’est pas de participer à cette mascarade dont le seul objectif est de cautionner le gouvernement actuel sans aucun résultat pour les salariés.

Le rôle du syndicat n’est pas de servir la soupe au gouvernement !

Le rôle du syndicat, plus que jamais, est de défendre les intérêts matériels et moraux des salariés.
Le Président et son gouvernement n’ont pas à nous dicter ce que l’on doit revendiquer ou non. De même qu’ils n’ont pas à nous dire quand et où nous pouvons manifester. De ce point de vue, les mesures liberticides annoncées par le 1er Ministre pour « cadrer » les manifestations sont inacceptables. Attachée aux libertés démocratiques, la FNEC FP‐FO condamne sans aucune réserve la répression et les violences commises, sur ordre, à l’encontre des gilets jaunes et des lycéens.


Nous ne nous laisserons pas intimider, nous ne nous laisserons pas instrumentaliser.


Alors que le gouvernement est fragilisé, la FNEC FP‐FO considère que l’heure est à amplifier le rapport de force et à l’étendre pour le faire lâcher.
C’est le moment d’engager la mobilisation dans les services, les écoles, les établissements pour arracher les revendications : pour l’augmentation des salaires, l’arrêt des suppressions de postes et des contre‐réformes (baccalauréat, lycée, Parcoursup…)
Le collectif des Stylos Rouges a demandé à nous rencontrer. La FNEC FP‐FO a répondu favorablement. Nous sommes disponibles pour l’action commune à tous les niveaux pour faire aboutir les revendications.
La FNEC FP‐FO appelle les personnels à se réunir en Assemblées Générales, à établir les revendications, à discuter de l’action efficace, de la grève pour gagner, posant la question de sa reconduction. Personne ne veut des journées d’action sans lendemain.

Communiqué FNECFP FO du 15/01/2019

1 mars 2019

Établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) : pulvérisation des statuts d’enseignants, suppression des directeurs...

 

logoLes EPSF : plus grave encore que le projet de création des EPEP
- LES EPSF, c’est la destruction des statuts particuliers d’enseignants pour y substituer un statut unique synonyme de régression sociale pour tous !
- Les EPSF, c’est la suppression des directeurs et des écoles
- LES EPSF, c’est le transfert total des compétences de l’Éducation nationale aux conseils d’administration dans le cadre des établissements autonomes sous la tutelle des élus politiques locaux

Avec la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO exige le retrait du projet de loi « école de la confiance ». Il exige l’abandon des EPSF.

Alors que les mobilisations se multiplient notamment en défense des services publics, et que la colère populaire s’amplifie contre les politiques menées par ce gouvernement, le ministre Blanquer et son gouvernement seraient bien inspirés de prendre en compte cette situation en retirant ce projet de loi.

Lire la suite :  EPSF

13 mars 2019

Projet de loi Blanquer : le dossier de la FNEC-FP FO

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Vous trouverez ci-dessous un dossier complet de 8 pages de la FNEC-FP FO sur le projet de loi Blanquer : des EPSF à la remise en cause de l’école maternelle, en passant par l’obligation d’exemplarité faite aux enseignants ou par les PIAL pour diminuer l’aide aux élèves en situation de handicap... rien n’est acceptable dans le projet de loi Blanquer !

La FNEC-FP FO en revendique le retrait total !

Projet_de_loi_ecole_de_la_confiance___dossier_fnec_fp_fo

13 février 2019

TOUS en grève le 19 mars 2019

bloggif_5bffdf149fbd1Les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse Unef et UNL appellent l’ensemble des salariés du pays à se mobiliser et à participer à une grève générale et nationale mardi 19 mars 2019. La manifestation à Bourges partira à 10h30 de la place Séraucourt.

Lire ici l’appel fonction publique des fédérations FO, CGT, FSU et Solidaires : public_prive_tous_ensemble_le_19_mars_2019

 Vous trouverez ci-dessous:

- le communiqué du SNUDI FO " Tous dans la grève interprofessionnelle le 19 mars": Communiqué du SNUDI-FO
- une proposition de courrier (modifiable!) aux parents d'élèves: Proposition_courrier_aux_parents

 

28 mars 2019

Appel du Bureau National du SNUDI-FO aux enseignants du 1er degré

Pour l’abandon du projet de loi Blanquer et la satisfaction des revendications

La grève reconductible est à l’ordre du jour Préparons, décidons !

