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SNUDI-FO 18

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9 mars 2017

35000 manifestants à Paris ; une délégation du Cher était présente

   Le 7 mars, 35 000 manifestants à Paris, un cortège FO très fourni, des délégations importantes de province et de région parisienne, des banderoles de syndicats de l’hospitalière, de l’action sociale, de la fonction publique territoriale, d’unions départementales et d’enseignants. La présence des syndicats de la FNEC FP-FO était très significative, rassemblant des centaines de syndiqués de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle.

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8 mars 2017

Dispositif REP+ : un laboratoire de la dérèglementation

logosnudi-fo18 (2)Dans le cadre de la refondation de l’école, le dispositif REP+ est maintenant en place depuis trois ans.
Côté cour, la ministre « communique » sur les journées libérées pour les enseignants et sur l’indemnité REP+.
Côté jardin, le dispositif est un véritable laboratoire de la dérèglementation permettant toutes les dérives locales en matière d’annualisation de temps de travail et de flexibilité. Il permet également aux inspecteurs d’académie de généraliser les postes à profil, notamment pour la direction d’école, contre le barème et le statut.
Il aboutit même parfois à des situations ubuesques avec l’ensemble des titulaires d’une école absents sur la même journée, et remplacés par des brigades REP+ qui sont souvent de jeunes collègues, ce qui ne peut qu’être facteur de désorganisation de l’école.

Le SNUDI-FO défendra pied à pied le statut et les conditions de travail des enseignants, ainsi que l’intérêt de l’école publique, face à cette dérèglementation organisée.

Le SNUDI-FO invite les syndicats départementaux à réunir les personnels REP+, adjoints, directeurs et remplaçants, et à prendre toutes les initiatives pour faire valoir leurs revendications.

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3 février 2017

Carte scolaire : La FNEC-FP-FO vote contre

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Comité Technique Spécial Départemental du jeudi 2 février 2017 : carte scolaire

La FNEC-FP-FO vote contre

La FNEC-FP-FO  s’inquiétait vis-à-vis de la dotation nulle pour notre département même si le nombre d'élèves dans le Cher diminue (-103 élèves).
   Pourtant il existe des besoins réels que nos collègues ne cessent de nous faire remonter. Ces besoins sont en terme de postes de remplaçants, de RASED, de classes spécialisées mais aussi en terme de postes classe. Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. Les problèmes de comportement se multiplient dans les classes, aggravés par une gestion toujours plus compliquée de toutes les particularités des élèves. Par ailleurs, il n'est pas rare désormais de voir des classes à cours simple, double ou plus à 27/28/29 voire au dessus de 30 élèves. Tous ces faits ajoutés à la réforme des rythmes scolaires dégradent considérablement les conditions de travail des enseignants et accroissent leur fatigue.

 6 ouvertures pour 13 fermetures définitives de postes "classe"(Carte scolaire donnée par la DSDEN : carte_scolaire2017)

Notre département n’échappe pas à ce démantèlement progressif de l’école de la République et à la dégradation des conditions de travail des enseignants. La FNEC-FP-FO qui ne juge que par les faits constate que le CSTD du 2 février 2017 engendre 13 fermetures définitives pour seulement 6 ouvertures de postes "classe" (cf pointe jointe) . 

De nombreuses écoles travaillent et continueront à travailler avec des effectifs dépassant les 25 élèves de moyenne avec parfois 30 élèves pour certaines classes.

 1 poste de RASED (ouverture conditionnelle)

 Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. Les problèmes de comportement se multiplient dans les classes, aggravés par une gestion toujours plus compliquée de toutes les particularités des élèves. L’absence de classes spécialisées et l'absence d'intervention du RASED que le poste supplémentaire(conditionnel) ne saurait réduire mettent de plus en plus d'élèves et de maîtres en souffrance.

Pour la FNEC-FP-FO, la « plus-value » pédagogique c’est réduire les effectifs de classe, c’est rétablir les RASED, c’est créer des postes dans les établissements spécialisés.

 4,5 postes pour la refondation de l’école !

 La FNEC-FP-FO dénonce toujours le fait que le DASEN soit contraint dans le cadre de la refondation de l'école de réserver des postes « PDMQDC » (plus de maîtres que de classes, +4,5) quand ils seraient nécessaires pour annuler des fermetures de classes prévues ou des ouvertures nécessaires. Les modalités d’affectations des enseignants sur ces postes étiquetés sont d’ailleurs extrêmement inquiétantes.

 Sans remettre en cause l’investissement des collègues qui occupent ces postes et leur volonté de mener à bien leur mission et au-delà de toutes les justifications pédagogiques, les dispositifs « PDMQDC » s’inscrivent dans un processus. Ils remettent en cause les garanties statutaires et l’implantation des classes ordinaires.

Le profilage de postes s’inscrit dans une politique de contractualisation, d’individualisation et de mise en concurrence des personnels qui remet en cause les droits collectifs des agents et ne garantit plus le traitement égalitaire de tous les enseignants, le barème devant être l’unique élément d’affectation…

 5 ouvertures conditionnelles et 5 fermetures révisables

 La FNEC-FP-FO s'oppose autant aux fermetures de rentrée qu'aux mesures « conditionnelles» qui sont bien souvent des hochets utilisés pour désamorcer les mobilisations d'enseignants et parents d'élèves pour défendre leur école. Par ailleurs ces mesures conditionnelles ne permettent pas aux collègues en poste d’appréhender avec sérénité la rentrée prochaine. Enfin les ouvertures conditionnelles ne pourront apparaître au mouvement empêchant ainsi les collègues de les obtenir.

 6 votes contre (FNEC-FP-FO et FSU) et 4 abstentions (UNSA)

 La carte scolaire présentée ne répond donc en rien aux attentes promises par le gouvernement et aux besoins réels sur le terrain évoqués par nos collègues.

La FNEC-FP-FO a voté contre.

4 novembre 2016

Remplacement des enseignants : attaques contre les statuts et pressions sur les personnels !

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Dernière provocation en date de la ministre de l’éducation nationale : le 18 octobre dernier, elle a présenté des mesures très médiatisées sur le remplacement des enseignants. La ministre prévoit que ces mesures donnent lieu à des textes réglementaires fin 2016 pour s’appliquer dès 2017.
Pour répondre au problème du remplacement, comme la ministre prétend le faire, il faut des postes.
N. Vallaud Belkacem a-t-elle annoncé la création des postes nécessaires pour répondre aux besoins urgents ? On en est loin ! Ce qu’elle a annoncé se ramène à des mesures contre les personnels, contre leurs conditions de travail, leurs droits et garanties.

Dans le premier degré, une seule zone de remplacement : le département !

La ministre prévoit d’abroger les circulaires de 1976 et 1982 pour fixer par décret le département comme seul périmètre de nomination et d’affectation des remplaçants, avec comme conséquences la démultiplication des temps de trajet, la dégradation accrue de la rémunération, des conditions de vie et de travail. Ce qui laisse à imaginer ce qui pourrait se passer dans le Cher pour un remplaçant domicilié dans le Nord du département allant dans le Sud ou d'Ouest en Est !!!

Pour «régler» le problème du remplacement : faire la chasse aux absents !

La ministre décide la mise en place d’un dispositif pour identifier les absences «perlées». Ces absences pourront donner lieu à un signalement des personnels concernés, à leur convocation par les cellules «ressources humaines» des inspections d’académie, des rectorats, pouvant déboucher sur des mesures dites «d’accompagnement», en réalité des mesures coercitives (tutorats, retrait temporaire de service etc.). Avec cynisme, la ministre, dans sa conférence de presse, ose même évoquer la médecine de prévention. Dans le Cher, il n’y a plus de médecin de prévention !
Toutes ces mesures ont un objectif : mettre en place un climat de pression.

Limiter le nombre de formations sur le temps scolaire !

