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SNUDI-FO 18

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18 avril 2019

Le projet de loi Blanquer n’épargne personne !

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Après la maternelle, après les directeurs, maintenant les postes !

Le ministre peut bien multiplier les déclarations, les faits sont les faits. Alors que l’article 4 du projet de loi école de la confiance menace l’existence de la maternelle, alors que l’article 6 du même projet de loi menace les directeurs d’école, le JO du 6 avril annonce la suppression de 1 055 postes de PE au concours 2019 de recrutement des PE.

 Le ministre retire 1 055 postes de PE au concours 2019…

Depuis des semaines, le SNUDI-FO n’a de cesse de dénoncer la création des EPSF comme un outil au service de la mutualisation des postes tant d’adjoints que de directeurs d’école, et par conséquent de la suppression de postes de PE.

Depuis des semaines, le ministre s’évertue à dénoncer les « fake news » et « bobards » à l’encontre de ceux qui dénoncent cette réalité.

Aujourd’hui, à la veille du début des épreuves du concours, la publication au JO des postes mis au concours de recrutement des PE confirme nos annonces : 1 055 postes de PE en moins pour 2019. Le ministre aura beau dire qu’il y a une baisse démographique, les faits sont les faits. Pour la seconde année, le nombre de postes de PE va baisser dans les écoles.

… alors que le manque de postes est déjà dramatique

Pour la seconde fois, le ministre diminue le nombre de postes au concours des PE alors que les écoles manquent cruellement de postes. Il manque des postes dans tous les départements pour ouvrir des classes, augmenter les brigades de remplacements…

Ainsi, l’académie de Rennes perd près de 50 % de postes (-110), Orléans-Tours (40 %) comme Montpellier, Amiens et Aix-Marseille. Les académies de Lyon, Bordeaux et Besançon perdent 30 %.

Le recours aux contractuels va s’aggraver

Ces mesures s’inscrivent dans la mise en œuvre des 120 000 suppressions de postes dans la fonction

publique. Cette situation ne peut qu’entraîner un recours encore plus important aux contractuels dans la droite ligne du projet de loi Fonction publique qui prévoit d’augmenter le recours au contrat contre les postes statutaires. « L’article 7 étend significativement les possibilités de recrutement de contractuels au sein de la Fonction publique d’État » précise l’exposé des motifs du projet de loi.

Dans la logique du projet de loi Blanquer qui étend le financement des écoles privées par des fonds publics à l’école maternelle, on notera que si le ministre retire 1 055 postes pour les concours de PE dans l’enseignement public, il en ajoute 300 pour l’enseignement privé !

Sur ce sujet comme sur les autres la seule issue,

c’est le retrait du projet de loi Blanquer et de la loi sur la transformation de la Fonction publique !

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25 avril 2019

Retrait des lois Blanquer et fonction publique : grève jeudi 9 mai !

Le SNUDI-FO appelle les collègues à la grève jeudi 9 mai pour le retrait du projet de loi Blanquer et du projet de loi fonction publique.
Vous lirez les appels intersyndicaux ci-dessous :
9_mai_appel_intersyndical_greve_unitaire_et_manifestations
Retrait du projet de loi Blanquer ! Ni amendable ni négociable !

Retrait du projet de loi fonction publique qui voudrait remplacer les fonctionnaires par des CDD

et liquider les instances où les syndicats défendent les personnels et les écoles (CAPD, CHSCT, CTSD) !

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4 avril 2019

Menaces sur l'école maternelle

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Communiqué de la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle, de la Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière

Depuis 15 jours, avec l’aide de médias tout acquis à sa cause qui relaient complaisamment ses propos, le ministre Blanquer tente de démentir le fait que sa loi menace l’existence de l’école maternelle publique. Appliquant le vieil adage selon lequel plus le mensonge est gros, plus il a de chance d’être considéré comme une vérité, le ministre va même jusqu’à affirmer que sa loi viserait à renforcer l’école maternelle.

Les faits et les écrits sont têtus

Oui mais voilà, l’article 4 bis est là et bien là.

Art 4 bis de la loi Blanquer

Par dérogation à l’article L.131‐2 du code de l’Education, l’instruction obligatoire peut, au cours des années scolaires 2019‐2020 et 2020 – 2021, être donnée aux enfants de 3 à 6 ans dans un établissement d’accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de 2 ans dit jardin d’enfants.

Le ministre prétend que cet article viserait à permettre aux jardins d’enfants existants de se préparer à la transformation à la scolarité obligatoire dès 3 ans. Il prétend qu’il s’agit d’une mesure transitoire.

De qui se moque le ministre sinon des familles et des enseignants ?

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, un ministre autoriserait des associations privées sans enseignants à se substituer à l’éducation nationale, à ses enseignants pour dispenser l’instruction. Et ce serait pour renforcer l’école de la République ?

Que cela plaise ou non aux bien‐pensants, la dérogation est bel et bien inscrite. C’est la porte ouverte à la remise en cause de l’éducation nationale. C’est la porte ouverte au remplacement des enseignants par des personnels non qualifiés. Mais n’est‐ce d’ailleurs pas ce que prévoit le projet de loi de « transformation de la Fonction publique » en prônant le recours massif à des contractuels en lieu et place des fonctionnaires ? N’est ce pas ce que veut mettre en œuvre le premier Ministre en annonçant la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’État dont font partie les enseignants ?

S’il s’agissait d’une mesure transitoire comme le prétend le ministre, comment comprendre que cela figure dans une loi destinée à réglementer le fonctionnement de l’école pour plusieurs dizaines d’années ?

Il est d’ailleurs assez évident que les deux années mentionnées dans l’article 4 bis ne sont pas des périodes de transition mais des périodes probatoires qui ne demandent qu’à être étendues. Elles ne peuvent qu’ouvrir la porte à la poursuite du transfert de l’école maternelle vers des jardins d’enfants municipaux ou privés.

Alors qu’aujourd’hui c’est près de 98 % des élèves de 3 ans qui sont scolarisés, la volonté ministérielle de rendre obligatoire la scolarisation dès l’âge de 3 ans n’aboutit qu’à attribuer des millions d’euros de fonds publics aux associations privées y compris confessionnelles appelées à se substituer à l’école maternelle publique et à ses enseignants en contraignant les municipalités à mettre un peu plus encore la main à la poche.

D’ailleurs n’est‐il pas édifiant que déjà des associations privées contactent les municipalités pour proposer leur service dans l’accueil des enfants de 3 à 6 ans ? C’est un juteux marché que M. Blanquer est en train de leur ouvrir.

Les familles et les enseignants ne sont pas dupes ils exigent le retrait du projet de loi Blanquer. Ni amendable ni modifiable

M.Blanquer et ses amis ont cependant beau se multiplier dans les médias pour tenter à coup de bobards, de désamorcer la colère des enseignants et des familles, ces derniers ne sont pas dupes. Chaque jour qui passe la colère monte dans ce pays avec une seule exigence : retrait de la loi Blanquer.

Plutôt que de prendre les enseignants et les familles pour des naïfs, le ministre serait bien inspiré d’en tenir compte.

Lundi 1er avril la FNEC FP‐FO a rencontré le ministre Blanquer qui souhaitait que FO modifie sa communication sur son projet de loi. Non seulement la FNEC FP‐FO ne modifie pas communication, mais elle confirme au ministre que le plus court chemin pour retirer les jardins d’enfants est de retirer son projet de loi.

13 février 2019

TOUS en grève le 19 mars 2019

bloggif_5bffdf149fbd1Les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse Unef et UNL appellent l’ensemble des salariés du pays à se mobiliser et à participer à une grève générale et nationale mardi 19 mars 2019. La manifestation à Bourges partira à 10h30 de la place Séraucourt.

