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SNUDI-FO 18

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9 novembre 2017

16 novembre : grève interprofessionnelle

 Après la grève et les manifestations du 10 octobre dans la Fonction publique, le ministre de "l'action et des comptes publics" n'a apporté aucune réponse satisfaisante aux revendications des fonctionnaires, que ce soit le rétablissement du jour de carence, les suppressions de 120 000 postes, les suppressions de 23 000 contrats aidés, les remises en cause statutaires, la hausse de la CSG et la disparition des cotisations sociales « principes de solidarité, fondateurs de notre système social, basés sur le principe : « cotiser selon ses moyens et en bénéficier selon ses besoins », sans oublier les menaces sur les retraites, le blocage du point d'indice...

La FNEC FP-FO  appelle l’ensemble des personnels de l’enseignement, de la culture, de la formation professionnelle à se réunir dans les écoles, les établissements, les services, pour affirmer les revendications, et décider la grève le 16 novembre »

►   le retrait des ordonnances

►   le maintien du statut général et des statuts particuliers

►   l’augmentation immédiate de 16% de la valeur du point d’indice

►   le maintien du baccalauréat, diplôme national et premier grade universitaire

►   l’abandon du projet de loi instaurant la sélection à l’entrée à l’université

►   la défense de l’enseignement professionnelle sous statut scolaire

 

RENDEZ-VOUS: Place Séraucourt à Bourges 10h30

 

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28 septembre 2017

Tous en grève le 10 octobre

Traitements des fonctionnaires : toujours moins !

Tous en grève le 10 octobre

Point d’indice : blocage annoncé en 2018

Comme s’il n’y avait pas d’inflation (près de 1% en août 2017 sur un an) !

D’ores et déjà nous avons perdu plus de 8% depuis 2010, plus de 16% depuis 2000.

L’augmentation a minima de la valeur du point en 2017 (1,2% en deux fois accordés sous la pression, au moment de la mobilisation contre la loi El Khomri) ne fait décidément pas le compte.

Et en plus, le gouvernement prévoit de «déconnecter» le point d’indice entre les 3 fonctions publiques (État, territoriale, hospitalière) : il n’y aurait plus de référence commune, plus de grille indiciaire commune ! Or l’unité de la Fonction publique repose sur l’existence d’une grille indiciaire unique. C’est la clé de voûte du statut qui est aussi visée. Et M. Macron l’a déclaré, il veut aussi instaurer le salaire au mérite. C’est l’individualisation contre les garanties collectives.

Retenue pour pension : encore une augmentation le 1er janvier 2018

La retenue pour pension depuis 2010 est passée de 7,85% à 10,29% du salaire brut. Elle doit passer à 10,56%. Résultat : le salaire net, ce qui reste pour payer son loyer, se nourrir, etc. est diminué d’autant.

Les gouvernements successifs ont prétendu que c’était une mesure de justice par rapport au secteur privé : en réalité c’est une mesure d’austérité budgétaire pour diminuer les traitements, et à terme de casser le régime des pensions civiles en le sortant du «Grand Livre de la Dette» de l’État à l’égard de ses fonctionnaires. Mais n’est-ce pas ce que veut faire M. Macron avec la réforme annoncée des retraites ?

Et le non-protocole PPCR ? Mesures indiciaires retardées, avant suppression ?

Le gouvernement précédent avait annoncé une revalorisation plus que limitée des grilles indiciaires, étalée sur 5 ans, sans prendre aucun engagement sur l’augmentation de la valeur du point d’indice.

Le ministère vient d’annoncer que ces mesures pour 2018 seraient retardées de 6 à 18 mois ! Avions-nous tort de dire que le dispositif n’offrait aucune garantie ?

En revanche les rendez-vous de carrière, la nouvelle évaluation, eux sont maintenus.

Augmentation de la CSG de 1,7 point : pour les fonctionnaires, encore une baisse du salaire net ?

La CSG passera de 7,5% à 9,2%. Le gouvernement prévoit de supprimer la cotisation CRDS de 1% et un dispositif complexe pour les 0,7% restant (indemnité compensatoire non pérenne et non applicable aux fonctionnaires recrutés après le 1er janvier 2018 !). Force Ouvrière demande des points d’indice pour compenser.

Pour les retraités, c’est une perte sèche et en plus le gouvernement a aussi annoncé que les retraites seraient gelées en 2018.