La ministre encourage les formations en dehors du temps scolaire (par exemple M@gistère, formations pendant les petites vacances…) donc la remise en cause du droit à formation.
On a maintenant l’habitude : la ministre présente cette régression comme une amélioration.
Evidemment, il en va de cette amélioration comme de la soi-disant «revalorisation» des enseignants. La politique ministérielle c’est, en réalité, la fuite en avant pour tout déréglementer, pour remettre en cause toutes les garanties statutaires. Il faut que cela s’arrête !
Pour la FNEC FP FO, ces mesures de stigmatisation des personnels, de remise en cause de leurs droits sont inacceptables. Elles doivent être retirées.
L’urgent, c’est de créer les postes nécessaires pour répondre aux besoins et de mettre fin à la dégradation des conditions de travail découlant de l’accumulation des contre réformes qui détruisent l’école et les statuts.

 

11 septembre 2016

Pour en finir avec l’APC

logosnudi-fo18 (2)Pour en finir avec l’APC, la confusion scolaire/périscolaire, les PEdT,… l’abrogation du décret instaurant les rythmes scolaires est plus que jamais à l’ordre du jour !

   En cette rentrée scolaire marquée par une détérioration sans précédent des conditions d’enseignement des personnels, le SNUDI-FO constate que les effets néfastes du décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013, instaurant la réforme des rythmes scolaires, ne font que s’accroître. Les faits l’attestent : ce décret instaure le désordre dans les écoles et ouvre la porte à l’intrusion généralisée des municipalités dans l’enseignement, à la mise sous tutelle des PE, fonctionnaires d‘Etat, par les élus locaux.

Des mairies toujours plus intrusives !

   Dans le Cher, des mairies veulent décider des heures de service des ATSEM pendant le temps scolaire ce qui est contraire au décret de 1989 : " le directeur organise le travail des personnels communaux en service à l'école qui, pendant leur service dans les locaux scolaires, sont placés sous son autorité". Des mairies souhaitent décider de l'usage des locaux !!!  Rappelons que "le directeur d’école, après avis du conseil des maîtres, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation."

Les PE ne veulent ni des APC, ni des rythmes scolaires !

  De manière générale, le SNUDI-FO constate que la réforme des rythmes scolaires est rejetée par la grande majorité des enseignants et des parents. Tous déplorent que, bien loin des déclarations lénifiantes sur le bien-être des enfants, la mise en place des activités périscolaires correspond en fait à une recherche d’économies budgétaires et à la volonté de créer la confusion scolaire/périscolaire nuisible au respect du statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants.
   La mise en place des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) contenues dans le décret sur les rythmes scolaires, non seulement ne répond pas aux nécessités, mais conduit à des désorganisations horaires tant pour les élèves que pour les personnels communaux. En outre, elles se substituent à des missions qui relèvent de l’enseignement spécialisé (ASH) également victime, au nom de l’inclusion scolaire, des restrictions budgétaires drastiques.
Le SNUDI-FO rappelle que du décret Peillon découlent la mise en œuvre des rythmes scolaires, l’annualisation des obligations réglementaires de service (ORS) des titulaires remplaçants, la suppression de la coupure du mercredi matin, les PEdT, les 108 heures annualisées…

Les PE ne veulent pas le boycott, ils veulent l’abrogation des décrets Rythmes scolaires. Ils veulent rester fonctionnaires d’Etat.

   Enfin, le SNUDI-FO dénonce le fait que les enseignants soient submergés de convocations à des réunions et animations pédagogiques décrétées« obligatoires » sans aucun support réglementaire.
   Cette réforme aboutit dans les faits à substituer aux enseignants, des personnels communaux, souvent en grande précarité, dont les conditions de travail sont sans cesse détériorées.
   Ainsi le gouvernement a eu la triste audace de publier au mois de juillet un décret assouplissant les normes d’encadrement des animations, provoquant d’ailleurs la colère des personnels et des syndicats d’animateurs.
  Dans ces conditions, le SNUDI-FO rappelle qu’il revendique l’abrogation du décret n° n°2013-77 du 24 janvier 2013 qui a instauré la réforme des rythmes scolaires, y compris l’APC.

Ni APC, ni temps supplémentaire de réunion

  Pour le SNUDI-FO, il n’est pas question que le temps des APC soit reconverti en temps supplémentaire de réunions pour développer « le travail en équipe, comme les multiples partenariats éducatifs ou médico-sociaux et un lien renforcé avec les familles. »
Un tel processus aggraverait la forfaitisation en cours, initiée avec le nouveau décret sur les ORS, et accentuerait davantage encore la mise sous tutelle des PE par les divers partenaires et en particulier les municipalités.

  • Le SNUDI-FO se déclare prêt à l’action commune avec tous les syndicats se prononçant pour l’abrogation du décret.
  • Il invite les collègues à multiplier les prises de position en ce sens.

Le SNUDI-FO appelle les personnels du 1er degré à participer aux manifestations prévues le 15 septembre, à l’appel des confédérations FO, CGT, de la FSU, de Solidaires, de l’UNEF, des syndicats lycéens UNL et FIDL, pour l’abrogation de la loi « travail », imposée par la force, via le 49-3, aux salariés.

 

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6 septembre 2016

les revendications ne manquent pas, notre détermination non plus !

 

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Face à la dégradation des conditions de travail, les revendications ne manquent pas, notre détermination non plus !

 

Aggravation des contre réformes

   La ministre annonce dans la circulaire de rentrée la poursuite des rythmes scolaires, la réforme du collège, le cycle CM /6ème, la disparition programmée des SEGPA, la suppression des postes de PE éducateurs en internat dans les EREA, l’inclusion accrue pour atteindre 120 000 élèves en situation de handicap dans les classes… sans compter les multiples tentatives d’imposer deux jours de prérentrée en violation du calendrier scolaire officiel.

Elle publie le 1er août le décret autorisant localement toutes les dérogations à la semaine scolaire, celui assouplissant les normes d’encadrement des activités péri scolaires (un animateur pour 18 enfants de 6 ans) et annonce la publication imminente de celui sur les ORS des PE.

 La sécurité contre le statut

    Les instructions conjointes Education nationale et ministère de l’intérieur du 29 juillet suite aux attentats de juillet augmentent la confusion et la complexité des mesures prévues par les circulaires de novembre 2015 ». Dans ce dispositif, les directeurs sont à nouveau en première ligne et placés dans une situation de chef d’établissement. On leur demande, à ce titre, de communiquer leur numéro de téléphone personnel (pas d’obligation, contactez le snudi-fo18 en cas de pression), d’ «exposer les mesures de sécurité (PPMS), d’organiser des réunions d’information à destination des parents, d’effectuer deux exercices PPMS et un exercice « attentat ».  Autant de mesures qui mettent  les personnels dans une situation intenable face aux groupes de pression, remettent en cause leur statut de fonctionnaire d’état et qui  exonèrent l’Etat de ses obligations en matière de protection et de sécurité en chargeant « la communauté éducative » d’assurer ces tâches.

    Aucune de ces mesures n’ayant fait l’objet d’un examen par les  membres du CHS-CT M « la FNEC FP-FO interviendra auprès du ministère pour exiger la convocation immédiate d’un CHS-CT ministériel ».

 L’année 2016/2017, c’est aussi l’année de la mise en oeuvre de PPCR

   Avec le PPCR, la ministre annonce une revalorisation en trompe-l’oeil qui devrait justifier le chamboulement des règles d’évaluation. La ministre entend supprimer la notation chiffrée sur 20 avec un barème pour lui substituer une nouvelle notation en 4 pavés, effectuée au niveau « le plus proche », basée sur les rapports des enseignants avec la « communauté éducative », donc soumise à l’arbitraire local et notamment aux collectivités locales.