Lire ici l’appel fonction publique des fédérations FO, CGT, FSU et Solidaires : public_prive_tous_ensemble_le_19_mars_2019

 Vous trouverez ci-dessous:

- le communiqué du SNUDI FO " Tous dans la grève interprofessionnelle le 19 mars": Communiqué du SNUDI-FO
- une proposition de courrier (modifiable!) aux parents d'élèves: Proposition_courrier_aux_parents

 

13 mars 2019

Projet de loi Blanquer : le dossier de la FNEC-FP FO

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Vous trouverez ci-dessous un dossier complet de 8 pages de la FNEC-FP FO sur le projet de loi Blanquer : des EPSF à la remise en cause de l’école maternelle, en passant par l’obligation d’exemplarité faite aux enseignants ou par les PIAL pour diminuer l’aide aux élèves en situation de handicap... rien n’est acceptable dans le projet de loi Blanquer !

La FNEC-FP FO en revendique le retrait total !

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17 janvier 2019

Nous voulons la satisfaction des revendications, pas un débat !

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La profonde colère qui s’exprime dans tout le pays est le produit des politiques d’austérité, de destruction de toutes les conquêtes sociales, en particulier les services publics, menées par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. Cette colère est légitime.
De l’autre côté, le gouvernement s’enferme dans une dérive autoritaire et son refus de répondre aux revendications. Il décide une fois de plus de « garder le cap », il persiste à vouloir mener jusqu’au bout ses contre‐réformes.

Dans l’Education nationale, comme dans toute la Fonction publique, c’est la poursuite du gel du point d’indice, c’est la suppression de milliers de postes, c’est la remise en cause du statut, c’est l’avalanche de mesures régressives.
Pour tenter d’instrumentaliser la colère qui monte de partout, le président Macron organise son « grand débat national ». Pour la FNEC FP‐FO, l’heure n’est pas de participer à cette mascarade dont le seul objectif est de cautionner le gouvernement actuel sans aucun résultat pour les salariés.

Le rôle du syndicat n’est pas de servir la soupe au gouvernement !

Le rôle du syndicat, plus que jamais, est de défendre les intérêts matériels et moraux des salariés.
Le Président et son gouvernement n’ont pas à nous dicter ce que l’on doit revendiquer ou non. De même qu’ils n’ont pas à nous dire quand et où nous pouvons manifester. De ce point de vue, les mesures liberticides annoncées par le 1er Ministre pour « cadrer » les manifestations sont inacceptables. Attachée aux libertés démocratiques, la FNEC FP‐FO condamne sans aucune réserve la répression et les violences commises, sur ordre, à l’encontre des gilets jaunes et des lycéens.


Nous ne nous laisserons pas intimider, nous ne nous laisserons pas instrumentaliser.


Alors que le gouvernement est fragilisé, la FNEC FP‐FO considère que l’heure est à amplifier le rapport de force et à l’étendre pour le faire lâcher.
C’est le moment d’engager la mobilisation dans les services, les écoles, les établissements pour arracher les revendications : pour l’augmentation des salaires, l’arrêt des suppressions de postes et des contre‐réformes (baccalauréat, lycée, Parcoursup…)
Le collectif des Stylos Rouges a demandé à nous rencontrer. La FNEC FP‐FO a répondu favorablement. Nous sommes disponibles pour l’action commune à tous les niveaux pour faire aboutir les revendications.
La FNEC FP‐FO appelle les personnels à se réunir en Assemblées Générales, à établir les revendications, à discuter de l’action efficace, de la grève pour gagner, posant la question de sa reconduction. Personne ne veut des journées d’action sans lendemain.

Communiqué FNECFP FO du 15/01/2019

10 janvier 2019

le SNUDI-FO obtient le paiement du bon taux pour tous !

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Heures supplémentaires des PE en collège : le SNUDI-FO obtient le paiement du bon taux pour tous !

 

Le SNUDI-FO a saisi l'administration à plusieurs reprises concernant le paiement des heures supplémentaires des professeurs des écoles en collège (accompagnement éducatif, devoirs faits...).

Le taux appliqué depuis des années à certains collègues était erroné, basé sur le statut et non sur l'affectation.

Le taux des HSE est en effet basé sur les obligations de service liées aux affectations : un PE en collège doit 21h. Son taux d'heure supplémentaire est donc plus élevé.
Nous avons argumenté auprès des services du Rectorat qui viennent de confirmer notre analyse et vont adresser une note rectificative aux chefs d'établissement.

Grâce à l'intervention du SNUDI-FO, les collègues que nous avons défendus vont ainsi recevoir des centaines d'euros de rattrapage.
10 janvier 2019

Lettre ouverte au Ministre de l'Education Nationale

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Monsieur le Ministre,

Nous sommes consternés par vos récentes déclarations.

Vous dites avoir « la plus grande écoute et la plus grande estime pour les enseignants de France, et ils le savent.

Je pense que c’est même ma marque de fabrique depuis que je suis arrivé. »

Vous dites œuvrer à « l’école de la confiance ».

Vous affirmez : « les choix budgétaires que j’ai fait vont dans le sens d’une amélioration du pouvoir d’achat des professeurs ».

Vous ne pouvez l’ignorer, monsieur le Ministre, les personnels de votre ministère, de toutes catégories, comme tous les fonctionnaires, se sentent méprisés, abandonnés. Nous vous l’avons redit par courrier et en audience en décembre.

Ni les heures supplémentaires, ni l’évolution des carrières au mérite, ni l’addition de primes, ni le miroir aux alouettes du protocole PPCR ne compensent l’effondrement du pouvoir d’achat subi depuis des années.

Nous exigeons, monsieur le Ministre, à nouveau l’ouverture immédiate de négociations salariales sur l’augmentation de la valeur du point d’indice ainsi que sur une vraie revalorisation des grilles.

Ce que votre gouvernement a dû concéder face à la mobilisation des agents du ministère de l’Intérieur, par la négociation, doit être étendu à l’ensemble des agents publics.

Vous affirmez que les réformes que vous mettez en œuvre dans l’Education nationale suscitent l’adhésion des personnels.

Alors même que les enseignants et tous les personnels sont épuisés par les réformes successives qui éclatent le cadre national de l’école de la république et dégradent les conditions de travail.

Vous supprimez 2 650 postes de personnels enseignants dans le secondaire pour 40 000 élèves supplémentaires à la rentrée 2019, vous supprimez 400 postes de personnels administratifs, vous ne créez pas les milliers de postes nécessaires dans l’enseignement élémentaire.

Voilà la réalité crue de vos réformes.

Ce qui est nécessaire, ce que veulent les personnels, le dégel du point d’indice, c’est la création massive de postes. Vos réformes ne sont pas les nôtres :  lycée, bac, voie professionnelle, vous devez les suspendre et ouvrir des négociations avec les organisations syndicales.

Il y a urgence, Monsieur le Ministre. Une nouvelle fois, nous condamnons vos propos et décisions de répression contre les lycéens et étudiants qui avec raison, remettent en cause l’application de la réforme du lycée, du bac et Parcoursup qui instaure la sélection pour l’entrée à l’université.

Nous n’accepterons aucune remise en cause à la liberté de manifester, tout comme nous n’accepterons aucune remise en cause à la liberté d’expression des fonctionnaires, garantie par l’article 6 du statut de la fonction publique.

Il n’y a d’autre voie que d’ouvrir de sérieuses discussions pour répondre aux revendications.

Comme tout le gouvernement, vous restez sourd au profond mouvement qui s’exprime dans les écoles, les lycées, les établissements et les services par des grèves, manifestations et motions et aussi à travers la mobilisation des « gilets jaunes » et aussi des « stylos rouges ».

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, à nouveau, et publiquement nous vous demandons d’ouvrir immédiatement des négociations sérieuses sur la base des revendications des personnels.

  • L’arrêt de toutes les politiques d’austérité donc l’augmentation immédiate des traitements par le déblocage de la valeur du point d’indice et l’abandon de la réforme des retraites
  • L’abandon des réformes qui mettent à mal les statuts, fragilisent l’égalité républicaine et suppriment des postes (Parcoursup, réforme du baccalauréat et du lycée, fusion des académies, projet de loi « Ecole de la confiance »)
  • Le maintien de tous les services et de tous les établissements, de toutes les missions et de tous les personnels, la création des postes nécessaires et aussi des postes spécialisés et postes nécessaires pour les élèves à besoins particuliers
  • Le réemploi de tous les personnels précaires et un vrai plan de titularisation des agents non-titulaires sur emploi statutaire
  • Le recrutement massif de médecins de prévention fonctionnaires d’Etat, afin que le Ministère se mette en conformité avec les obligations réglementaires. Nous demandons que soient revues à cette fin les grilles salariales des médecins de prévention.