Le BN du SNUDI FO, réuni le 21 et 22 mars 2019, se félicite de la mobilisation massive des enseignants du 1er degré (entre 50 et 75 %) avec les autres personnels de l’Éducation nationale, avec tous les salariés, le 19 mars dernier à l’appel des confédérations FO, CGT avec la FSU et Solidaires.

Nos collègues ont raison d’exiger l’abandon des projets de réforme en cours : projet de retraite universelle par point, projet de transformation de la Fonction Publique.

Nos collègues ont raison de dénoncer le gel des salaires et la destruction des règles de mutation.

Nos collègues ont tout particulièrement raison d’exiger l’abandon du projet de loi Blanquer à travers lequel le ministre voudrait imposer :

- le « délit de blasphème » pour les enseignants vis-à-vis de la politique ministérielle ;
- la création des EPSF qui signifie la fin de l’école communale et des directeurs d’école ;
- la suppression de l’école maternelle publique et le transfert de ses missions dans des jardins d’enfants à la charge des collectivités et des associations privées.

Le BN se félicite que dans de nombreuses Assemblées générales les enseignants aient décidé la reconduction de la grève. (cf. recensement)

Voir le communiqué complet :Appel_du_BN_du_21_mars_2019

4 avril 2019

Menaces sur l'école maternelle

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Communiqué de la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle, de la Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière

Depuis 15 jours, avec l’aide de médias tout acquis à sa cause qui relaient complaisamment ses propos, le ministre Blanquer tente de démentir le fait que sa loi menace l’existence de l’école maternelle publique. Appliquant le vieil adage selon lequel plus le mensonge est gros, plus il a de chance d’être considéré comme une vérité, le ministre va même jusqu’à affirmer que sa loi viserait à renforcer l’école maternelle.

Les faits et les écrits sont têtus

Oui mais voilà, l’article 4 bis est là et bien là.

Art 4 bis de la loi Blanquer

Par dérogation à l’article L.131‐2 du code de l’Education, l’instruction obligatoire peut, au cours des années scolaires 2019‐2020 et 2020 – 2021, être donnée aux enfants de 3 à 6 ans dans un établissement d’accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de 2 ans dit jardin d’enfants.

Le ministre prétend que cet article viserait à permettre aux jardins d’enfants existants de se préparer à la transformation à la scolarité obligatoire dès 3 ans. Il prétend qu’il s’agit d’une mesure transitoire.

De qui se moque le ministre sinon des familles et des enseignants ?

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, un ministre autoriserait des associations privées sans enseignants à se substituer à l’éducation nationale, à ses enseignants pour dispenser l’instruction. Et ce serait pour renforcer l’école de la République ?

Que cela plaise ou non aux bien‐pensants, la dérogation est bel et bien inscrite. C’est la porte ouverte à la remise en cause de l’éducation nationale. C’est la porte ouverte au remplacement des enseignants par des personnels non qualifiés. Mais n’est‐ce d’ailleurs pas ce que prévoit le projet de loi de « transformation de la Fonction publique » en prônant le recours massif à des contractuels en lieu et place des fonctionnaires ? N’est ce pas ce que veut mettre en œuvre le premier Ministre en annonçant la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’État dont font partie les enseignants ?

S’il s’agissait d’une mesure transitoire comme le prétend le ministre, comment comprendre que cela figure dans une loi destinée à réglementer le fonctionnement de l’école pour plusieurs dizaines d’années ?

Il est d’ailleurs assez évident que les deux années mentionnées dans l’article 4 bis ne sont pas des périodes de transition mais des périodes probatoires qui ne demandent qu’à être étendues. Elles ne peuvent qu’ouvrir la porte à la poursuite du transfert de l’école maternelle vers des jardins d’enfants municipaux ou privés.

Alors qu’aujourd’hui c’est près de 98 % des élèves de 3 ans qui sont scolarisés, la volonté ministérielle de rendre obligatoire la scolarisation dès l’âge de 3 ans n’aboutit qu’à attribuer des millions d’euros de fonds publics aux associations privées y compris confessionnelles appelées à se substituer à l’école maternelle publique et à ses enseignants en contraignant les municipalités à mettre un peu plus encore la main à la poche.

D’ailleurs n’est‐il pas édifiant que déjà des associations privées contactent les municipalités pour proposer leur service dans l’accueil des enfants de 3 à 6 ans ? C’est un juteux marché que M. Blanquer est en train de leur ouvrir.