 Liaison école collège, nouveau cycle 3, nouvelles missions....

             A cette rentrée, les autorités entendent renforcer tous les dispositifs de liaison école-collège : nouveau cycle 3 du CM1 à la 6ème, mise en place des doubles niveaux CM2-6e, livret scolaire unique école/collège sous forme numérique, échanges de service, conseils école-collège…

Le SNUDI-FO18 s’engage à faire respecter les obligations de service et les droits statutaires, la liberté pédagogique des PE, à s’opposer à l’aggravation de la charge de travail (dépassement des 108h, réunionnite…) ;

 Respect des règles statutaires -  Abrogation des rythmes scolaires -

Abandon de PPCR - Non à l’évaluation par compétences -

 Le SNUDI-FO prendra toutes les initiatives, si possible dans l’action commune, y compris la grève :

- pour l’annulation des fermetures, pour les ouvertures, assemblées générales, délégations, pétitions. Un préavis de grève est déposé à compter du 1er septembre ;

- contre toutes les atteintes aux droits statutaires, aux conséquences des PEDT soumettant les enseignants aux tutelles des mairies ou des intercommunalités ;

- contre les tentatives de mettre en place des chartes, conventions, protocoles…

 Le SNUDI-FO18, le syndicat libre et indépendant des gouvernements quels qu'ils soient !

 Le SNUDI-FO18, le syndicat qui n'a qu'une loi : la défense de vos droits !
 le SNUDI-FO18 ne tire sa force et ses moyens financiers que de ses adhérents.
15 juin 2016

Revalorisation des enseignants : Des annonces aux réalités

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Allongement des carrières, retour de la réforme de l’évaluation, management, et stratégie de communication…

La FNEC-FP-FO ne cautionnera pas cette duperie qui vise à:
– à baisser la masse salariale globale consacrée aux salaires des enseignants,
– à rallonger la durée moyenne des carrières,
– à faire disparaître les avancements au choix et au grand choix sur la base des barèmes pour y substituer des entretiens d’évaluation à la tête du client,
– à réintroduire l’évaluation que M.CHATEL avait voulu imposer,
– à introduire une hors classe exceptionnelle réservée à quelques enseignants qui auraient « une valeur professionnelle particulière !!!! »
– à casser notre statut particulier pour arriver à une fonction enseignante 1er et 2nd degré transférable aux collectivités locales

Contrairement aux affirmations de la ministre et de ses soutiens :

– la nouvelle grille présentée aux organisations syndicales, c’est l’allongement de la durée moyenne de carrière.

– rien ne garantit que tous les personnels atteignent le dernier échelon de la Hors-Classe.

Force Ouvrière participera aux groupes de travail mis en place par le ministère
La ministre a annoncé trois groupes de travail dont les conclusions seront annoncées fin juillet, sur les grilles, sur le 3ème grade, sur l’évaluation. La FNEC-FP-FO participera à tous ces groupes de travail pour y défendre les revendications des personnels et les informer au fur et à mesure.

 

4 pages ppcr

NOTRE DOSSIER COMPLET

8 juin 2016

Rythmes scolaires

Rapport de la sénatrice F. Cartron sur les rythmes scolaires : toujours plus de territorialisation, toujours plus de remise en cause
statutaire avec un PEdT tout puissant

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    Dans un rapport intitulé « Une réforme dans le rythme : vers une nouvelle étape qualitative » remis le 20 mai au Premier ministre la sénatrice Cartron, farouche adepte de la réforme des rythmes scolaires, énonce 25 préconisations. La ministre a annoncé qu’elle présentera « d’ici la fin de l’année scolaire 2015/2016, les mesures prises pour mettre en oeuvre (ces) préconisations ».Rappelons que la sénatrice, la ministre et tous ses soutiens font semblant d’oublier que ni les enseignants, ni les personnels territoriaux, ni un grand nombre de communes n’acceptent cette réforme. Le rejet est unanime.

Généraliser le décret Hamon

    Le rapport préconise d’utiliser massivement la possibilité instaurée par le décret Hamon qui prévoit que «le dasen (…) peut autoriser des adaptations à l’organisation de la semaine scolaire dérogeant » au décret 521-10 du code de l’éducation. Ainsi il serait possible de déroger aux 24 heures d’enseignement hebdomadaire, à la durée de la journée et de la semaine et au calendrier scolaire national à la seule condition que ce soit « justifié par les particularités du projet éducatif Territorial » (PEdT).Au nom du PEdT, les élus pourraient remettre en cause les congés des enseignants, commune par commune, école par école. Ce projet de décret déréglemente le cadre national de l’école publique et le statut des Professeurs des Ecoles. C’est à la fois l’inversion de la hiérarchie de normes du projet de loi El Khomri et la disparition de toutes normes nationales.

 Imbriquer davantage temps scolaire et hors temps scolaire

     Au prétexte d’éviter les doublons entre activités péri scolaires et enseignement, le rapport préconise « d’aller plus loin vers l’articulation et l’harmonisation entre le temps scolaire et le temps hors temps scolaire ». Ainsi il faudrait poursuivre et amplifier la confusion entre scolaire et péri-scolaire dans le cadre de la coéducation, chère à la loi de Refondation, pour avancer vers des remises en cause statutaire des enseignants comme des personnels territoriaux.  « des formations conjointes entre enseignants et animateurs »

Foulant au pied le droit à la formation statutairement défini spécifiquement pour les personnels territoriaux et pour les enseignants le rapport prône « des formations conjointes entre enseignants et animateurs ». Ainsi au nom d’« un nouveau métier » d’animateur d’activités périscolaires, les statuts et leurs garanties devraient s’effacer préparant la fusion des trois versants de la Fonction publique.

 Des animateurs « gérés par le PEdT » pour des activités au rabais

     Pour les personnels territoriaux, le rapport prévoit que les animateurs soient soumis à une procédure de recrutement unique par « l’intercommunalité » et qu’ils soient gérés par un coordonnateur PEdT. Dans ces conditions, que deviennent les garanties statutaires des personnels territoriaux ? Que deviendraient leurs missions dans ce cadre d’interventions indifférenciées dans les Temps d’Activités Périscolaires (TAP), en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes EHPAD), au sein d’associations diverses …? C’est la porte ouverte à toutes les remises en cause statutaire. Le PEdT devenant « l’employeur commun» des personnels territoriaux comme des enseignants.

L’école publique ravalée au rang de faire valoir municipal.

     Enfin, le rapport met en exergue une commune de la Somme dans laquelle le PEdT mêle les TAP, le projet d’école et le projet du village dont l’objectif avéré est d’ouvrir l’école le samedi matin, jour du marché, pour « revitaliser le centre bourg de la commune » !

 Une seule issue : l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires !

     Le rapport Cartron prépare la destruction de toutes normes nationales pour les enseignants comme pour les agents territoriaux les livrant aux exigences des collectivités locales dans la logique du projet de loi Travail. Pour le SNUDI-FO : l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires, le respect des garanties statutaires de chaque catégorie enseignants et territoriaux.