Nous ne sommes pas dupes : derrière la fiscalisation des cotisations sociales, c’est la Sécurité sociale elle-même qui est visée, l’impôt pouvant être détourné du remboursement des soins.

Ordonnances : déréglementation dans le privé, menace sur le statut de la Fonction publique

La priorité à l’accord d’entreprise, le recours au CDD élargi, le contournement des syndicats, notamment avec le referendum à l’initiative de l’employeur, la fusion des instances de représentation du personnel... les ordonnances sont un recul social majeur. C’est l’aggravation de la loi El Khomri. Le gouvernement ne manquera pas de vouloir les transposer dans la Fonction publique !

Pour la défense du statut général et des statuts particuliers

Pour l’abandon des ordonnances Macron

Pour 16% d’augmentation du point d’indice

28 septembre 2017

Modification du calendrier scolaire : seulement une question de "bon sens" ?

  Nous avons été récemment destinataires d'un courrier de la Rectrice modifiant les dates de congés de printemps ce qui a mis en colère certains de nos collègues ayant pu déjà procéder à des réservations de logement ou de voyage.

 

L’article D 521-5 établit que "sauf dans les cas où elles sont motivées par des circonstances non prévisibles, les décisions résultant de l'application des articles D. 521-1 à D. 521-4 sont arrêtées et rendues publiques un an au moins avant la date d'effet prévue quand elles concernent l'ensemble d'un département ou de l'académie". Le rectorat d’Orléans-Tours justifie sa décision par 2 dates de jours fériés suivant immédiatement la période de congés (dont le 8 mai). Il ne s’agit pas là de circonstances non-prévisibles, d’ailleurs notre fédération avait attiré l’attention de la ministre, à ce sujet lors de la présentation au CSE de ce calendrier, soit voici plus de 2 ans.

 

Nous constatons d’une part que rien ne justifie une décision hâtive qui aurait pu être prise lors de l’arrêt par la ministre du calendrier scolaire 2017-2018, et que d’autre part le délai réglementaire d’un an n’est pas respecté.  Notre Fédération, la FNEC-FP-FO s'est adressé au ministre (courrier ci dessous).

 

Mais cet arrêté "académique" (en fait régional puisque le Conseil régional a été sollicité pour avis) et repris officiellement sur le site du ministère crée un précédent  : Revoir le calendrier scolaire en confiant la définition aux recteurs de région académique.  Chacun comprendra ce qui se cache derrière la question de "bon sens" du calendrier scolaire 2017-2018.

17 juin 2017

Remplaçants

Non à la remise en cause des droits et de l’ISSR des titulaires remplaçants ! Retrait du décret du 9 mai 2017 !

Le décret n° 2017-856 relatif à l’exercice des fonctions de remplacement des enseignants du premier degré a été publié au BO le 9 mai 2017.

La majorité des dispositions du projet de décret qui avaient été présentées au CTM et qui ont été dénoncées par FO est maintenue :

-remise en cause de la distinction entre ZIL et BD ;
-définition du « territoire de la commune » comme « la résidence administrative » pouvant remettre ainsi en cause le versement de l’ISSR pour tous les remplacements dans les écoles de la commune de l’école de rattachement administratif ;
-contrainte pour les remplaçants à renoncer à l’ISSR en les affectant d’office sur des postes vacants ;
-attaque contre le statut en ouvrant la possibilité d’affecter un remplaçant sur un « service » pour y effectuer de nébuleuses « activités de nature pédagogique ».

De même, la circulaire d’application décline la dégradation des droits et des conditions de travail des titulaires remplaçants, mais introduit également la notion « d’absences perlées ». Absences qu’il faudrait combattre selon la hiérarchie, ce qui de fait est une remise en cause des droits à congé pour tous les enseignants.

Le SNUDI-FO constate pourtant que la formulation prévue initialement dans le projet de décret « Les instances paritaires compétentes sont consultées sur les modalités d’application des dispositions du présent article » (article 3 du projet), qui laissait donc entendre une différenciation des modes de versement de l’ISSR ainsi que les droits des titulaires remplaçants suivant les départements en instituant des « négociations » locales au niveau des CAPD, est supprimée.

Elle est remplacée par « le comité technique départemental est informé annuellement des résultats de l’application du présent article. »

Les modalités de calcul et de versement de l’ISSR resteraient donc cadrées par les décrets nationaux antérieurs, ce que nous revendiquions.