Cette négociation est une demande immédiate et nous ne nous contenterons pas d’une concertation où il n’y a rien à négocier. Notre Fédération a déposé un préavis de grève national à compter du 7 janvier.

Les personnels s’expriment, ils se réunissent en heures d’informations syndicales, ils se réunissent en assemblées générales, ils multiplient les initiatives, les pétitions, les motions, les grèves.

Ils attendent des réponses, des discussions sérieuses, sur leurs revendications.

Il y a urgence.

 Hubert Raguin,

Secrétaire général de la FNEC FP-FO

10 octobre 2018

Remise en cause du droit syndical par certains IEN du Cher !

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Des enseignants de certaines circonscriptions nous font remonter qu’ils ont reçu un avis défavorable sur le fait d’imputer les 3 heures d’une Réunion d’Information Syndicale organisée par le SNUDI-FO18 sur un temps de formation (animation pédagogique) ce qui au regard des textes est une entrave à l’exercice du droit syndical. Nous sommes d’autant plus surpris que cela n’a jamais été demandé auparavant. Nous souhaitions rappeler quelques textes sur nos droits auxquels nous sommes tant attachés.

  • Arrêté du 29 août 2014, circulaire 2014-120 du 16 septembre 2014

 La circulaire 2014-120 du 16 septembre 2014 stipule que « Dans le cadre de la réorganisation des obligations réglementaires de service des enseignants du premier degré, si les RIS ont vocation à s'imputer sur l'enveloppe des 108 heures consacrées par les enseignants à des activités autres que d'enseignement, il convient de concilier le souci d'assurer la continuité de la prise en charge des élèves avec le droit à l'information syndicale en veillant à préserver le temps consacré aux activités pédagogiques complémentaires (APC). »

 Les enseignants peuvent donc déduire les heures de réunion d’information syndicale des heures d’animations pédagogiques ou de concertation, celles-ci faisant partie de l’enveloppe des 108 heures.

Aucun collègue n'a à subir des injonctions ou pressions hiérarchiques transmises par mail visant à entraver l'exercice du droit individuel à l'information syndicale.  Le SNUDI-FO18 a écrit en ce sens au DASEN pour lui signaler ces faits. Nous attendons sa réponse.

Jamais le SNUDI-FO18 ne se laissera ni intimider ni entraver dans son action d’information et de défense des personnels. Il agira face à ces pratiques non réglementaires comme le commande toute opposition au droit syndical, le premier des droits, celui qui permet de défendre tous les autres!

droitsyndical

3 octobre 2018

Elections professionnelles du 29 novembre au 6 décembre 2018

unnamedVoter, c’est choisir pour 4 ans qui va vous représenter dans les instances consultatives pour le mouvement, les promotions, la formation, …

Le SNUDI-FO18 et sa fédération la FNECFP-FO ont besoin de vous pour continuer à vous aider efficacement quand vous nous sollicitez. C'est bien notre capacité à faire valoir les revendications qui est en jeu, pour la défense du statut général et des statuts particuliers, pour résister aux contre-réformes gouvernementales.

Par exemple,plus de 85% des communes ont retrouvé la semaine de 4 jours. le SNUDI-FO n'y est pas pour rien!

Par ailleurs, le SNUDI-FO, syndicat non signataire du protocole PPCR, exige l’abandon de l’évaluation PPCR  (rendez-vous de carrière, accompagnement…), un pourcentage de promus à la hors-classe au moins égal à celui du 2nd degré (17%), la possibilité d’évolution à la hausse des appréciations des inspecteurs d’académie.

  En votant pour nous, vous exigerez notamment pour notre département :

  • l’amélioration des conditions de travail des directeurs : STOP à l'augmentation constante des tâches administratives !
  • une véritable formation continue choisie: STOP aux formations imposées !
  • la création de postes nécessaires au bon fonctionnement de nos écoles: STOP aux classes surchargées : Pas plus de 25 élèves par classe !
  • la prise en compte immédiate des notifications MDPH: STOP aux conséquences de l’inclusion scolaire systématique tant pour les conditions de travail des enseignants que pour les conditions d’apprentissage des élèves.
  • une véritable médecine de prévention: STOP au manque de moyens qui ne peut justifier la remise en cause du droit à la médecine de prévention pour tous!

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3 octobre 2018

Données informatiques des évaluations CP/CE1 hébergée chez Amazon : le SNUDI-FO écrit au ministre

P​our le SNUDI-FO, la confidentialité des données hébergées par la société Amazon n’est pas garantie. Or il s’agit de données confidentielles concernant des élèves pour lesquelles nous sommes astreints à une obligation de secret professionnel.

Vous trouverez ci-dessous le courrier du SNUDI-FO au ministre. Le SNUDI-FO ​18 a également écrit à l’IA sur cette question.

"Nous nous sommes déjà adressés à vous au sujet des évaluations CP/CE1 dont la passation et la saisie des résultats ne peuvent, pour nous, revêtir de caractère obligatoire. Nous vous avons communiqué les différentes prises de position sur ce sujet prises par notre organisation et d’autres organisations syndicales.

De nouvelles informations rendent public que le Ministère a choisi pour héberger le site reperes.cp-ce1.org la société Amazon, société poursuivie il y a encore quelques mois pour fraude fiscale par les services du ministère des finances. Début juillet, un projet de recherche européen indiquait que les politiques de confidentialité d’Amazon posaient problème et enfreignaient des dispositions du règlement sur la protection des données. Le fait que le serveur d’hébergement de l’ensemble des résultats se trouve à Dublin, en Irlande, ne contribue pas à rassurer nos collègues sur l’utilisation qui pourrait être faite des données.

Rappelons que les résultats scolaires de chaque élève sont confidentiels et que les enseignants sont astreints à une obligation de secret professionnel sur ce plan.

Dans une telle situation, vous comprendrez les nombreux doutes et inquiétudes légitimes de certains collègues.

Nous demandons donc à nouveau la suspension du dispositif d’évaluation CP/CE1 et rappelons que, pour le SNUDI-FO, les enseignants ne sauraient être tenus d’utiliser ces évaluations de manière systématique et d’en saisir le résultat sur le site reperes.cp-ce1.org

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28 mars 2018

Passage à la hors-classe version PPCR : toujours plus d’arbitraire !

- pas de dossier de candidature à remplir

 

Passage à la hors-classe version PPCR : toujours plus d’arbitraire !
La note de service sur l’avancement à la hors classe des professeurs des écoles au titre de l’année 2018 est parue le 19 février. Cette note de service détermine les modalités d’accès à la hors-classe, modifiées en raison de la mise en place de PPCR (Parcours professionnels carrières et rémunérations). Au vu de cette note de service, FO se félicite une nouvelle fois de ne pas avoir signé PPCR* !

Quels sont les professeurs des écoles qui peuvent en théorie accéder à la hors-classe au 1er septembre 2018 ?
Ce sont tous les professeurs des écoles qui comptent, au 31 août 2018, au moins deux ans d’ancienneté dans le 9ème échelon de la classe normale, c’est-à-dire tous les PE qui ont atteint le 9ème échelon au plus tard le 31 août 2016.
Les PE au 9ème échelon qui connaissent cette année leur rendez-vous de carrière du 9ème échelon ne sont pas promouvables cette année. Ils seront promouvables l’an prochain.

Comment seront départagés les enseignants ?

Un barème est mis en place avec deux critères :
1) La « valeur professionnelle » de l’agent établie par l’inspecteur d’académie en fonction de « l’investissement professionnel »…
L’inspecteur d’académie attribuera une appréciation à chaque collègue :

Pour établir cette appréciation, l’IA s’appuiera sur :
- La note au 31 août 2016 (ou au 31 août 2017 pour les situations particulières)
- Un avis formulé par l’IEN (très satisfaisant, satisfaisant, à consolider), l’avis « très satisfaisant » étant réservé aux enseignants les plus « remarquables » !
La FNEC-FP FO a dénoncé le caractère subjectif et totalement arbitraire de cette appréciation. Une preuve de plus que PPCR, c’est le fait du prince !