20 mai 2016

ISSR pour les Titulaires-remplaçants : le logiciel ARIA ne peut s’opposer aux droits des PE

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Saisi par une PE de Haute-Loire, avec l’aide du SNUDI-FO, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand dans un jugement du 18 février 2016, vient de condamner le ministère de l’Education nationale.
Depuis le 7 février 2015, le DASEN oppose à cette PE le logiciel national ARIA qui fixe une distance inférieure à la distance réelle effectuée entre sa résidence administrative et l’école de remplacement. Ce dernier arguant que les données contenues dans le logiciel ARIA s’imposeraient aux distances réellement parcourues.
Concrètement le logiciel ARIA réduit, dans le cas présent, la distance reconnue au-dessous du palier des 30 km qui ouvrent droit à une ISSR de 28,62 du km pour appliquer les 24,37€ de la tranche inférieure des 20 à 30km.
Ainsi l’administration économise 4,25€ par km au détriment de la collègue soit au total une somme de 442€ pour un remplacement à l’année.
Le TA a donc condamné le ministère à régler la somme de 442€ au titre du remboursement des kilomètres effectivement parcourus et 100 € au titre « des frais exposés et non compris dans les dépenses ». (art L 761-1 du code de justice administrative)
Avec ce jugement, le TA édicte deux principes :

Le TA confirme que l’existence d’un logiciel ARIA, même fourni par le ministère, ne peut justifier du non-respect des textes réglementaires en vigueur

Le TA précise que le distancier national qui sert de référence dans le logiciel ARIA n’a aucun caractère contraignant dès lors que l’agent apporte la preuve que le distancier retenu ne correspond pas à la réalité de la distance parcourue pour effectuer le replacement.

Pour le SNUDI-FO ce jugement confirme le bien fondé des interventions auprès du ministre sur ce sujet depuis plusieurs années. Il ne peut être qu’un encouragement pour tous les TR confrontés à de telles pratiques à les contester.

Le SNUDI- FO intervient auprès de la ministre pour que soit respecté le décret du 9 novembre 1989 et que le logiciel ARIA ne soit qu’une référence qui ne soit pas opposée aux droits de personnels.

20 mai 2016

Fêtes d’école, kermesses et vigipirate

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   Avec  le plan Vigipirate toujours activé à son niveau le plus élevé (alerte attentat) et les PPMS, avec  la prolongation de l’état d’urgence jusqu’à la fin du mois de juillet, de nombreux collègues s' interrogent sur l’attitude à avoir au sujet des manifestations de fin d’année dans les écoles (fêtes, kermesses…). Ce dossier est difficile et les réponses ne peuvent pas être tranchées. Nous donnons des pistes de recherche.

    Les consignes réitérées par le ministère et les DASEN rappellent qu’il est notamment demandé de vérifier l’identité des personnes étrangères aux écoles, le cas échéant de vérifier le contenu de leurs effets personnels. Il est demandé aux familles de ne pas s’attarder devant les portes d’accès pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants. Le stationnement des véhicules est interdit aux abords de l’établissement…

Les personnels se demandent comment appliquer la totalité des consignes qui leur sont adressées.

Il est surtout évident qu’ils ne sont pas habilités ou qualifiés pour les mettre en application.

    Comme la FNEC FP-FO l’a maintes fois rappelé, les personnels de l’éducation nationale n’ont pas à se substituer aux autorités et aux fonctionnaires habilités à faire appliquer les mesures de sécurité.

   De nombreuses questions se posent : qui est responsable ? Qui décide de la tenue ou non de ces kermesses ? Quel impact sur les relations de l’équipe avec les parents en cas d’annulation ?

    Si la manifestation de fin d’année se tient sur le temps scolaire en interne sans venue de personnes extérieures – comme le font de plus en plus d’écoles – pas de problème.

   Si elle se tient hors temps scolaire dans l’école, avec ouverture au public (kermesse), il faut demander l’avis du préfet.

   Rappelons que : « L’Inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DASEN)  et les services de la Préfecture accompagneront les écoles dans la mise en place de mesures de sécurité adaptées au territoire ». Beaucoup d’IEN refusent de répondre aux sollicitations des écoles et renvoient à la décision du directeur. L’IEN doit répondre à ces demandes et prendre ses responsabilités.

    Par ailleurs, la mairie doit, si la kermesse a lieu hors temps scolaire, être informée et elle a le pouvoir de refuser la tenue de cette kermesse. Pour ce faire, elle doit s’appuyer sur le PCS (plan communal de sauvegarde) s’il y en a un. S’il y a acceptation de la part de la mairie, c’est à elle de prendre les mesures d’application des consignes de sécurité comme par exemple  le « contrôle visuel des sacs ». Ce PCS indique effectivement dans l’art. L. 731-3 du Code de la Sécurité intérieure : le PCS « détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population ».(Voir communiqué fédéral du 2 décembre 2015) : http://wwww.fo-fnecfp.fr/spip.php?article239

 En résumé :

Informer l’IEN des modalités d’organisation et lui signaler toute difficulté ou problème quant à l’application de mesures qui ne relèvent pas de la responsabilité statutaire des personnels, et surtout du directeur.

Informer la mairie de la tenue de la manifestation et lui demander comment seront appliquées les consignes de sécurité comme par exemple  le « contrôle visuel des sacs ».

Contacter le SNUDI-FO18 si nécessaire.

Les textes de référence :

http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?&cid_bo=96969

http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=95837

http://www.education.gouv.fr/cid85267/consignes-securite-applicables-dans-les-etablissements-relevant-ministere.html

31 mars 2016

3 000 manifestants dans les rues de Bourges ce matin

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Le projet de loi El Khomri dite « Loi Travail » est une attaque contre tous les salariés et futurs salariés : il doit être retiré !

A l'appel de FO, CGT, FSU, Solidaires et les organisations étudiantes et lycéennes UNEF, FIDL et UNL , 3 000 manifestants dans les rues de Bourges ont manifesté contre ce projet.

 

  Un immense rejet monte dans le pays contre la « Loi Travail ». Les manifestations du 9 mars, du 17 mars, du 24 mars et du 31 mars ont vu les étudiants, les lycéens, les salariés du privé, les fonctionnaires se mobiliser massivement partout dans le pays pour exiger le retrait du projet de loi travail.

 Avec le projet de loi El Khomri, toutes les dispositions du Code du travail, à commencer par celles concernant les licenciements, le temps de travail et les congés, seraient réécrites au détriment des salariés et en faveur des patrons (qui ont déjà bénéficié de 50 milliards de cadeaux en trois ans dans le cadre du pacte de responsabilité).

 La destruction du Code du Travail prévu par le projet de loi El Khomri concerne les enseignants comme elle concerne tous les fonctionnaires, tous les salariés. A travers la remise en cause de la hiérarchie des normes, c’est aussi la remise en cause directe des statuts de la fonction publique.

Avec l’inversion de la hiérarchie des normes, c’est le « droit local » imposé au niveau des entreprises, des écoles, qui primerait sur les garanties collectives nationales arrachées par les salariés du privé et du public.

 C’est la même logique que la réforme des rythmes scolaires qui met en place une définition locale des horaires et demain des missions, avec le projet modifiant nos obligations de services. C’est la logique du décret ministériel passé au CTM du 14 mars qui prévoit qu’à la demande d’une commune et d’un conseil d’école, le DASEN pourra diminuer la semaine de 24 heures d’enseignement pour augmenter le nombre de semaines travaillées (et donc diminuer les congés).

 L’annonce de l’augmentation de 0,6% en deux fois (juillet 2016 et février 2017) ne compense même pas la hausse des cotisations. C’est une véritable provocation qui s’inscrit dans la même logique de baisse du « coût du travail ».

 Cette destruction du Code du Travail faciliterait et accélérerait la destruction de nos Statuts, déjà à l’œuvre avec la mise en application du protocole PPCR et de la loi de refondation de l'école, de la mise en œuvre du  CPA dans la fonction publique. C’est la marche à la précarité généralisée pour les salariés, les fonctionnaires et la jeunesse, à l’image des AVS, EVS et AESH. 

 Le projet de loi El Khomri est une régression pour tous et sur toute la ligne.

Il n’est ni amendable, ni négociable : il doit être purement et simplement retiré.

 
 

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16 mars 2016

Groupe de travail « allègement des tâches administratives des directeurs »

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Groupe de travail « allègement des tâches administratives des directeurs » :

 Pourquoi le SNUDI-FO18 ne s’y est pas rendu ?