Ce premier recul doit nous encourager à continuer la mobilisation pour gagner le retrait du décret du 9 mai 2017 et de sa circulaire d’application.

Pour autant, le SNUDI-FO a été reçu en audience par la nouvelle conseillère sociale du ministre le 11 juin 2017. Celle-ci a indiqué que le décret du 9 mai 2017 pourrait remettre en cause le versement de l’ISSR dans les écoles de la commune de son école de rattachement. Elle a indiqué que le ministre consultera la direction des affaires juridiques sur cette question.

Le SNUDI-FO a immédiatement exprimé son total désaccord. Il rappelle que le décret 89-825 portant attribution de l’ISSR stipule dans son article 2 : « L’ISSR est due à partir de toute nouvelle affectation en remplacement, à un poste situé en dehors de leur école de rattachement. » Ce décret n’a pas été abrogé par le nouveau décret du 9 mai 2017.

Le SNUDI-FO continuera d’intervenir auprès du ministre pour garantir le maintien du paiement de l’ISSR selon les modalités actuelles.

Plus que jamais, le SNUDI-FO revendique le retrait du décret du 9 mai 2017 et de sa circulaire d’application !

17 mai 2017

A propos de deux annonces présidentielles…

A propos de deux annonces présidentielles…

  Ces dernières semaines, chaque jour a vu son cortège de décrets publiés: Décret PPCR  et arrêté sur l'évaluation ; décrets sur les ORS; décret sur le remplacement (le mercredi 10 mai) ... cf www.snudifo18.org
  A peine élu et avant la nomination du nouveau ministre de l’Education nationale, le nouveau Président de la république a fait des annonces pour la rentrée de septembre 2017.

 Le SNUDI-FO appelle à faire connaître la lettre de la FNEC-FP-FO (ci-dessous) au nouveau ministre de l’Education nationale ainsi que le communiqué fédéral. 

Communiqué Prochain_ministre

   Le SNUDI-FO rappelle que dans la Fonction publique toute annonce, fût-elle du président de la République, ne peut s’émanciper des textes réglementaires en vigueur définissant notamment les ORS, les règles d’affectations, l’avancement sous le contrôle des élus CAPD.

 A propos du  dédoublement des CP en REP+ avec les 5160 PE affectés sur des postes de PDMQDC :

   Le SNUDI-FO rappelle que les PE sont des fonctionnaires d’Etat dont les ORS, les règles d’affectations, l’avancement … sont régis par décrets qui définissent leur statut particulier. Il rappelle également que toute opération de carte scolaire nécessite la consultation préalable des CTSD et du CDEN.

  Le dédoublement souhaitable des CP tant en REP+ que dans l’ensemble des classes de CP et de milliers d’autres nécessite la création immédiate des postes nécessaires pour y parvenir. A cet effet le SNUDI-FO revendique l’ouverture d’un concours exceptionnel comme cela a pu être fait dans l’académie de Créteil pour la Seine St Denis.

   Le SNUDI-FO revendique la création de tous les postes nécessaires pour ouvrir les classes,  rétablir les RASED, reconstituer les postes de remplaçants… Il demande qu’il soit mis fin au recours aux contractuels et qu’un plan de titularisation des 2500 enseignants contractuels recrutés dans le 1er degré soit mis en place.

 A propos de l’annonce  concernant les rythmes scolaires :

   Depuis 4 ans le SNUDI-FO, avec la FNEC-FP-FO, n’a eu de cesse de dénoncer les méfaits des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires qui ont dégradé les conditions de travail des PE, accru leur tutelle vis à vis des mairies via le PEdT favorisant la multiplication des ingérences municipales en matière d’organisation et de pédagogie. Cette situation ne peut que s’aggraver avec la publication le 10 mai du décret sur l’évaluation PPCR. De plus les NAP ont aggravé la confusion scolaire/péri scolaire et les APC ont participé à la destruction des RASED.

 Reconnaissant de fait que le dossier des rythmes scolaires n’est pas clos, le président de la République annonce un décret, dès cet été. Dans ces conditions et quelles que soient les intentions du ministre, le SNUDI-FO estime, en accord avec le courrier fédéral, que le dossier des rythmes scolaires doit être ré-ouvert.

 Le SNUDI-FO appuie la demande de la FNEC-FP-FO d’être reçue en urgence par le nouveau ministre de l’Education nationale sur ce dossier comme sur les autres.