2) L’ancienneté comptée à partir de la 2ème année du 9ème échelon


Exemple : un collègue ayant 3 ans d’ancienneté dans le 10ème échelon et jugé « satisfaisant » par l’inspecteur d’académie aura 130 points (50 points d’ancienneté et 80 points de valeur professionnelle)

Aucune possibilité, aucun recours pour améliorer son « appréciation »… qui restera gravée dans le marbre !
La note de service indique : « l’appréciation qui sera portée cette année (…) sera conservée pour les campagnes de promotion ultérieures si l’agent n’est pas promu au titre de la présente campagne. »
En clair, si cette année l’inspecteur d’académie estime qu’un enseignant est « à consolider », conséquence de sa note et/ou de l’avis qu’a porté sur lui l’IEN… cet enseignant restera « à consolider » toute sa carrière, quoi qu’il se passe !
Lors du groupe de travail sur cette note de service, les représentants du ministre ont même ajouté que les appréciations relevaient d’une « prérogative exclusive de l’administration » et « qu’elles n’étaient pas susceptibles de recours ».

Donc aucune solution, aucun recours en cas de mauvaise appréciation : pénalisés pour des années, certains collègues se verront quasiment interdire l’accès à la hors classe du fait de l’appréciation de l’inspecteur d’académie ! Merci PPCR !

Pas un seul collègue promu de plus que l’an dernier !
Les représentants du ministère ont précisé que le nombre de promus serait égal à celui de l’an dernier. Pour FO, le compte n’y est pas, d’autant plus que dans le 1er degré, de nombreux enseignants partent toujours à la retraite sans même avoir atteint la hors-classe. Le ministère a convenu que ce phénomène allait encore durer plusieurs années : « il n’est pas possible de rattraper le retard accumulé » a indiqué la représentante du ministère.

Contrairement à ce qu’ont affirmé les syndicats ayant ratifié PPCR, ce protocole ne garantit donc aucunement le déroulement de la carrière sur deux grades, la classe normale et la hors classe. Les PE, avec un taux de passage inférieur aux autres corps d’enseignement, restent toujours les grands sacrifiés de la hors-classe !


*FO, la CGT et Solidaires n’ont pas signé PPCR au contraire de la FSU, de l’UNSA et de la CFDT

15 avril 2018

DIRECTION D’ECOLE : LA COUPE EST PLEINE LES REVENDICATIONS DOIVENT ÊTRE SATISFAITES

La pétition lancée il y a quinze jours par le SNUDI-FO bat son plein dans le Cher, comme dans les autres départements.

Continuez comme de nombreux collègues à signer la pétition en ligne. ► Pétition en ligne en cliquant sur ce lien

"Que dire, si ce n'est que je passe en moyenne dans ma classe 46 heures par semaine!"

"Particulièrement favorable au transfert de la rédaction du PPMS aux mairies."

"Le PPCR ne tient pas du tout compte de notre statut."

Voici les premiers échos des directeurs du Cher qui ne demandent qu’à être complétés par d'autres. La pétition Direction d’école que le SNUDI-FO ira porter au ministre s’adresse à tous les PE au nom de la défense du statut des PE et contre sa dislocation qu’entrainerait un statut spécifique des directeurs.

logosnudi-fo18 (2)Pétition en ligne en cliquant sur ce lien

Conséquence directe des dernières contre-réformes touchant l’école publique, la charge de travail des directeurs d’école ne cesse de s’alourdir :

► la suppression de milliers de postes d’EVS –aide à la direction, en plus de jeter des milliers de salariés en situation précaire au chômage, a considérablement détérioré les conditions de travail des directeurs ;directeur98
► les tâches découlant de l’inclusion scolaire systématique se multiplient : convocation, organisation et compte rendu des équipes éducatives, transmission des GEVASCO, organisation de l’emploi du temps des AESH ou AVS, participation aux équipes de suivi, rédaction d’IP parfois source de tensions avec les parents…Moyenne
► les mesures dites de sécurité renforcée (Vigipirate, PPMS incendie, PPMS Attentat intrusion, PPMS risques majeurs) imposent aux directeurs de mettre en place des protocoles alors qu’ils n’en n’ont pas les compétences ;
► même si l’on peut se féliciter que la plupart des écoles (+ de 80 %) reviennent à la semaine de 4 jours, les PEdT demeurent. Les directeurs subissent de plein fouet les conséquences de la territorialisation de l’École : ingérence dans l’école des élus locaux, multiplication des réunions de concertation avec les mairies pour l’organisation du périscolaire…
► le développement des applications (ONDE, LSUN, AFFELNET, IDEAL…) contraint les directeurs à sans cesse s’adapter et utiliser des outils toujours plus chronophages, parfois sans même disposer d’un ordinateur récent ou d’une connexion internet dans leur bureau !
► la liaison école-collège et les dispositifs REP+ multiplient contraintes et réunions institutionnelles.

Dans le même temps, le ministère et les inspecteurs d’académie multiplient les groupes de travail sur la « simplification des tâches des directeurs » qui ne répondent en rien aux revendications des directeurs. Pire encore, loin de viser à alléger les tâches de direction, ces réunions visent à organiser les missions des directeurs de manière différenciée suivant les académies, remettant ainsi en cause la réglementation nationale reposant sur le décret de 1989. Plus ces groupes de travail se déroulent, plus les conditions de travail se dégradent !
Dans cette situation, ce n’est pas un statut de l’école et/ou du directeur qui pourrait, comme par magie, créer les postes nécessaires pour améliorer le régime de décharge ou attribuer une aide à la direction par école. Bien au contraire, un tel statut ne pourrait aboutir qu’à regrouper des écoles dans des établissements locaux d’enseignement avec un seul super-directeur, isolé de ses collègues et soumis encore plus à la tutelle des collectivités locales et du ministère.

Le SNUDI-FO réaffirme que le directeur est un professeur des écoles qui n’a pas vocation à devenir la courroie de transmission du ministre voire des élus locaux pour faire passer les contre-réformes auprès des adjoints.


Le SNUDI-FO n’accepte pas la dégradation continue des conditions de travail des directeurs. Le SNUDI-FO va demander audience au ministre Blanquer pour porter les revendications ci-dessous, en premier lieu celle de l’abaissement significatif du seuil d’attribution des décharges, seuil qui demeure largement insuffisant et ne permet pas aux directeurs de remplir correctement leurs missions.
Il invite à signer massivement la pétition que le syndicat ira porter au ministre.

l’abaissement significatif du seuil d’attribution des décharges de service et le maintien intégral et l’extension des cadres départementaux plus favorables ;
la prise en compte de toutes les classes dans le calcul des décharges de direction, y compris les CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire ;
une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous ;
une aide administrative pour chaque directeur avec des emplois statutaires de la Fonction publique;
la tenue de toutes les réunions durant le temps scolaire avec le remplacement du directeur par un titulaire remplaçant ;
le transfert de la responsabilité de la rédaction des PPMS aux mairies, dans le cadre du plan communal de sauvegarde ;
le rétablissement du cadre national de l’école publique et l’arrêt des processus de territorialisation, afin de préserver les directeurs comme leurs adjoints des ingérences et pressions locales ;
le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeurs.

 

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15 mars 2018

Avec PPCR, un taux de 14 % ne règle rien: il cache la misère !

logosnudi-fo18 (2)Depuis plusieurs années, le SNUDI-FO revendique un taux de passage à la hors classe des PE d’au moins 15%. Depuis deux ans, le taux est passé de 4 à 5,5%.

Contrairement à ce qu’affirment les défenseurs de PPCR, le passage à la hors-classe pour tous reste un mythe !

Tous les PE à la hors classe avant la retraite: un effet d’annonce sans réalité!