Le SNUDI-FO 18 n’a pas participé au groupe de travail sur « la simplification des tâches des directeurs ». Notre représentante n’a en effet pu s’y rendre par manque de remplaçants et préférant respecter les conditions de travail de ses collègues et accueillir dignement ses élèves.

Le SNUDI-FO18 considère que ce non-remplacement constitue une entrave au bon exercice du droit syndical. Nous dénonçons le fait que les organisations syndicales soient conviées à ces groupes sans avoir les moyens d’assumer pleinement et sereinement leur rôle. C’est une atteinte claire au droit syndical et aux tâches inhérentes à nos fonctions syndicales. Le «dialogue social» est une fois de plus mis à mal.

Notre conception du syndicalisme nous interdit de rentrer dans cette logique à l’heure où les directeurs se voient de plus en plus surcharger de travail.

Les giboulées de charges administratives en ce mois de mars démontrent le non-allègement des tâches pour les directeurs : AFFELNET, ELCO, projet d’école, abondance de mails parfois redondants, …..

Le SNUDI-FO18 refuse d'accompagner l'administration dans les exigences de plus en plus nombreuses qu'elle peut avoir envers les directeurs ce qu’il souhaitait faire lors de ce groupe de travail.

 Pour mémoire, voici les positions du SNUDI-FO définies lors du dernier congrès.

Le Congrès revendique :

• l’arrêt de toutes les tentatives de l’administration de reporter sur les directeurs d’école des responsabilités qui ne sont pas les leurs (PPMS, DUER, remplacement des maîtres absents...) ;

• l’arrêt de toutes les obligations qui ne leur incombaient pas (Affelnet...) et qui leur ont été transférées ;

• l’amélioration du régime de décharges de service pour tous les directeurs, pas un directeur sans décharge statutaire;

• une réelle amélioration financière (100 points d’indice pour tous), le versement aux «faisant-fonction» d’une rémunération identique à celle des directeurs qu’ils remplacent ;

• l’arrêt et la suppression des fusions des écoles maternelles et élémentaires supprimant des postes de direction, facilitant les fermetures de classes et menaçant l’existence des écoles maternelles ;

 Le SNUDI-FO revendique un véritable allègement des tâches et le strict respect du décret du 24 février 1989.

16 mars 2016

Spécial AFP-PPCR

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Spécial AFP-PPCR

(Avenir Fonction Publique, Parcours professionnels, Carrières, Rémunérations dans la Fonction Publique)

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   Tout comme il veut imposer le projet de loi El Khomri, le Premier Ministre veut mettre en œuvre le projet de protocole Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (AFP-PPCR) rejeté majoritairement par les organisations FO, CGT, et Solidaires.

   Le PPCR vise à remette en cause le statut général de la Fonction publique ainsi que les statuts particuliers dont celui des enseignants du 1er degré.

 Document d'analyse du PPCR par le SNUDI- FO: 

ICI : -->  4_pages_PPCR

24 février 2016

Modification des obligations réglementaires de service des PE

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Le 11 février, la ministre a réuni pour la deuxième fois, les organisations syndicales du 1er degré sur le projet de modification du décret régissant leurs obligations de service. Le SNUDI-FO s’oppose au projet

« Pas un euro de moins, pas une minute de plus » !

  En introduction, le SNUDI-FO a fait remarquer que ce projet aboutissait à accroître les missions hors enseignement des PE, au moment où le gel de la valeur du point d’indice entraîne une nouvelle baisse nette de nos traitements en janvier. Le passage de l’ISAE à 1 200 euros et l’amélioration du taux d’accès à la Hors classe pour tous ne sont plus à l’ordre du jour des discussions du groupe de travail. Il faudrait donc travailler plus pour gagner moins.
Le SNUDI-FO a donc défendu le principe « pas un euro de moins, pas une minute de plus ».

Remise en cause des 36 semaines de classe : pas question !

  Loin de répondre à cette revendication, le représentant de la ministre a confirmé sa volonté d’inscrire les obligations de service « sur l’ensemble de l’année scolaire » (article 2) qui « s’étend du jour de la rentrée des élèves au jour précédant la rentrée suivante » (art. 2 - arrêté du 21 janvier 2014).
Ainsi, la ministre cherche à avancer vers la mise en place des 1 607 heures annualisées contre les 36 semaines de classe actuelles, pour multiplier les missions hors enseignement à l’image de ce que la ministre tente d’imposer aux enseignants du collège avec sa réforme.
Dans ces conditions, le SNUDI-FO s’interroge sur la demande de certains syndicats de voir publier un décret unique 1er et 2nd degré en matière d’obligations réglementaires de service.

Assez de la multiplication de missions hors enseignement, assez du travail supplémentaire

  Dans la même logique, la ministre introduit dans le décret la « forfaitisation » de 48 heures, dans lesquelles elle ajoute des missions supplémentaires, notamment « l’élaboration d’actions visant à améliorer la continuité pédagogique entre les cycles et la liaison entre l’école et le collège » (art. 3).
Non à l’allongement du temps de travail, non à la mise en place des 1607 heures annualisées
Alors que tout le monde s’accorde à reconnaître que les 108 heures sont donc déjà largement dépassées par les enseignants pour atteindre le plus souvent 200 à 250 heures effectives, la ministre en rajoute donc au nom d’une prétendue « sécurisation des ORS des personnels ».

Prise en compte du temps d’accueil et du temps de garderie imposé en maternelle

  Pour le représentant du ministre il n’en n’est pas question!!!
Le SNUDI-FO a noté que le représentant du ministère a refusé de répondre à la demande de prise en compte du temps d’accueil (10 mn) et d’intervenir pour que cessent les situations de garderie imposées aux PE de maternelle, lorsque des familles « oublient » de venir chercher leurs enfants.
Cela confirme donc que l’objectif de ce projet de décret n‘est ni de « sécuriser » les obligations de service des personnels, ni de les améliorer, mais de les transformer dans le cadre de la territorialisation et de la refondation de l’école.

Non à la tutelle accrue des municipalités et aux nouvelles missions définies localement

  Au moment où se multiplient les ingérences municipales dans l’organisation pédagogique et le fonctionnement des écoles, où se multiplient des remises en cause statutaires par les collectivités avec les rythmes scolaires, la ministre inscrit dans le projet de décret 36 heures pour « des activités pédagogiques complémentaires organisées dans le cadre du projet d’école », donc du PEDT.
Dans l’article 5 du projet, la ministre crée une nouvelle catégorie de PE qui pourraient « exercer des missions particulières » définies « à l’échelon académique ou départementale » et bénéficier « d’un allégement de leurs obligations de service », lui aussi défini localement. Après les titulaires remplaçants dont les obligations de service ont été annualisées pour s’adapter aux rythmes scolaires, le corps des PE fonctionnaires d‘Etat serait encore davantage morcelé en une multitude de sous catégories territorialisées.

Les enseignants en pénitentiaire passés à la moulinette des 108 heures

  La ministre maintient son projet d’imposer 108 heures annualisées pour les PE exerçant en pénitentiaire (art. 5) alors qu’actuellement ils n’en ont aucune.
Le SNUDI-FO a demandé l’abandon des 108 heures annualisées et le paiement en heures supplémentaires de toutes les missions annexes spécifiques aux enseignants en pénitentiaire, à l’identique des PE exerçant en SEGPA.
Le SNUDI-FO demande l’abandon de ce projet de décret qui constitue une étape supplémentaire vers le transfert des enseignants aux collectivités locales.
Il propose aux organisations syndicales de s’opposer ensemble à la publication de ce décret.

20 janvier 2016

Comité de suivi départemental de la réforme des rythmes scolaires : Pourquoi le SNUDI-FO18 ne s'y rendra pas.