 Le SNUDI-FO réaffirme sa revendication d’abrogation des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires, pour laisser place au rétablissement d’une organisation de la semaine scolaire commune à toutes les écoles du territoire national et au maintien d’un calendrier scolaire national de 36 semaines et pas une semaine de plus.

 

 

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26 avril 2017

Obligations de service des PE

Abrogation du décret du 29 mars !
Maintien du statut particulier des enseignants du 1er degré, avec des obligations réglementaires de service définies en heures hebdomadaires d’enseignement, les mêmes pour tous

Le décret relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants du premier degré a été publié au JO du 31 mars 2017…

Alors que le Comité technique ministériel du 16 juin 2016 avait majoritairement rejeté le projet (vote « contre » FO, FSU, CGT, FAGF, seules l’UNSA et la CFDT votant « pour »), la ministre vient de commettre un nouveau coup de force en promulguant le décret modifiant les obligations réglementaires de service des PE.
Pendant dix-huit mois, le SNUDI-FO, avec la FNEC FP-FO, n’a cessé de mobiliser pour le retrait de ce projet de décret aggravant la déréglementation pour avancer, comme dans le 2nd degré avec le décret Hamon ou aujourd’hui avec le nouveau statut des psychologues de l’Éducation nationale, vers la soumission aux 1 607 heures annualisées et la définition de nouvelles missions sous la tutelle directe des PEDT.
Le SNUDI-FO s’était en particulier opposé à des mesures de déréglementation qui ne figurent plus dans le décret.
Ainsi, contrairement au projet initial, ne figure dans nos obligations de service aucune mention de la liaison entre l’école et le collège. La participation aux conseils école/collège ne peut donc être imposée à aucun collègue.
D’autre part, le principe de forfaitisation des 108 heures (réclamé par le SNUipp, l’UNSA et la CFDT) qui, sous couvert de responsabilisation individuelle, rendait ces heures adaptables et modulables en fonction des projets d’école et des PEDT, des situations territoriales et des choix des collectivités n’a pas été retenu, sauf pour les collègues du secteur pénitentiaire.

Si la ministre n’a pu retenir ces mesures, ni introduire la référence explicite aux 1 607 heures annualisées, le décret du 29 mars demeure totalement inacceptable. Il doit être abrogé

Le décret (art. 2) étend les obligations réglementaires de service des PE au-delà des 36 semaines de classe sur toute l’année.
L’article 2 étend les obligations réglementaires de services des PE au-delà des 36 semaines de classe sur toute l’année en les inscrivant « sur l’ensemble de l’année scolaire » (c’est-à-dire «  du jour de la rentrée des élèves au jour précédent la rentrée suivante  » comme l’indique l’art. 2 de l’arrêté du 21 janvier 2014).
Ainsi tous les enseignants du 1er degré pourraient se voir imposer une amplitude de travail au-delà des 36 semaines de classe actuelles, sur la totalité de l’année, par le biais de la multiplication de situations dérogatoires.

Le décret (art. 1) ajoute aux obligations de service une référence aux « missions », qui n’existait pas jusqu’à présent.
Pourquoi rajouter une référence aux « missions » qui se rajouteraient aux obligations de services ? De quelles missions est-il question ? Des tâches diverses et variées, fort éloignées des tâches d’enseignement définies dans le cadre des PEDT ou de l’application de la nouvelle évaluation/PPCR (cf. item 7 de la nouvelle grille : « contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les parents d’élèves et les partenaires de l’école/l’établissement »).
Si les 1 607 heures annuelles ne sont pas mentionnées dans le décret, la référence aux missions et la possibilité d’étendre les obligations de service des PE durant les congés (articles 1 et 2) permettent néanmoins d’aller dans ce sens. C’est la logique de la réforme du collège et du décret Hamon du 20 août 2014 qui situe désormais les obligations de service des professeurs du 2nd degré « dans le cadre de la réglementation applicable à l’ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail », c’est-à-dire à 1 607 heures annualisées.

Le décret (art. 3) fait obligation aux PE d’organiser « des activités pédagogiques complé-mentaires (…) dans le cadre du projet d’école » donc sous la tutelle directe des PEDT élaborés par les collectivités.
Le décret actualise le contenu des 108 heures annuelles de service, en y ajoutant les activités pédagogiques complémentaires organisées dans le projet d’école. Ainsi l’article 3 relatif à la répartition des 108 heures détermine 36 heures consacrées à des « activités pédagogiques complémentaires organisées dans le projet d’école (…) pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d’école » donc sous la tutelle directe du PEDT. Au moment où se multiplient les ingérences municipales dans l’organisation pédagogique et le fonctionnement des écoles, où se multiplient des remises en cause statutaires par les collectivités avec les rythmes scolaires, une telle modification ne peut que favoriser des ingérences renforcées des municipalités.