Les familles et les enseignants ne sont pas dupes ils exigent le retrait du projet de loi Blanquer. Ni amendable ni modifiable

M.Blanquer et ses amis ont cependant beau se multiplier dans les médias pour tenter à coup de bobards, de désamorcer la colère des enseignants et des familles, ces derniers ne sont pas dupes. Chaque jour qui passe la colère monte dans ce pays avec une seule exigence : retrait de la loi Blanquer.

Plutôt que de prendre les enseignants et les familles pour des naïfs, le ministre serait bien inspiré d’en tenir compte.

Lundi 1er avril la FNEC FP‐FO a rencontré le ministre Blanquer qui souhaitait que FO modifie sa communication sur son projet de loi. Non seulement la FNEC FP‐FO ne modifie pas communication, mais elle confirme au ministre que le plus court chemin pour retirer les jardins d’enfants est de retirer son projet de loi.

25 avril 2019

Retrait des lois Blanquer et fonction publique : grève jeudi 9 mai !

Le SNUDI-FO appelle les collègues à la grève jeudi 9 mai pour le retrait du projet de loi Blanquer et du projet de loi fonction publique.
Vous lirez les appels intersyndicaux ci-dessous :
9_mai_appel_intersyndical_greve_unitaire_et_manifestations
Retrait du projet de loi Blanquer ! Ni amendable ni négociable !

Retrait du projet de loi fonction publique qui voudrait remplacer les fonctionnaires par des CDD

et liquider les instances où les syndicats défendent les personnels et les écoles (CAPD, CHSCT, CTSD) !

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18 avril 2019

Le projet de loi Blanquer n’épargne personne !

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Après la maternelle, après les directeurs, maintenant les postes !

Le ministre peut bien multiplier les déclarations, les faits sont les faits. Alors que l’article 4 du projet de loi école de la confiance menace l’existence de la maternelle, alors que l’article 6 du même projet de loi menace les directeurs d’école, le JO du 6 avril annonce la suppression de 1 055 postes de PE au concours 2019 de recrutement des PE.

 Le ministre retire 1 055 postes de PE au concours 2019…

Depuis des semaines, le SNUDI-FO n’a de cesse de dénoncer la création des EPSF comme un outil au service de la mutualisation des postes tant d’adjoints que de directeurs d’école, et par conséquent de la suppression de postes de PE.

Depuis des semaines, le ministre s’évertue à dénoncer les « fake news » et « bobards » à l’encontre de ceux qui dénoncent cette réalité.

Aujourd’hui, à la veille du début des épreuves du concours, la publication au JO des postes mis au concours de recrutement des PE confirme nos annonces : 1 055 postes de PE en moins pour 2019. Le ministre aura beau dire qu’il y a une baisse démographique, les faits sont les faits. Pour la seconde année, le nombre de postes de PE va baisser dans les écoles.

… alors que le manque de postes est déjà dramatique

Pour la seconde fois, le ministre diminue le nombre de postes au concours des PE alors que les écoles manquent cruellement de postes. Il manque des postes dans tous les départements pour ouvrir des classes, augmenter les brigades de remplacements…

Ainsi, l’académie de Rennes perd près de 50 % de postes (-110), Orléans-Tours (40 %) comme Montpellier, Amiens et Aix-Marseille. Les académies de Lyon, Bordeaux et Besançon perdent 30 %.

Le recours aux contractuels va s’aggraver

Ces mesures s’inscrivent dans la mise en œuvre des 120 000 suppressions de postes dans la fonction

publique. Cette situation ne peut qu’entraîner un recours encore plus important aux contractuels dans la droite ligne du projet de loi Fonction publique qui prévoit d’augmenter le recours au contrat contre les postes statutaires. « L’article 7 étend significativement les possibilités de recrutement de contractuels au sein de la Fonction publique d’État » précise l’exposé des motifs du projet de loi.

Dans la logique du projet de loi Blanquer qui étend le financement des écoles privées par des fonds publics à l’école maternelle, on notera que si le ministre retire 1 055 postes pour les concours de PE dans l’enseignement public, il en ajoute 300 pour l’enseignement privé !

Sur ce sujet comme sur les autres la seule issue,

c’est le retrait du projet de loi Blanquer et de la loi sur la transformation de la Fonction publique !