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Le Snudi-FO18 a siégé lors du dernier comité de suivi. Nous avons pu constater que ces réunions servent aux représentants de l’Éducation Nationale et de l’État à se décerner un auto-satisfecit. Dans un courrier en date du 8 janvier, le DASEN proposait aux syndicats d’assister au comité départemental de suivi des rythmes en mettant trois points à l’ordre du jour : la généralisation des PEDT, le fonds de soutien au développement des activités périscolaires et aux formations par le groupe d’appui départemental.

 Face

 

·     à l’absence de point à l’ordre du jour consacré aux dysfonctionnements constatés dans les écoles et

 

·    dans l’impossibilité de présenter en ouverture de la réunion du comité les études scientifiques démontrant la nocivité de la réforme sur les apprentissages,

 

le SNUDI-FO 18 ne participera pas à cette réunion et en dénonce le principe même, puisqu'elle occulte la réalité même du terrain en ramenant les représentants d’enseignants à de simples spectateurs. 

 

   Le Directeur Académique qui nous a joints au téléphone, nous a proposé de lire en guise de déclaration liminaire le courrier que nous lui avons adressé.

Courrier Dasen comité

 

  Nous savons donc désormais que les points négatifs ne seront pas traités, ni discutés, et encore moins solutionnés. En effet s'il était possible de discuter réellement des problèmes posés par cette réforme, ces réunions aboutiraient à la conclusion qu'elle doit être retirée... 

 

  Le récent questionnaire envoyé par le SNUDI-FO 18 fin 2015 et début 2016 met en évidence le refus, à plus de 90%, des nouveaux rythmes scolaires par les professeurs des écoles du département ayant répondu. Leurs réponses mettent en évidence tous les aspects négatifs depuis longtemps prédits par le SNUDI-FO.

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16 décembre 2015

RAPPEL PPMS

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Le ministère vient de reconnaître que les PPMS ne peuvent être exigés avant les vacances de Noël (la ministre a donné 30 jours ouvrés, ce qui repousse à janvier son établissement).

   Nous mettons à nouveau tous les directeurs en garde sur les responsabilités que l’administration veut leur faire endosser. Qui sera mis en cause si le PPMS élaboré par une école a mis en danger les élèves et les personnels ? Ainsi une école du Gard avait élaboré un exercice d’urgence inondation, qui aurait “noyé” tous ses élèves en les confinant dans un lieu inadapté. La salle de confinement de l’école peut aussi mettre les élèves et personnels en danger si elle se situe du côté où les vitres voleront en éclat en cas de tempête. 

Comment des situations d’une telle gravité peuvent-elles être traitées avec une telle légèreté ?

L’élaboration des PPMS n’est pas de la compétence du directeur.

Consignes aux directeurs :

-> Si votre école dispose déjà d’un PPMS :

- Demander au Maire de la commune, par écrit, de faire parvenir les modalités du Plan Communal de Sauvegarde (le PCS est le seul cadre légal) prévues pour l’école
- Demandez l’assistance d’un personnel qualifié (pompier, assistant de prévention) pour vérifier la cohérence du PPMS.
- Alerter par écrit votre IEN que votre responsabilité ne saurait être engagée (modèle de courrier ci-joint)
- Ne pas le signer le PPMS.

-> Si votre école ne dispose pas encore d’un PPMS :

- Ne vous précipitez pas et ne prenez pas de risques inutiles
- Contactez la Mairie,  par écrit, pour obtenir une copie du PCS et vérifiez que votre école fait bien partie du dispositif
- Alerter votre IEN de votre démarche auprès de la mairie (modèle de courriers ci-joint)
- Demandez l’assistance d’un personnel qualifié (pompier, assistant de prévention) pour vous aider à rédiger le PPMS, en cohérence avec le PCS.
- Si l’Administration vous interroge sur l’avancée de votre PPMS, vous préciserez qu’il est « en cours de rédaction », avec l’aide d’un personnel qualifié mandaté qui vérifiera son articulation avec le PCS de la commune.
- Ne pas le signer le PPMS.

 

   Les consignes d’évacuation incendie sont depuis toujours élaborées par des professionnels à la suite de quoi il nous revient de faire les exercices qu’ils ont élaborés. Rien ne justifie que nous élaborions des consignes pour les risques majeurs.

Les articles L.125-2, R 125-9 et suivants du code de l’environnement font obligation à l’État et aux maires des communes à risques d’informer les citoyens sur les risques majeurs auxquels ils sont exposés et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent.
Le contenu et la forme des informations données aux personnes susceptibles d’être exposées à des risques majeurs sont précisés dans le guide disponible sur le site de l'Académie.

LE DOSSIER D’INFORMATION COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS(DICRIM)
Le Dicrim est un document d’information établi sous la responsabilité du maire. Il recense les mesures de sauvegarde répondant au risque sur le territoire de la commune.
Élaboré à partir des informations disponibles transmises par le préfet, il contient quatre grands types d'informations :
• la connaissance des risques naturels et technologiques dans la commune ;
• les mesures prises par la commune, avec des exemples de réalisation ;
• les mesures de sauvegarde à respecter en cas de danger ou d’alerte ;
• le plan d'affichage de ces consignes.
Le Dicrim est librement accessible à toute personne en mairie.

LE DOSSIER DÉPARTEMENTAL DES RISQUES MAJEURS (DDRM)
Le DDRM est établi par le préfet et donne les informations essentielles sur les risques naturels et technologiques majeurs du département.
L’information donnée au citoyen sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis comprend la description des risques et de leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement, ainsi que l’exposé des mesures de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets.
Le DDRM est librement consultable par toute personne à la préfecture et en sous-préfecture, ainsi qu’à la mairie des communes listées dans le DDRM. Le DDRM est également mis en ligne et consultable sur le site de la préfecture.

 En cas de problème, contactez le SNUDI-FO18

COURRIERS:_MAIRE -_IEN - PPMS

16 décembre 2015

RYTHMES SCOLAIRES : Continuez à nous faire part de vos remarques liées à cette réforme.

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Notre organisation syndicale établit, semaine après semaine, mois après mois, l’état des lieux précis des conséquences de la réforme dans tous les départements. La situation est de plus en plus alarmante.

Dans notre département, un comité de suivi des rythmes se tiendra début janvier 2 016.

Le SNUDI-FO18 appelle chaque collègue à se faire entendre et à remplir le questionnaire en ligne afin que nous puissions lors du prochain comité de suivi faire remonter des cas étayés et concrets de dysfonctionnement.

Questionnaire en ligne

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25 novembre 2015

Consignes de sécurité : la FNECFP-FO s’adresse à la ministre

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 La confédération Force Ouvrière est, comme tout un chacun, choquée et révoltée par le terrorisme et la tragédie qui ont frappé notre pays. Après les attentats qui ont saisi d’effroi toute la population, le ministère vient d’adresser des consignes de sécurité très précises aux écoles et aux établissements dans le cadre du plan Vigipirate.
On ne saurait transiger avec la sécurité des personnels, des élèves. Et c’est précisément de ce point de vue que les consignes ministérielles soulèvent de nombreuses questions.
Il est notamment demandé de vérifier l’identité des personnes étrangères aux écoles, le cas échéant de vérifier le contenu de leurs effets personnels. Il est demandé aux familles de ne pas s'attarder devant les portes d'accès pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants. Le stationnement des véhicules est interdit aux abords de l'établissement…
La FNEC FP FO ne récuse pas le bien fondé de telle ou telle mesure, mais s’interroge sur le fait que la responsabilité de leur mise en oeuvre incombe aux personnels de l’éducation nationale.
Les personnels se demandent comment appliquer la totalité des consignes qui leur ont été adressées. Surtout, il est évident qu’ils ne sont pas habilités ou qualifiés pour les mettre en application.Comment faire dans une école pour vérifier les personnes et leur identité, vérifier le contenu de leurs effets personnels ? Comment faire pour éviter que les parents ne se rassemblent devant l’école ? Comment faire pour empêcher le stationnement des véhicules?
Pour la FNEC FP FO, les personnels de l’éducation nationale n’ont pas à se substituer aux fonctionnaires habilités à faire appliquer les mesures de sécurité (police nationale, municipale).
De plus, faire porter aux personnels de l’éducation nationale une responsabilité qui n’est pas la leur les expose à des conflits inévitables.
La FNEC FP FO s’adresse à la ministre pour que les clarifications nécessaires soient apportées et pour que soient prises les mesures de préservation indispensables des personnels et des élèves.
Les consignes ministérielles portant également sur les PPMS (plan particulier de mise en sûreté), la FNEC FP FO rappelle que c’est aux mairies qu’il revient de communiquer aux écoles leur plan communal de sauvegarde. Les personnels, et donc en tout premier lieu, les directeurs d’écoles, les personnels de direction, ne sont responsables que de l’exécution des consignes préalablement définies par la municipalité, par le préfet,dans la mesure évidemment des moyens qui leur sont attribués.La FNEC FP FO invite les personnels à adresser difficultés, problèmes rencontrés aux syndicats départementaux, à la fédération.