Le décret (art. 4) impose 108 heures supplémentaires aux enseignants exerçant en milieu pénitentiaire.
Une mesure inacceptable alors qu’actuellement ces collègues n’ont aucune heure annualisée et qu’ils revendiquent à l’inverse 21 heures hebdomadaires d’enseignement et la rémunération en heures supplémentaires de toutes les missions annexes spécifiques, à l’identique des PE exerçant en SEGPA.

Le décret (art. 5) du projet crée une nouvelle catégorie de PE…
Il s’agit de PE qui pourraient « exercer des missions particulières à l’échelon académique ou départemental » et bénéficier « d’un allégement de leurs obligations de services », lui aussi défini localement. Après les titulaires-remplaçants dont les obligations de service ont été annualisées pour s’adapter aux rythmes scolaires, le nouveau corps des PsyEN imposant les 1 607 heures annualisées, le corps des PE fonctionnaires d‘État serait davantage morcelé en sous-catégories territorialisées.

  • respect des 36 semaines de classe, maintien des congés !
  • retour à des obligations réglementaires de service définies exclusivement en heures hebdomadaires d’enseignement ;
  • non à l’autonomie des écoles renforcée dans le cadre des projets d’école et des PEDT, abandon de la réforme d’évaluation des enseignants.

Communiqué SNUDI-FO

19 février 2015

Temps partiel

Documents 2015 - 2016 en téléchargement sur le site de l'IA

ICI

 Temps partiel de droit :

Il est accordé de plein droit à l’occasion de chaque naissance ou adoption et pour donner des soins à son conjoint, à un enfant à charge, à un ascendant atteint d’un handicap nécessitant une présence, ou victime d’un accident ou d’une maladie grave. Il ne peut être accordé en cours d’année scolaire qu’à l’issue du congé de maternité ou d’adoption ou après l’arrivée au foyer d’un enfant adopté, ou la survenance d’un événement grave (soin à un conjoint, ascendant atteint d’un handicap, accident ou maladie grave).

Il compte pour le calcul de la pension à concurrence de trois ans par enfant, pour les enfants nés après le 1er janvier 2004.

Il doit être pris pour une période correspondant à une année scolaire. Il peut être pris directement après le congé de maternité en cours d’année scolaire.

Les demandes de temps partiel, ou de reprise à temps complet, doivent être adressées par la voie hiérarchique aux dates indiquées dans la circulaire du DASEN. Il est renouvelable, pour la même durée, par tacite reconduction, dans la limite de trois années scolaires.

Quotités possibles (cf circulaire DASEN)

Temps partiel thérapeutique:

  Article 34 bis de la loi n° 84-16 du 11.01.1984 - Circulaire FP n°1388 du 18.08.1980 (BO n°32 du 18.09.80)   Circulaire MEN n°70-213 du 4.05.1970.- Circulaire n°1711, 34/CMS et 2B 9 du 30.01.1989 

Après un accident de service ou après un CLD/CLM ou après 6 mois consécutifs de congé maladie pour une même affection, le comité médical peut proposer à l'administration d'accorder au fonctionnaire un temps partiel thérapeutique - avec plein traitement  soit pour favoriser l'amélioration de son état de santé, soit parce qu'il doit subir une rééducation.

Ce temps partiel thérapeutique ne peut être inférieur à 50 %.

Après un CLD ou un CLM ou après 6 mois consécutifs de congé maladie pour une même affection, le temps partiel thérapeutique est accordé pour 3 mois, renouvelable 1 fois dans la limite d’un an pour une même affection.

Après un congé pour accident de service ou maladie contractée dans l'exercice des fonctions, le travail à temps partiel thérapeutique peut être accordé, après avis favorable de la commission de réforme compétente, pour une période d'une durée maximale de six mois renouvelable une fois.

 

 Temps partiel sur autorisation

 

Lire l'article ici

 

 

 

 

29 mars 2017

Pétition : Non à la remise en cause de l’ISSR et des droits des titulaires remplaçants !