16 mai 2019

Le SNUDI-FO sera reçu au ministère le 24 mai

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La volonté exprimée par le président de la République que « les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne dépassent jamais 24 élèves» confirme implicitement que des effectifs élevés par classes sont préjudiciables pour les conditions de travail des enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves.

 Pourtant, il est fréquent que les effectifs en grande section, en CP, en CE1 ou dans toutes les autres classes dépassent largement 24 élèves, et bien souvent 30 élèves en maternelle. Le SNUDI-FO revendique ainsi une baisse significative du nombre d’élèves dans toutes les classes, de la petite section au CM2, en éducation prioritaire comme en zone ordinaire.

 Nous nous interrogeons sur les conditions de mise en place des classes de 24 élèves maximum en grande section, en CP et en CE1. En effet, faute de moyens suffisants, la mise en place des CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire a eu pour conséquence une augmentation des effectifs dans toutes les autres classes et une diminution des brigades de remplaçants.

 Une telle mesure, si elle ne veut pas aboutir à l’inacceptable recours à des enseignants contractuels ou à un redéploiement de postes nécessite d’être accompagné d’une dotation en postes conséquente et du recours à la liste complémentaire de la session actuelle du CRPE pour les pourvoir dès la rentrée 2019. D’autant plus que le concours de professeur des écoles 2019 prévoit 1055 places de moins que celui de l’année dernière !

 Le président de la République s’est également engagé à ne plus fermer d’école d’ici la fin du quinquennat, « sans l’accord du maire ».

 Le SNUDI-FO rappelle son opposition à toute fermeture d’école y compris sous la forme de fusion d’écoles entre elles, qu’elle soit demandée par les municipalités ou pas. Nous vous demandons ainsi l’annulation de toutes les fermetures d’écoles, de toutes les fusions d’écoles prononcées dans les départements lors des opérations de carte scolaire 2019.

 Cette annonce intervient dans un contexte de mobilisation et de grèves pour le retrait du projet de loi sur « l’école de la confiance » dans son ensemble et des établissements publics locaux des savoirs fondamentaux en particulier.

 Selon le projet de loi, « les établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux sont constitués de classes du premier degré et du premier cycle du second degré. Ils associent les classes d’un collège et d’une ou de plusieurs écoles situées dans son secteur de recrutement.»

 De ce fait, ces nouveaux établissements permettront la fermeture administrative des actuelles écoles entraînant une mutualisation qui permettra des suppressions de postes.

 Pour le SNUDI-FO, l’annonce du président de la République doit donc aller de pair avec l’abandon des établissements publics locaux des savoirs fondamentaux, rejetés par les enseignants, les parents d’élèves et bien souvent les élus.

5 septembre 2019

Le Snudi-FO18 vous souhaite une « bonne » rentrée 2 019 !

          Pour l’abandon du projet Macron-Delevoye de réforme des retraites, 

Tous à Paris le 21 septembre ! 

 Le rapport Delevoye sur les retraites, publié le 18 juillet, a confirmé toutes les craintes exprimées par la confédération FO : il ne s’agirait ni plus ni moins que de supprimer tous les régimes de retraites existants pour les remplacer par un régime universel par points. Pour les fonctionnaires et les enseignants en particulier, il en serait fini du code des pensions qui garantit pour l’instant une retraite calculée sur la base de 75 % du traitement des 6 derniers mois !

À la place, le régime universel serait calculé sur la moyenne des traitements de toute la carrière et ne pourrait garantir le montant des pensions car la valeur du point fluctuerait en fonction de la croissance, de l’emploi, de la dépense publique, de l’espérance de vie !

Impossible pour FO d’accepter le projet Macron-Delevoye contre nos retraites. FO refuse tout régime universel par points, exige le maintien des régimes existants et notamment du code des pensions. Comme l’affirme le secrétaire général de la confédération FO : « S’il faut aller à la grève, nous sommes prêts. 

 Le SNUDI-FO propose à tous les enseignants du 1er degré de s’inscrire dès maintenant pour participer

 au rassemblement d’ampleur nationale public/privé organisé par la confédération FO samedi 21 septembre pour la défense de nos retraites et le maintien des régimes existants, contre le régime universel par points, pour préparer la grève afin de bloquer le projet Macron Delevoye.