Avec PPCR, que FO dénonce depuis sa parution, le ministre a fait valoir que tous les PE accéderaient à la hors classe avant leur départ en retraite. Le 5 mars 2018, la DGRH a indiqué que le nombre de promus PE à la hors classe serait au moins le même qu’en 2017. Le pourcentage, encore en cours d’arbitrage, pourrait atteindre 14%…

Le SNUDI-FO a été entendu, pour autant dans le cadre de PPCR même si un taux de 14 % était effectif, cela ne règlera rien.

Le compte n’y est pas et rien n’est garanti pour l’avenir!

Un nombre de PE promus à la hors classe qui n’augmentera pas!

Rappelons qu’avec PPCR la plage d’appel qui permet de postuler à la hors classe est passée du 6ème au 9ème échelon de la classe normale, soit une diminution de 60% du nombre de PE promouvables. Ainsi le taux de 5,5% appliqué à 100 PE éligibles donne 5,5 PE promus. Avec PPCR, le nombre d’éligibles est réduit de 60%. Le taux de 14% s’appliquera donc à 60 PE éligibles et donnera 5,6 PE promus pour 100 éligibles. De plus, le pourcentage des 14% ne concerne que l’année 2018 sans aucune garantie de reconduction.

Au mieux, avec le taux de 14%, le nombre de promus de 2018 sera égal à 2017 sans garantie de reconduction pour 2019. Où est le progrès tant vanté par les partisans de PPCR? Dans cette situation, un nombre important de PE partiront à la retraite sans même avoir atteint la hors classe.

Avec PPCR, c’est l’évaluation à la tête du client qui est le critère dominant contre l’ancienneté tant pour la hors classe que pour la classe exceptionnelle

Le «barème» de la hors classe privilégie largement, à l’instar de la classe exceptionnelle, l’appréciation portée au 3ème rendez-vous de carrière. Au moment où les CAP examinent les promotions à la classe exceptionnelle, chacun peut constater que l’avancement de grade dépend désormais de l’« expérience et investissement professionnel, carrière remarquable…» sans rapport avec l’enseignement. Et les conséquences se font sentir directement.

Ainsi, dans un département, seuls les PE ayant obtenu une appréciation du type «fait preuve de loyauté vis-à-vis de l’institution» – «loyauté sans faille pour l’Éducation nationale» – «fait preuve d’une grande loyauté à chaque instant.» obtiennent la classe exceptionnelle. Dans un autre département, un collègue n’ayant pas participé au rendez-vous de carrière dans le cadre du nouveau protocole est promu d’office au détriment de tous les autres qui ont subi l’évaluation PPCR. Pourtant comme si cela ne suffisait pas, un rapport de la Cour des comptes du 21 février sur «l’évaluation des enseignants» déplore que «le critère de l’ancienneté demeure très prégnant».

Les avis négatifs définitifs jusqu’à la fin de la carrière et sans aucun recours!

Dans ces conditions, l’ensemble des PE promouvables à la HC en 2018 passe à la moulinette de l’appréciation PPCR pour accéder à la hors classe. Or «l’appréciation sera conservée pour les campagnes de promotion ultérieures si l’agent n’a pas été promu». De plus, elle relève d’une «prérogative exclusive de l’administration» et «qu’elles n’étaient pas susceptibles de recours». Confronté à une mauvaise appréciation à l’entretien de carrière: les PE n’auront aucune solution, aucun recours Pénalisés pour des années jusqu’au départ à la retraite, les PE n’ont donc aucune garantie de passer un jour hors classe !

La promesse d’un déroulement de carrière sur deux grades avant la retraite (classe normale et hors classe) n’est donc non seulement pas garantie mais il s’agit d’un leurre pour justifier les baisses de salaires que subissent la grande masse des enseignants.

C’est pourquoi le SNUDI-FO, avec la FNEC FP-FO et la FGF-FO, revendique l’abandon de PPCR, et le retour à un avancement de carrière basé essentiellement sur l’ancienneté.

ASSEZ DE L’AUSTÉRITÉ

AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES ET DU POINT D’INDICE POUR TOUS LES FONCTIONNAIRES

Tous en grève le 22 mars

 

16 février 2018

Carte scolaire: La FNEC-FP-FO a voté contre

 

Petitlogosnudi-fo18 (2)eCarte scolaire:

La FNEC-FP-FO a voté contre la carte scolaire qui engendre cette année : 19 fermetures définitives, 8 fermetures révisables contre 4 ouvertures et 1 conditionnelle.

 Le SNUDI-FO18 a fait part de son inquiétude eu égard aux besoins réels sur le terrain évoqués par nos collègues.

Certes la situation démographique du Cher est difficile mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons cautionner pour notre département rural une telle vague de fermetures.

Si nous apprécions qu’il n’y ait aucune fermeture prononcée en REP, en REP+, cette amélioration ne bénéficiera pas aux écoles en milieu dit « ordinaire » qui ont bien souvent des conditions d’enseignement difficiles.

Les conditions de travail pour nos collègues se dégradent. Il n'est pas rare désormais de voir des classes allant jusqu’à 30/32 élèves.

Le SNUDI-FO18 a rappelé ses revendications : le maintien des moyens d’enseignement dans toutes les écoles, pas une classe au-dessus de 25 élèves.

  Vote carte scolaire :         UNSA             4 votes « abstention »

                                 FSU                5 votes « contre »

                                FO                  1 vote « contre »

 

Rythmes scolaires

  Lors de ce ctsd, nous avons réaffirmé notre opposition à cette réforme. Nous avons rappelé nos revendications à ce propos, à savoir 4 jours pour tous avec une norme nationale.

 En effet, le bilan de la réforme, tiré sur le terrain par ceux qui travaillent au plus près des élèves, est désastreux : confusion entre le scolaire et le périscolaire au sein des écoles qui impacte fortement l'enseignement, élèves excités par les NAP, journées et semaines de collectivité encore plus longues, activités NAP redondantes avec des activités proposées en classe, fatigue des enseignants et des élèves, jeudi "jour noir de la semaine" avec chutes, pleurs, énervements, indisponibilité des élèves.

  OUI, PLUS QUE JAMAIS:

  Nous confirmons notre exigence d’abrogation des décrets Peillon, Hamon et a fortiori du décret Blanquer. Cette exigence s’impose d’autant plus que paradoxalement, à la rentrée 2018, ce seront près de 80 % des communes qui, en décidant de revenir au régime des 4 jours,dérogent à la règle fixée par le décret officiel d’organisation de la semaine scolaire sur 4 jours et demi qui ne concerne plus que 20 % des communes.

 Le SNUDI-FO18 considère que cette situation démontrant le rejet quasi-généralisé du décret Peillon, devrait conduire le ministre de l’Éducation nationale à décider de généraliser le retour à la semaine des 4 jours pour qu’elle redevienne la norme sur tout le territoire afin de faire valoir l'intérêt des enseignants face à leurs conditions de travail, les élèves face aux apprentissages et l'Ecole de la République face à la territorialisation imposée par ces décrets.

C'est dans ce cadre de volonté d'un retour à une Ecole Républicaine, gratuite, égalitaire sur tout le territoire français, pour la défense du Statut de fonctionnaire d'Etat, que nous vous avons demandé à Monsieur le Directeur Académique que toutes les demandes de retour à 4 jours soient accordées.

Carte scolaire 2018

 

7 février 2018

Direction d’école Dégradation des conditions de travail, territorialisation, STOP! La coupe est pleine !

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Partout la mise en place des dispositifs « 100 % réussite » (souvent non comptabilisés comme des classes pour les décharges de direction) est le prétexte à une vague de fermetures de classes et de postes. Comme l’ensemble des PE, les adjoints chargés de direction subissent ces suppressions de postes qui alourdissent les effectifs des classes, conduisent à une multiplication des fusions d’école qui réduisent le nombre de postes de directeurs et augmentent mécaniquement la charge de travail de chacun, remettent en cause les remplacements, rendant la gestion des écoles de plus en plus difficile.