Retrait du projet de décret ministériel !
 Signez la pétition en ligne adressée à la Ministre


Alerte ! La ministre a présenté au CTM du 22 mars un projet de décret « relatif à l’exercice des fonctions de remplacement des enseignants du 1er degré » qu’elle prétend publier dans les jours qui viennent et le rendre ainsi applicable dès la rentrée prochaine (au mépris de la réglementation, la circulaire d’application de ce projet de décret est parue au BO du 17 mars).

Le SNUDI-FO alerte tous les collègues et les invite à signer la pétition adressée à la ministre pour exiger le retrait de ce projet de décret qui :
► remet en cause la distinction entre ZIL et BD (art. 3) ;
► définit « le territoire de la commune » comme « la résidence administrative » et pourrait remettre ainsi en cause le versement de l’ISSR pour tous les remplacements dans les écoles de la commune de l’école de rattachement administratif (art. 3) ;
► vise à « territorialiser » et à différencier les modes de versements de l’ISSR ainsi que les droits des titulaires remplaçants suivant les départements en instituant des « négociations » locales au niveau des CAPD (art. 3) ;
► pourrait contraindre les remplaçants à renoncer à l’ISSR en les affectant d’office sur des postes vacants (art. 1) ;
► s’attaque au statut en ouvrant la possibilité d’affecter un remplaçant sur un « service » pour y effectuer de nébuleuses «activités de nature pédagogique» (art. 3) ;
Vote au CTM sur le projet de décret : Contre : FO GT FSU FGAF- Pour : CFDT - Abstention : UNSA

Projet_décret_remplacement_1er_degré_

Pétition en ligne

 

 

14 décembre 2016

Projets ministériels sur le numérique :Alerte !

Le 28 novembre dernier, le ministère de l’Éducation nationale invitait enfin les organisations syndicales à prendre connaissance des projets de textes visant à transformer Base Elève en ONDE (Outil Numérique pour la Direction d’Ecole) concoctés avec un « comité de directeurs » choisis et déclarés représentatifs par le ministère en dehors des organisations syndicales.

Augmentation et alourdissement des tâches des directeurs
Mise en cause des statuts des personnels et de l’école

Présentés comme un outil pour mettre en place la réforme ministérielle et l’école inclusive, ces documents visent en fait sous prétexte d’informatisation à placer en ligne directe les directeurs sous la coupe des municipalités qui auraient accès à la plupart des données contenues jusqu’à la répartition nominales des élèves dans les classes, les emplois du temps pédagogiques, etc ….

Les promoteurs de ce logiciel ont même prévu la possibilité pour les familles d’intervenir sur la correction des données dans un premier temps.

Offensive pour placer les écoles sous la coupe des élus politiques

Concernant l’utilisation d’AFFELNET, le ministère a conforté les craintes de la FNEC FP-FO. Ainsi, les directeurs seraient maintenant les responsables administratifs de la répartition des élèves entre les collèges dans le cadre de la carte scolaire et de la mixité sociale.

Enfin, sous prétexte d’amélioration des outils informatiques, le ministère entend imposer un cahier de bord (Renseignements pour la gestion des élèves et des personnels visant à supplanter celui utilisé actuellement par les IEN pour transférer ces missions aux directeurs).

Le mercredi 23 novembre, lors d’un groupe de travail consacré au numérique, plus spécifiquement à un projet d’arrêté relatif au traitement de déploiement des équipements mobiles (tablettes) dans les établissements et les écoles, il était déjà apparu nettement que dans le 1er degré le DASEN était responsable du traitement et pouvait signer des conventions avec des communes portant sur l’utilisation des tablettes dans les écoles. Il a d’ailleurs été précisé que ces conventions pouvaient tout à fait concerner et définir une utilisation partagée de ces tablettes entre l’école et le périscolaire. Ainsi par ces conventions, les directions d’école seraient soumis à une charge de travail supplémentaire et directement seraient placées sous la tutelle des élus politiques. Au vu de cette situation inacceptable les représentants de la FNEC FP-FO ont demandé que le projet d’arrêté ne soit pas présenté au CTM du 7 décembre. Réponse du représentant de la ministre :

« Nous maintenons le passage au CTM du 7. Je suis responsable des problèmes numériques, pas des problèmes statutaires ».