Communiqué du 24/11/2015

15 novembre 2015

Attentats à Paris

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Communiqué: SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015

Attentats à Paris - FO choquée et révoltée salue l’intervention des fonctionnaires et agents des services publics

 

 La confédération Force Ouvrière est, comme tout un chacun, choquée et révoltée par le terrorisme et la tragédie qui ont frappé la population et le pays cette nuit.

Elle tient à faire connaître sa tristesse et sa compassion pour toutes les victimes, leurs familles leurs proches.

Elle tient aussi à saluer les fonctionnaires et agents des services publics mobilisés sur le champ, dans de telles tragiques et difficiles circonstances.

Au nom de ses adhérents, elle tient d’ores et déjà à remercier des nombreux messages d’inquiétude et de solidarité parvenant des militants et organisations syndicales du monde entier.

Plus que jamais les valeurs de la république résonnent de toutes leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité - Unité et indivisibilité.

 

7 novembre 2015

Harcèlement : le SNUDI-FO condamne la diffusion du clip vidéo – produit par Disney !

logosnudi-fo18 (2)Le SNUDI-FO condamne la diffusion du clip vidéo – produit par Disney ! – qui montre l’incompétence de l’enseignante face au harcèlement d’un élève.

Le ministère a décrété la journée du 5 novembre  «  lutte contre harcèlement scolaire » avec une vidéo absolument inacceptable qui donne une image déplorable et dégradante des enseignants, incapables de gérer leur classe, insensibles aux souffrances des élèves victimes d’harcèlement en un mot incompétents et inhumains…

Cette vidéo est une caricature qui doit être retirée, notre fédération la FNEC FP FO  s'est adressée au ministère en ce sens.

Non  les enseignants n’ont pas  besoin d’une journée spécifique pour agir contre le harcèlement scolaire !

Non Madame la Ministre les enseignants ne ferment pas les yeux devant la détresse des enfants qui peuvent en être victimes.

C’est effectivement un sujet sérieux qui est traité quotidiennement dans de nombreuses écoles. Et s’il est vrai qu’il existe pour certains enfants, il s’exerce souvent sur les temps autour de la classe (cour de récréation, temps périscolaire ou sur le trajet de l’école..) et pas dans la classe, le suggérer est intolérable !!!

Rappelons que l’augmentation des effectifs par classe, le manque de RASED, le manque de psychologues scolaires, d’infirmières et de médecins scolaires sont, en tout premier lieu, responsables de la situation. Si les psychologues étaient en nombre suffisant, ils pourraient travailler sur le sujet. La ministre, au lieu de culpabiliser les enseignants, ne devrait-elle pas se poser des questions plus fondamentales que ce qui sort de ce clip caricatural ?

Avec notre Fédération, la FNEC-FP-FO, nous demandons le retrait immédiat de cette vidéo et sa non diffusion sur les chaînes publiques télévisées.

30 septembre 2015

Manifestation nationale pour faire reculer la ministre

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Manifestation nationale pour faire reculer la ministre

Tous à Paris, le 10 octobre
13h30 de Port-Royal au ministère de l’Education nationale

    

 

      Obtenir l’abrogation de la Réforme du collège ouvrirait une brèche pour obtenir l’abandon de la réforme des rythmes scolaire et de la loi de Refondation.

     Le SNUDI-FO considère que faire reculer la ministre de l’Education nationale sur la réforme du collège serait un premier coin enfoncé pour obtenir l’abrogation de la loi de refondation Peillon, les décrets sur les rythmes scolaires et les PEdT.

    Les PE ne veulent pas de la réforme des rythmes scolaires comme les professeurs ne veulent pas de la réforme du collège.TOUS nous voulons garder notre statut de fonctionnaire d’Etat. Parce que nous voulons l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires, nous manifesterons pour l‘abrogation de la réforme du collège.

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30 septembre 2015

Nouveaux Programmes 2016


Des programmes adaptés aux PEdT en contradiction avec le statut de fonctionnaire d’Etat


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La présentation le 17 septembre des nouveaux programmes 2016 a été l’occasion d’un débat largement médiatisé à propos des déclarations de la ministre sur son attachement à l’«entraînement quotidien à la dictée, au calcul mental et la lecture à haute voix…». Qu’en est-il exactement?

 

 Des programmes d’«une conception nouvelle»!

 Ces «nouveaux programmes de la scolarité obligatoire» qui «reposent sur une conception nouvelle» «ne sont plus la simple juxtaposition de programmes disciplinaires annuels imposant aux professeurs les contenus, les démarches, les méthodes et les progressions, visant un élève abstrait… »

Centrés sur les 5 domaines de formation du socle commun de compétences et de connaissances, mélangeant les compétences avec un soupçon de connaissances, ces «programmes d’une conception nouvelle» ne font plus aucune référence à des connaissances à acquérir et à évaluer, aux progressions à mettre en œuvre.

 Un «projet global et cohérent d’éducation et d’enseignement» compatible avec les PEDT, incompatible avec la liberté pédagogique et les garanties statutaires

et les programmes nationaux

«Ces programmes d’une conception nouvelle» doivent «rendre lisible et efficace un projet global et cohérent d’éducation et d’enseignement» «appellent à un travail d’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude, de l’évaluation» pour ouvrir «la voie à plus de responsabilité professionnelle, individuelle et collective, sur la conception et la mise en œuvre des contenus réellement enseignés»

Progressions, sujets d‘étude, évaluation relèveraient donc d’une élaboration locale école par école ou commune par commune qui s’inscrirait naturellement dans le «projet global d’éducation et d’enseignement» du PEdT.

 Outre le mépris exprimé à l’égard des PE qui ne seraient pas attentifs aux besoins de leurs élèves, ces programmes 2016 imposeraient le travail en équipe obligatoire contre la liberté pédagogique statutaire pour avancer vers davantage d’autonomie des établissements au détriment du caractère national.

 Dans cette situation comment garantir des programmes nationaux, des diplômes nationaux au moment où la réforme du collège, rejetée par l’immense majorité des professeurs avec 13 organisations syndicales exigeant l’abrogation, permettrait 5 000 horaires d’enseignement différents pour 5 000 établissements.

La multiplicité des organisations de la semaine scolaire issues de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires serait encore renforcée par la multiplicité des progressions, des modes d’évaluation et des projets divers sous la tutelle directe du PEdT, donc des collectivités locales. C’est le statut de PE fonctionnaire d‘Etat qui est visé.

                Déjà, dans certaines communes, la municipalité demande aux enseignants d’adapter leur enseignement au programme des TAP, organise des concertations communes PE/employés communaux et des formations communes PE/ATSEM et réquisitionne les classes pour les NAP.