Des tâches en constante augmentation

 Dans le même temps, loin d’améliorer la situation des directeurs, les « groupes de travail sur la simplification des tâches » ont abouti, dans les faits, à une augmentation (différenciées suivant les départements) de leurs tâches : PPMS, AFFELNET, rédaction des déclarations d’incident, des informations préoccupantes, convocation, organisation et compte rendu des équipes éducatives, participation aux équipes de suivi, réunions de liaison avec le collège, rédaction des projets d’école, transmission des convocations et des feuilles de paye, autorisations de sortie…

AAD supprimés, décharges insuffisantes !

A cette situation s’ajoutent :

– la suppression des milliers de contrats aidés que sont les AAD jetant les uns à la rue et plaçant les directeurs dans l’impossibilité de remplir leur mission de bon fonctionnement de l’école ;

– la suppression des cadres départementaux de décharges (plus favorables que la norme nationale) acquis dans certains départements par la mobilisation des enseignants et leurs organisations syndicales, comme c’est le cas dans le Val-de-Marne, alors que partout les décharges sont insuffisantes.

Non au statut d’école autonome et à son directeur-chef d’établissement

 Aucune modification de la formation des directeurs ne permettra de réduire leur surcharge de travail... ne compensera le manque de décharges et la disparition des AAD qui sont les raisons majeures de la situation insupportable des directions d’école.

Pour le SNUDI-FO aucune expérimentation, aucun statut de l’école et/ou du directeur ne donnera les postes nécessaires, ni ne mettra fin à la tutelle grandissante des collectivités territoriales dans l’école, bien au contraire ils placeraient le directeur sous la tutelle directe des élus politiques. Le directeur doit rester un adjoint chargé de direction. Il ne doit pas être isolé de ses collègues et devenir responsable de faire appliquer, par les enseignants, les exigences des collectivités locales.

L’urgence est de mettre fin au processus de territorialisation de l’école publique largement mis en œuvre avec les décrets sur les rythmes (Peillon/Hamon et Blanquer) et la loi de refondation, qui visent à transférer l’école publique et les enseignants aux collectivités territoriales.

La situation des directeurs, et de l’école publique par voie de conséquence, nécessite de mettre fin aux rythmes scolaires fixés localement par les élus politiques et fluctuants d’une commune à l’autre (4 jours pour tous !). De mettre fin également aux PEdT, à l’autonomie rampante des écoles, à l’ingérence des élus et que soit respecté le cadre juridique actuel : décret de 89 et statut des PE qui doivent rester fonctionnaires de l’État.

Pour FO, il faut prendre des mesures d’urgence ! à commencer par supprimer tout ce qui est inutilement et/ou indûment chronophage pour nos collègues :

  • Le seuil d’attribution des décharges de service doit être abaissé et les cadres départementaux plus favorables doivent être maintenus intégralement et étendus.
  • Les postes d’Aide Administrative aux Directeurs doivent être maintenus et rétablis.
  • L’inscription des élèves relève de la responsabilité des mairies et doit être assurée et renseignée par les services municipaux par l’intermédiaire d’« ONDE ». Les inscriptions en 6e doivent être gérées par la DSDEN et les collèges avec AFELNET. Cette charge ne peut donc pas incomber aux directions d’écoles !
  • PPMS : la responsabilité de leur rédaction doit être transférée aux mairies, dans le cadre du Plan Communal de Sauvegarde (loi n° 2004-811 du 13 août 2004).
  • Toutes les réunions (équipes éducatives, de suivi, réunion avec mairie, avec IEN...) doivent se tenir pendant le temps scolaire et non plus hors temps scolaire comme c’est le cas la plupart du temps. Des moyens en TR doivent être prévus pour remplacer les directeurs et les adjoints dans leur classe pour la tenue de ces réunions, les directeurs qui n’ont qu’une décharge partielle ne doivent plus voir ce temps accaparé par des réunions.
  • Une note de service ministérielle doit déterminer la conduite à tenir quand le directeur est en classe et qu’un élève seul, ou toute autre personne habilitée à entrer dans l’école pendant le temps scolaire ou par nécessité absolue, se présente au portail de l’école.
21 décembre 2017

Jour de carence : c’est reparti à partir du 1er janvier !

2logo_fnecL'Assemblée nationale a adopté, dans le cadre du budget d’austérité 2018, le rétablissement d'un jour de carence dans la Fonction publique en cas d'arrêt maladie, sous couvert d’une «égalité» privé/public*, argument déjà avancé par le gouvernement Fillon en 2012, et pour «mettre fin aux petits arrêts maladie qui désorganisent les services».

Hormis les congés de longue maladie, longue durée ou accident du travail, tous les fonctionnaires et contractuels se verront systématiquement supprimer un jour de salaire dès le premier jour de leur arrêt de travail et cela à chaque arrêt maladie.

Il s’agit là, d’une remise en cause des garanties statutaires et notamment de l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 qui permet le maintien de l’intégralité du traitement pendant 3 mois, en cas de maladie ordinaire, à compter du 1er jour de maladie.

Avec sa fédération de fonctionnaires, la FNEC FP-FO dénonce les orientations gouvernementales qui visent à réaliser des économies sur le dos de tous les salariés, qui sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir accéder aux soins dans le cadre d’un gel des salaires et d’une privatisation rampante de la Sécurité sociale. C’est bien une attaque contre les garanties et protections collectives et individuelles qui est en marche.

Selon une récente étude de l'Insee, si le jour de carence appliqué en 2012 et 2013 a réduit les absences pour raisons de santé de deux jours, il a augmenté celles de longue durée pour les agents de l'Etat. Toujours selon l’Insee, le coût fixe dû au jour de carence a pu amener certains fonctionnaires "connaissant un problème de santé" à "hésiter à s’arrêter de travailler pour se soigner". Mais leur état de santé se serait "dégradé" ce qui les a conduits "in fine à des arrêts plus longs".

A partir du 1er janvier 2018, chaque agent perdra donc la totalité de sa rémunération le premier jour de son congé maladie, soit 1/30 de son traitement, mais aussi 1/30 de ses primes et indemnités. Un agent à temps partiel perdra de façon proratisée.

Au lieu de sanctionner les fonctionnaires, le gouvernement ferait mieux de se pencher sur ses responsabilités d’employeur en matière de médecine de prévention, car en ce domaine, comme dans d’autres par ailleurs, le constat est terrible : peu ou pas de médecins de prévention, peu ou pas de reconnaissance en maladie professionnelle. Par exemple, les personnels, qui dans le cadre de leurs missions sont en contact avec le public, auront bien dû mal à faire reconnaître leur congé en maladie professionnelle.

 Comme en 2012, la FNEC FP FO demande l’abrogation de ce jour de carence.

*Egalité privé-public?
Dans le privé, où troisjours de carence sont imposés, l'employeur compense souvent la perte de rémunération.
C'était ainsi le cas pour "deux tiers" des salariés en 2009, selon l'Insee. Dans tous les cas, ce sont les salariés qui trinquent !

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21 décembre 2017

LSUN: un nouvel arrêté du ministère !

De nombreux collègues ont perdu de multiples heures ces derniers jours à tenter de renseigner en ligne, sans succès, le LSUN afin de répondre aux demandes de leur hiérarchie.

Rappelons que depuis un an les pressions diverses s’exercent sur les collègues pour qu’ils utilisent ce logiciel. Les directeurs d’école ont même reçu des flyers ministériels à distribuer aux parents d’élèves à ce sujet.

Pourtant un arrêté paru le 24 octobre 2017 nous apprend qu’avant cette date le Ministère de l’Education Nationale n’avait pas d’autorisation pour mettre en place le traitement informatisé LSUN. Antérieurement à la parution de cet arrêté le ministère ne disposant pas d’autorisation pour mettre en œuvre LSUN, de fait, les consignes et incitations données aux collègues avant cette date n’étaient pas réglementaires. Elles exposaient les collègues à des difficultés importantes en cas de plainte des familles puisque les données confidentielles concernant leur enfant étaient enregistrées dans un traitement informatisé ne disposant pas d’autorisation légale !