   Deux cars partiront de Bourges vers 8h, les camarades qui souhaitent participer à cette journée doivent s'inscrire rapidement en nous contactant par mail : 18.snudifo@gmail.com. Ce transport aller-retour sera totalement gratuit pour les participants. Un petit encas sera offert.Nous comptons sur vous pour gonfler les rangs de cette manifestation.

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Face aux mesures Macron-Blanquer, réunir les assemblées générales et organiser la mobilisation pour faire reculer le gouvernement.

Cette réforme inacceptable se profile alors que les mauvais coups pleuvent déjà sur les salariés et notamment les enseignants. La rentrée scolaire est en effet marquée par l’application de la loi Blanquer, publiée le 28 juillet malgré la résistance des personnels l’année dernière et dont le SNUDI-FO continue d’exiger l’abrogation :

●les PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés) vont mutualiser et donc diminuer l’accompagnement dont bénéficient les élèves en situation de handicap. Ils visent à supprimer des milliers de postes d’AESH qui sont menacés d’être mis au chômage ;

●quatre décrets autorisent la scolarité obligatoire des enfants de 3 ans dans les jardins d’enfants, structures privées payantes concurrentes à l’école maternelle, qui fonctionneront sur le modèle des écoles privées hors contrat ;

●un décret dérogeant à l’obligation d’assiduité des élèves de petite section de maternelle va alourdir la charge de travail des directeurs et adapter le fonctionnement de l’école maternelle à celui des jardins d’enfants (chaque parent d’enfant de 3 ans pouvant demander par écrit un aménagement spécifique des horaires de l’après-midi).

●Quant aux établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF), s’ils ont été abandonnés suite à la mobilisation des personnels, un rapport ministériel paru cet été vient d’en faire à nouveau l’éloge et plus de 80 cités éducatives devraient être mises en place dès cette rentrée.

 Les conséquences des mesures Blanquer sur le mouvement sont tout aussi inacceptables. Après un mouvement 2019 marqué par l’arbitraire et la remise en cause du barème, de nombreux enseignants sont restés sans poste à cette rentrée, n’apprenant leur affectation que mercredi ou affectés sur des postes sur lesquels ils n’avaient pas postulé. Cela préfigure la loi de transformation de la fonction publique qui liquide les CAPD et laisse donc les mains libres aux inspecteurs d’académie pour remettre en cause le droit à mutation. 

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et sur www.snudifo18.org

Rejoignez-nous pour défendre nos conditions de travail

 La progression régulière et importante du SNUDI-FO confirme la volonté des collègues d'adhérer à un syndicat libre et indépendant.

L'adhésion à une organisation syndicale confédérée permet de rompre l'isolement de chacun, de résister aux différentes mesures qui affectent notre profession.
Chacun sait que pour préserver notre indépendance, nous avons besoin des cotisations de nos syndiqués.
L'adhésion au SNUDI-FO, comprend une assurance en défense juridique à la MACIF et l'adhésion à l'AFOC association de défense des consommateurs FO, peut être réglée à votre convenance par des paiements fractionnés et est déductible par crédit d'impôt à 66 % (une cotisation de 180€ a un coût réel de 60€, soit 5€ par mois).

J'adhère en cliquant sur ces liens : 

Adhésion en ligne

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 puis j'envoie mon règlement à l’adresse suivante : SNUDI-FO  CHER – UD-FO – 22 rue Jean Chaumeau – 18000 BOURGES

5 septembre 2019

SEREZ-VOUS INSPECTES EN 2020 2021 ?​

Certains collègues ont reçu l’information qu’ils "bénéficieraient" en 2020-2021 d’un rendez-vous de carrière.

Qui est concerné par ces rendez-vous de carrière ? 
Le SNUDI-FO fait le point.

​1er rendez-vous de carrière : 2ème année du 6ème échelon 

Les collègues qui auront en 2020-2021 ce 1er rendez-vous de carrière sont les collègues passés au 6ème échelon entre le 01/09/19 et le 31/08/20

​2ème rendez-vous de carrière : entre un an et demi et deux ans et demi dans le 8ème échelon 

Les collègues qui auront en 2020-2021 ce 2ème rendez-vous de carrière sont les collègues passés au 8ème échelon entre le 01/03/19 et le 28/02/20

​3ème rendez-vous de carrière : 2ème année du 9ème échelon 

Les collègues qui auront en 2020-2021 ce 3ème rendez-vous de carrière sont les collègues passés au 9ème échelon entre le 01/09/19 et le 31/08/20

​Quant aux collègues inspectés l’an dernier, ils connaîtront l’appréciation de l’inspecteur d’académie dans les deux premières semaines de la rentrée.