C’est la logique des passerelles entre les trois versants de la Fonction Publique tel que le prévoit le projet d’accord AFP-PPCR: « Assurer un service public de qualité suppose que les passerelles soient développées entre les fonctions publiques territoriale, de l’Etat et hospitalière. Le statut doit s’adapter pour faciliter la mobilité des agents ». FO ne signera pas ce projet d’accord.

 Le conseil école/collège pour accompagner le rapprochement école/collège et préparer les 1 607 heures annualisées

« (…) Le conseil de cycle et le conseil école-collège jouent un rôle essentiel pour nourrir ces progressions et assurer l’harmonisation pédagogique au sein du secteur géographique concerné.»

                Toute la logique de ces programmes 2016 se concentre dans la volonté de rendre inéluctables les échanges de services entre PE et professeurs certifiés. Ce processus, sous l’impulsion du conseil école/collège, ne peut conduire qu’à la disparition des statuts particuliers de corps et des garanties spécifiques qui s’y rattachent (obligations de service, régime indemnitaire …) au profit des 1 607 heures de travail de la Fonction publique.

 Le SNUDI-FO18 réaffirme son attachement aux enseignements disciplinaires, aux programmes nationaux et à des répartitions annuelles du contenu des programmes.

 

4 septembre 2015

Evaluations CE2 : Que disent les textes ?

 

Le Bo n° 23 du 14 juin 2015 qui contient la Circulaire 2015-085 du 3 juin 2015 – Circulaire de rentrée 2015 précise:

 « I-1 : Une évaluation du niveau des élèves en français et en mathématiques, à des fins diagnostiques, est mise en place au début de la classe de CE2 pour permettre aux équipes pédagogiques d’identifier les difficultés et de mettre en place une réponse adaptée aux besoins de chaque enfant. Pour les y aider, une banque d’outils d’aide à l’évaluation diagnostique en ligne sera mise à leur disposition durant le premier trimestre de l’année scolaire 2015-2016. Elle comportera un large choix d’items en français et en mathématiques, testés et se référant explicitement aux domaines du socle. Elle permettra aux enseignants d’évaluer les élèves au moment choisi par eux au cours des premières semaines de l’année et en fonction des objectifs poursuivis au sein de la classe. »

 C’est clair, ce sont les « équipes pédagogiques » qui choisissent les outils dont elles ont besoin et le moment où elles feront passer ces évaluations.

A aucun moment la circulaire ne fait mention de l’IEN ou du DASEN. Ceux-ci n’ont donc pas pouvoir pour imposer tel ou tel items, ni des dates de passation.

De plus, notons que les outils seront en ligne (c'est fait!) au cours du premier trimestre 2015-2016 alors que la circulaire préconise des évaluations « au cours des premières semaines de l’année » !

Dans ces conditions la liberté pédagogique permet à chacun d’organiser cette évaluation de début de CE2, comme il l’entend et quand il l'entend.

Enfin ces évaluations ne sont qu’un outil à la disposition des enseignants, aucune remontée des résultats ne devra être imposée!

En cas de pression, contactez le SNUDI-FO18.

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2 septembre 2015

CTSD et CDEN de rentrée


Le CTSD et le CDEN se sont réunis ce mercredi pour examiner les ouvertures/fermetures de rentrée dans le Cher.


4 ouvertures: BOURGES MACHEREAUX, HENRICHEMONT (maternelle), VESDUN, VIERZON PUITS BERTEAU + un 0,5 à BOURGES Marcel Sembat.

3 fermetures: BOURGES PRESSAVOIS, IVOY LE PRE, VIERZON FAY B

LA FNEC-FP-FO constate qu’au lendemain de cette rentrée, il y a toujours moins de classes, toujours plus d’élèves dans chaque classe,  toujours plus d’austérité !

 Ainsi au niveau national, 25 400 élèves supplémentaires ont été scolarisés à la rentrée 2015. L’enfumage gouvernemental autour des prétendues créations de postes se traduit dans les faits par une nouvelle dégradation des conditions de travail. La grande majorité des 2 511 postes créés est utilisée pour développer les dispositifs de la «refondation » de l’école.

► Au total, seulement 464 postes sont utilisés pour les classes et répondre aux besoins des écoles et à la hausse démographique…soit un poste pour 55 élèves supplémentaires !

Par contre,

► 770 postes sont destinés à la refonte de l’Education prioritaire, principalement pour remplacer les enseignants de REP + ayant une décharge de service;

► 456 postes sont destinés au dispositif «plus de maîtres que de classes» ;

► 111 postes pour l’«accueil des moins de 3 ans» à partir de projets «co-élaborés par l’Education nationale et les collectivités territoriales»…

Toujours plus de postes aux missions diverses définies par des projets locaux et toujours moins de postes statutaires devant classe, de postes de titulaires-remplaçants ou de RASED.

Le Cher n’échappe pas à cette logique : 2 postes plus de maîtres que de classe créés, dont l’un dans l’école des Pressavois dont une classe va être fermée à la rentrée, alors que de nombreuses écoles connaissent des effectifs de plus de 27 élèves par classe de moyenne. Pour la FNEC-FP FO ce déplacement des moyens de postes statutaires d’adjoint devant élèves vers des postes à profil est inacceptable !

 En ajoutant les rythmes scolaires, l’ingérence des collectivités dans les écoles qui est de plus en plus grande, la généralisation des PEDT, les garanties statutaires de tous les personnels n’ont jamais été aussi menacées. Pour la FNEC-FP-FO, il est urgent de stopper cette marche à la catastrophe.

 

Rejoignez-nous !

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Syndiquez-vous au SNUDI-FO18!

La différence c’est l’indépendance.

 

23 juin 2015

M@gistère : Le dispositif n'est pas obligatoire !

Communiqué M@gistère.

Le ministère répond à l’avis unanime du CHSCT ministériel du 12 mars2015 

 « le recours à ce dispositif  (M@gistère) ne revêt aucun caractère obligatoire ».

 Force ouvrière à l’initiative  pour l‘abandon de Ma@gstère

A la demande de la FNEC-FP-FO, le CHS-CT Ministériel du 12 mars a été saisi des conséquences de la mise en œuvre du logiciel d’autoformation M@gistère. En effet le décret 82-453 modifié prévoit, dans son article 57, que le CHS-CT soit consulté sur les projets d’introduction de nouvelles technologies.

 Sur proposition de la FNEC-FP-FO, un avis a été adopté à l’unanimité par FO, FSU et UNSA  lors de ce CHS-CT Ministériel qui se conclut par la préconisation suivante : «  le CHS-CT ministériel demande que celle-ci (la formation M@gistère)n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif et qu’une véritable formation soit mise en place ».

 Les conséquences de l’utilisation de ce logiciel sur la santé des personnels

et leurs conditions de travail sont incontestables :

■ Formation continue au rabais qui ne correspond pas aux attentes et aux besoins des collègues.

■ Convocations de réunions entraînant un allongement de la journée de travail.

■ Heures de travail informel non comptabilisé.

■ Mise en place d’un dispositif d’auto évaluation, processus de culpabilisation individuelle qui peut fragiliser certains enseignants.

■ Absence de confidentialité lors des connexions internet (réseau social imposé).

■ Non respect de la législation du travail sur le télétravail.

 Le SNUDI-FO qui demande la suspension immédiate de la mise en place de M@gistère s’est adressé, avec la FNEC-FP FO, à la ministre pour qu’elle applique l’avis du CHST-CT ministériel.

 La ministre confirme que Ma@istère ne revêt aucun caractère obligatoire !

La réponse ministérielle en date du 16 juin vient de nous être transmise : « le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire ».

 M@gistère n’est  donc pas obligatoire, ce qui répond à l’attente de nombreux collègues et correspond à notre prise de position.

 

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