Précisons que cet arrêté ne rend pas l’utilisation de LSUN obligatoire. A ce propos, rappelons que la note de la DGESCO adressée le 1er décembre 2016 à tous les enseignants d’écoles élémentaires précise : « Les bilans périodiques peuvent être renseignés directement dans l’application nationale Livret Scolaire Unique (LSU) ou bien dans toute autre application, si vous en utilisez déjà une à cette fin. (…) Si vous avez retenu la solution d’une autre application, vous pourrez à partir de celle-ci transférer les éléments constitutifs des bilans périodiques dans l’application nationale Livret Scolaire Unique lorsque ce sera nécessaire, notamment en cas de changement d’école ou en fin de cycle. Il n’y a donc pas nécessité à procéder dans l’urgence à ces transferts qui peuvent avoir lieu tout au long de l’année ».

Pour le SNUDI-FO, cette précision autorise chaque enseignant à évaluer ses élèves avec les outils et moyens de son choix et au rythme où il le souhaite, sans utiliser la version ministérielle du LSU.

15 novembre 2018

Permutations : comment ça fonctionne ?

PRINCIPES

Une permutation est réalisable quand les possibilités de sortie du département d’origine et d’entrée dans le département sollicité se compensent. Les candidats se départagent par un barème établi au niveau national.

Par principe, il est difficile de quitter un département qui est déficitaire et difficile d’entrée dans un département excédentaire ou très demandé.

Plus il y a de possibilités d’échanges entre départements, plus il est facile d’obtenir satisfaction.

Après cela se joue au barème !

CONDITIONS

Pour pouvoir participer, il faut être instituteur ou professeur des écoles TITULAIRES en activité, en congé parental, en CLM, CLD ou dispo, en détachement, en PACD ou PALD. Les professeurs stagiaires ne peuvent donc pas participer aux permutations. Il faut avoir participé aux permutations pour pouvoir participer aux exeat-ineat (sauf exceptions).

Cas particuliers :

  • Les enseignants en congé parental : En cas de satisfaction, ils peuvent poursuivre leur congé parental dans le nouveau département ou demander à reprendre leur fonction dans le département d’accueil par courrier, deux mois avant la fin du congé.
  • Les enseignants en CLM, CLD ou disponibilité d’office ne pourront reprendre leur fonction qu’après avis favorable du comité médical du département d’accueil.
  • Les enseignants en disponibilité doivent demander leur réintégration au département d’origine si leur demande de permutation est satisfaite.
  • Les enseignants affectés sur poste adapté n’ont pas de garantie de retrouver un poste de même nature mais leur situation doit être prise en compte dans toute la mesure du possible.
  • Les enseignants ayant obtenu un congé de formation professionnelle pour l’année 2018-2019 perdent le bénéfice de ce congé en cas de permutation obtenue

 

  • Documents à télécharger :

👉 Dossier_permutations_2018_2019

👉 fiche de suivi à renvoyer : permutations2019

 

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9 novembre 2017

Promotions d’échelons 2017-2018: Le SNUDI-FO obtient le maintien des barèmes basés sur l’ancienneté

2016120917233936718Promotions d’échelons 2017-2018
Le SNUDI-FO obtient le maintien des barèmes basés sur l’ancienneté :
une première victoire contre PPCR !

Conséquence du protocole PPCR rejeté par FO, les promotions 2017-2018 de la classe normale des PE se limiteront à déterminer l’avancement accéléré d’un an pour 30 % des promouvables dans les 6e et 8e échelons.
Les promotions dans tous les autres échelons se font désormais de manière automatique pour tous les personnels, à un rythme unique, mais nivelé par le bas pour beaucoup, du fait de la suppression de l’avancement au grand choix.
Mais pour cette année transitoire, où les promotions dans les 6e et 8e échelons ne dépendent pas encore des avis issus des rendez-vous de carrière et des grilles d’évaluations, un système provisoire devait être mis en place. Le ministère avait envisagé de supprimer les barèmes utilisés jusqu’à présent pour entrer immédiatement dans la logique de PPCR.

Le SNUDI-FO multiplie les interventions auprès du ministère

Dès qu’il a eu connaissance de cette volonté ministérielle et constatant le flou qui régnait dans les départements où les IA décidaient de reporter les CAPD promotions, le SNUDI-FO a multiplié les interventions pour que le barème basé sur l’ancienneté puisse continuer à être utilisé.
Dans un courrier du 4 octobre au directeur général des ressources humaines du ministère, le SNUDI-FO indiquait : « Rien ne s’oppose à ce que, cette année, le barème habituel soit utilisé pour déterminer les promus du 6e et du 8e échelon. »
Lors de la CAPN du 20 octobre, dans sa déclaration, le SNUDI-FO rappelait : « Pour le SNUDI-FO, rien ne peut s’opposer à ce que le barème chiffré, basé essentiellement sur l’ancienneté générale de service, soit utilisé pour les promotions de la campagne 2017-2018. Il est également possible d’y intégrer la note, les inspections donnant lieu à un rapport accompagné d’une note étant en vigueur jusqu’au 31 août 2017. Nous demandons que des consignes claires soient données dans ce sens aux départements. »
En réponse aux multiples interventions du SNUDI-FO, le ministère a précisé lors de l’entrevue de la FNEC-FP-FO du 17 octobre que les barèmes habituels seraient utilisés cette année. Et cette annonce a été confirmée lors de la CAPN des PE du 20 octobre.
Les barèmes habituels seront donc utilisés pour départager les promouvables 2017-2018 pour les promotions accélérées dans les 6e et 8e échelons
Pour le SNUDI-FO, c’est une première victoire qui en appelle d’autres. Les barèmes chiffrés basés sur l’AGS, qui garantissent que les collègues ne soient pas départagés sur la base de l’arbitraire ou de critères subjectifs seront maintenus cette année.

 

 

29 mars 2018

Dossier 8 pages PPCR (mise à jour de mars 2018): des conséquences inacceptables pour les personnels !

logosnudi-fo18 (2)Reclassement, rendez-vous de carrière, changements d’échelon, hors classe, classe exceptionnelle… les personnels se posent de nombreuses questions suite à la mise en place de PPCR.

Vous trouverez dans cet article un journal de 8 pages consacré au protocole PPCR et à ses conséquences désastreuses pour les collègues !

Lire, ci-dessous, le journal national du SNUDI-FO.

Mars 2018_spécial_PPCR

 

 

9 décembre 2016

LIVRET SCOLAIRE UNIQUE NUMERIQUE : le ministère lâcherait-il du lest ? Le LSU doit donc être abandonné

Dans tous les départements, les enseignants du 1er degré sont alarmés par les consignes diverses, variées  et parfois contradictoires que l’administration dispense à propos de la mise en place du LSU. Ces directives aboutissent à ce que nombre de personnels aient décidé ou soient contraints de ne pas mettre en place ce LSU.

 A juste titre, nos collègues considèrent que la mise en œuvre de ce LSU :

 -       constitue une charge de travail supplémentaire importante non comptabilisée et non rémunérée

 -       est une nouvelle formalité imposée aux enseignants de mise en œuvre de la loi de refondation de l’école du socle de la maternelle à la 3ème qui contrevient à la liberté pédagogique individuelle.

 C’est dans ces conditions que le SNUDI-FO a pris connaissance de la note de la directrice générale de l’Enseignement Scolaire adressée le 1er décembre à tous les enseignants d’écoles élémentaires où il est notamment écrit :

 « Les bilans périodiques peuvent être renseignés directement dans l’application nationale Livret Scolaire Unique (LSU) ou bien dans toute autre application, si vous en utilisez déjà une à cette fin ….

 … Si vous avez retenu la solution d’une autre application, vous pourrez à partir de celle-ci transférer les éléments constitutifs des bilans périodiques dans l’application nationale Livret Scolaire Unique lorsque ce sera nécessaire, notamment en cas de changement d’école ou en fin de cycle. Il n’y a donc pas nécessité à procéder dans l’urgence à ces transferts qui peuvent avoir lieu tout au long de l’année ».