​Pour connaître votre date de passage d'échelon, allez dans Iprof, onglet "vos perspectives" et "promotions".

3 octobre 2019

Réforme Macron-Delevoye des retraites :

Nous n’acceptons ni un nouveau recul de l’âge de départ à la retraite, ni la baisse drastique du niveau des pensions.
Un tel système :

NON

- Permettrait au gouvernement de baisser chaque année le montant des retraites en diminuant la valeur du point

- Mettrait fin au calcul de la retraite basée sur 75% du traitement des 6 derniers mois de carrière

- Entraînerait une baisse des retraites des professeurs des écoles allant jusqu’à 40%.

Nous invitons à signer massivement la pétition en cliquant sur l'image ci-dessous:

image(3)

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Préparons la grève interprofessionnelle à compter du 5 décembre !

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L’objectif du projet Macron-Delevoye : baisser le montant des pensions !
SORTEZ VOS CALCULETTES :

7 pages Retraites avec simulations et détails des calculs

 

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12 décembre 2019

En grève le 17 décembre 2019 et rassemblement le 14 décembre

logoAprès les annonces d’Edouard Philippe : On sait que le gouvernement veut supprimer l’ensemble des régimes de retraites, dont le Code des Pensions Civiles, et toutes les garanties qui y sont rattachées, pour baisser drastiquement le montant des pensions. Il divise désormais avec l'année de naissance !

Le gouvernement annonce des augmentations de salaires pour les enseignants:  Sans doute pas grand-chose à côté de tout l’argent qu’ils nous doivent depuis des années de blocage du point d’indice. Mais qu’ils nous augmentent et vite, pas en 2020 ni en 2021, on prendra l’argent que nous attendons depuis bien longtemps !

Né avant 1975 ou après, nous subirons tous une baisse des pensions et on continuera de faire grève pour le retrait de la réforme Macron. Parce que personne ne peut accepter une baisse de sa pension ni celle qu'auront nos enfants!

Manifestations prévues à l'appel de l'intersyndicale du Cher:

 Le samedi 14 décembre 2019 : RASSEMBLEMENT à BOURGES, à 15h00 Ilôt St Victor

et

Tous en grève le 17 décembre 2019 !

BOURGES 10h Place Séraucourt

VIERZON 10h30 Forum République

SAINT-AMAND 10h30 Place de la République

SAINT-FLORENT 10h30 Place de la République

Working dead

 

ATTENTION : Déclaration préalable à envoyer avant samedi minuit, à destination des professeurs des écoles, relative à l’intention de participer à un mouvement de grève.

Il est à envoyer par courriel de votre adresse professionnelle à votre secrétariat de circonscription!

Toute déclaration d’intention envoyée par une adresse mail autre que votre adresse professionnelle ne sera pas prise en compte par l’administration !

 

Modèle :

Monsieur l’Inspecteur/Madame l’inspectrice,

Je soussigné(e), nom prénom chargé(e) de fonctions d’enseignement à l’école …………….. (indiquer l’école où vous auriez enseigné le jour de grève) déclare mon intention de me mettre en grève le 17 décembre 2019 à partir de 8h30. Je vous prie de recevoir mes respectueuses salutations.

14 décembre 2019

Audience avec M. Blanquer, le ministre nous propose un marché de dupes

107712130_oLe 13 décembre, la FNEC FP-FO a été reçue pendant une heure par le ministre de l’Education nationale, et par plusieurs responsables du ministère ainsi que par un conseiller du Premier ministre. Nous n’avons rien appris de plus qu’après le discours du Premier ministre.
Ce qui est certain :
- le gouvernement veut supprimer le Code des Pensions civiles et la règle de calcul des pensions sur la base des 6 derniers mois, ce qui conduirait à une baisse drastique du montant des pensions, plusieurs centaines d’euros par mois ;
- le gouvernement veut augmenter la durée de cotisation ;
- les rémunérations des personnels de l’Education nationale sont faibles, du fait du blocage des salaires depuis des années. Et comme ses prédécesseurs, le gouvernement se refuse à augmenter le point d’indice.

Communiqué_FNECFPFO_suite_audience_Blanquer_13_décembre_2019

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