 Pour le SNUDI-FO, cette précision ouvre la possibilité pour chaque enseignant d’évaluer ses élèves avec les outils et moyens de son choix et au rythme où il le souhaite, sans utiliser la mouture ministérielle du LSU.

 C’est donc en référence à la note de Mme la directrice de la DGESCO, que le SNUDI-FO défendra donc tout enseignant qui se verrait injustement ennuyé parce qu’il n’utiliserait pas la version ministérielle du LSU.

 En tout état de cause le SNUDI-FO demande avec la FNEC FP-FO, l’abandon total de la référence officielle au LSU.

30 novembre 2016

Projet d’évaluations des enseignants

A l’instar des élèves, les enseignants seraient évalués selon une grille de compétences.

4 pages PPCR/EVALUATION

Les organisations syndicales FO, CGT et SUD ont décidé de s’adresser aux personnels sur les dangers contenus par le projet de réforme d’évaluation des enseignants. Vous trouverez ci-dessous leur communiqué.

Evaluation_lettre_commune

La FNEC-FP-FO invite les collègues à signer massivement la pétition nationale pour l’abandon de la réforme de l’évaluation des enseignants !

Vous trouverez ci-dessous la pétition que vous pouvez imprimer, diffuser et faire signer dans votre école.

PETITION Évaluation

Vous pouvez également signer la pétition en ligne :

SIGNEZ LA PETITION EN LIGNE POUR L'ABANDON DE LA REFORME DE L'EVALUATION DES ENSEIGNANTS

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20 novembre 2016

Projet d'évaluation des enseignants : alerte ! Une seule exigence : le retrait !

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Le PPCR prévoit la suppression de la note pédagogique mais pas la fin des visites d’inspection qui prennent de nouvelles formes. Quatre rendez-vous tout au long de la carrière, mais également un « accompagnement des enseignants ». 

 

Le rendez-vous de carrière est un dispositif plus contraignant que les inspections actuelles et ses conséquences impactent directement la carrière des enseignants et remettent en cause leur statut de fonctionnaire d'Etat :

  1. La rédaction d’un bilan professionnel par l’enseignant avant la visite d’inspection en classe, elle-même suivie d’un entretien qui porte entre-autres sur le bilan professionnel ;
  2. La communication à l’enseignant par l’inspecteur d’une grille d’évaluation basée sur des compétences à quatre niveaux pour chacune d’entre-elles (à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, excellent) et une appréciation finale construite sur le même principe. Les compétences jugées ne feront que reprendre celles demander dans le référentiel des professeurs stagiaires !!! Deux  items remettent en cause notre statut et nos droits de fonctionnaire d'Etat:

- L'item 7 "Coopérer avec les partenaires de l’école" inclut les collectivités territoriales mais aussi les associations diverses impliquées notamment dans les activités péri scolaires et les entreprises.

- L’item 8 "coopérer avec les parents d’élèves" constitue une négation du droit des enseignants à être protègés par leur hiérarchie dans le cadre de l’article 11 du statut général de la Fonction Publique. 

      3. L' appréciation finale détermine pour les deux premiers rendez-vous le passage accéléré d’un an au 7ème et 9ème échelon, le passage à la hors-classe lors du troisième rendez-vous et, pour un public déterminé, la promotion à la classe exceptionnelle lors du quatrième rendez-vous. L’enseignant peut saisir la CAP pour demander la révision de son appréciation... C’est sa parole contre celle de la hiérarchie, et il n’y a plus aucune grille de référence !

Entre chaque rendez-vous de carrière, un accompagnement individuel ou collectif peut-être décidé:

Collectif, il peut concerner « l’équipe pédagogique d’une école […] , un bassin de formation, une équipe d’enseignant inter-degré ». Il peut porter sur :

  • La conception et la mise en œuvre de projets ou de dispositifs pédagogiques ;
  • L’évolution des pratiques pédagogiques, l’explicitation des orientations nationales, une aide à la mise ne place des programmes, à l’évaluation des élèves…

Individuel, il peut être initié à tout moment de la carrière par les personnels d’inspection et de direction. Il a pour objectifs :

  • De consolider et développer les compétences professionnelles ;
  • De remédier aux difficultés rencontrées par certains personnels ;
  • De favoriser la mobilité professionnelle.

Concrètement, les enseignants vont subir des pressions encore plus grandes lors de ces rendez-vous de carrière par rapport aux inspections actuelles puisqu’ils détermineront directement une éventuelle accélération de leur carrière.

    Le projet d’évaluation ministériel, c’est l’arbitraire, l’individualisation des carrières, la concurrence entre les personnels au nom du « mérite » et une nouvelle aggravation de notre charge de travail au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner dans notre classe sur la base de programmes nationaux.
La grille d’évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n’en voulons pas.
Nous n’en voulons pas plus que de la réforme des rythmes scolaires.
Ce que nous voulons, c’est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour tous, le maintien d’un barème chiffré.
Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation et l’ouverture de discussions sur d’autres bases.

Notre dossier complet : 4_pages_Evaluation-PPCR

 

 

21 septembre 2016

GT moyens de remplacement : Le droit au remplacement menacé

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Le droit au remplacement menacé

La ministre a convoqué le 30 août un GT sur les moyens de remplacement dans l’objectif de « dégager des pistes de travail » concernant « la création d’un indicateur sur le remplacement », « l’amélioration de la communication avec les familles et les élus », « les moyens », « la gestion du remplacement », « les absences perlées » et la « Formation Continue ».

Indicateur de performance du remplacement et communication aux familles
pour faire oublier l’obligation de remplacement dès le 1er jour d’absence

La création d’un indicateur du niveau de remplacement, une communication plus efficace sur les délais de remplacement ne régleront rien. De tels artifices ne résoudront rien sauf à vouloir instaurer un palmarès des écoles en fonction du taux d’absentéisme et légitimer le renoncement à assurer le remplacement dès le 1er  jour d’absence. Pour FO, c’est inenvisageable.

L’amélioration du remplacement passe par le recrutement au concours

Pour améliorer le remplacement des enseignants, il n’y a qu’une seule mesure : recruter des enseignants en nombre suffisant et mettre ainsi fin aux milliers de journées non remplacées dans les écoles, entrainant la répartition des élèves et accroissant d’autant la moyenne réelle du nombre d‘élèves par classe.

L’amélioration du remplacement ce n’est ni l’embauche de contractuel …

Le SNUDI-FO constate que le processus d’embauche systématique de contractuels en lieu et place d’enseignants fonctionnaires d’Etat est déjà largement engagé dans les écoles à cette rentrée. Le chiffre de 5 000 contractuels pourrait très vite être atteint.

De tous les départements, les informations confirment l’emploi systématique de contractuels au détriment du recours à la liste complémentaire du CRPE. 

FO a rappelé son opposition au recrutement de contractuels en lieu et place de postes statutaires d’enseignants. Si l’administration peut, comme l’affirme la ministre, anticiper les besoins en embauche de contractuels dès la rentrée, alors il doit recruter des titulaires, en particulier les Listes Complémentaires, et augmenter le nombre de postes au concours.

De plus, des milliers de postes n’ont pas été pourvu du fait des licenciements massifs de stagiaires bien souvent remplacés voire repris eux même comme contractuels.

… ni la mutualisation BD/ZIL/TR, ni la remise en cause des 36 semaines de classe,
ni la remise en cause de l’ISSR …

Pour améliorer la gestion du remplacement, la ministre préconise de remettre en cause la distinction entre BD, ZIL afin d’en finir avec le cloisonnement géographique, la durée et la nature des missions.

De plus, elle voudrait « repousser » la Formation Continue en dehors des 36 semaines de l’année scolaire pendant les congés.

Améliorer le remplacement, ce sont des revendications immédiates à satisfaire

  • Maintenir et renforcer la distinction ZIL/BD, augmenter l’ISSR ;
    • Abandonner l’annualisation des 24 heures d’enseignement pour les remplaçants, consécutif aux rythmes scolaires et garantir dans l’immédiat les récupérations effectives des dépassements ;
  • Le distancier ARIA doit être corrigé pour respect les distances réelles de remplacement ;
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