Pour le SNUDI-FO, les intentions de la ministre sont parfaitement claires :

1 – instituer une représentativité spécifique des directeurs d’écoles (en les dissociant du reste des PE) fabriquée par le ministère contre la représentation syndicale pourtant seule contrôlable en vue de remettre en cause la place des organisations syndicales indépendantes ;

2 – placer un peu plus les directeurs d’écoles sous la coupe des collectivités locales contre les garanties statutaires contenues dans le décret de 1989 ;

3 – leur conférer officieusement un statut de chef d’établissement au détriment de l’existence même des I.E.N. C’est la raison pour laquelle le SNUDI-FO demande l’abandon de ces projets qui prépareraient une deuxième étape : celle du recrutement des enseignants par les chefs d’établissements aux ordres des collectivités locales.

14 décembre 2016

L’OCDE assure la promotion des contre-réformes

Les résultats de l’enquête PISA 2015 viennent d’être rendus publics par l’OCDE.

La poursuite des politiques d’austérité

Rappelons que ces tests n’évaluent pas la maîtrise des programmes scolaires par les élèves mais les compétences. Cela n’a pas empêché les nombreux commentateurs d’y trouver la vertu de révéler l’échec des politiques de droite, selon la gauche, et l’échec des politiques de gauche, selon la droite. L’actuelle ministre voit donc dans la publication de ces résultats une occasion de vanter les réformes découlant de la Refondation et de fustiger les précédentes. Comme s’il n’y avait pas de continuité, comme si toutes ces réformes n’avaient pas en commun de diminuer les heures de cours et d’aggraver les inégalités en renforçant l’autonomie des établissements.

Marchant dans les pas de la loi d’orientation Fillon de 2005, les ministres de la Refondation n’ont fait que poursuivre les politiques de destruction de l’école publique : instruction réduite à un vague socle commun de connaissances et de compétences, remise en cause du caractère national de l’école au bénéfice des projets territoriaux, formation professionnelle sous la coupe des régions et des patrons, intrusion grandissante des groupes de pressions politiques et économiques, remise en cause de la laïcité… Quant aux 54 000 postes promis, aucun enseignant ne les a vus. Les classes restent surchargées et les fermetures d’écoles se poursuivent.

La ministre, bonne élève de l’OCDE

« Mme la ministre vous avez engagé des réformes proches des bonnes pratiques. On vous encourage à aller plus loin », lance Gabriela Ramos, conseillère spéciale du secrétaire général de l’OCDE ce mardi 6 décembre, dans la salle de conférence où elle dévoilait les résultats de l’édition 2016, en présence de Najat Vallaud-Belkacem.

Un soutien qui vient à point nommé, au moment où la ministre cherche à faire passer en force sa réforme de l’évaluation des enseignants. D’ailleurs, dans son guide des bonnes pratiques, l’OCDE recommande d’« approfondir la réflexion sur le statut des enseignants », en mettant en place le salaire au mérite et l’obligation de se former tout au long de la vie. L’officine internationale cite en exemple le Japon, où une loi impose, tous les dix ans, l’obligation pour les professeurs de prouver qu’ils sont à jour sur leurs compétences.

Pour Force Ouvrière, c’est maintenant qu’il faut résister aux réformes dévastatrices que le gouvernement entend imposer à l’école républicaine, à son fonctionnement, à ses missions et aux fonctionnaires d’État de toutes catégories du ministère de l’Éducation nationale.

L’enquête Pisa est organisée par l’OCDE et est menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans. L’Organisation de Coopération et de Développement Economique formule régulièrement des stratégies conçues pour opérer des réformes structurelles et désengager le budget de l’État des services publics sans provoquer de « mécontentements ». Ainsi était-il recommandé, dès 1996, non « la baisse de la quantité », mais « la baisse de la qualité » dans certains établissements et pas dans d’autres pour rendre insensible aux familles la destruction programmée du service public d’Éducation.

1 février 2016

L’allongement de la semaine voulu par le ministre de l’Education Nationale se fera au détriment des apprentissages

La réforme des rythmes aura un impact négatif sur les compétences et connaissances des élèves dans les matières fondamentales que sont le Français et les Mathématiques.

Ce n’est pas une conviction.

Ce n’est pas de la propagande.

C’est une INCONTESTABLE vérité scientifique.

Le détail dans le fichier ci-joint.

 

Article_sur_l_impact_des_nouveaux_rythmes

24 janvier 2014

Conseil école-collège : sur la base du volontariat !

 


Le décret du 24 juillet 2013 relatif au Conseil école-collège est entré en vigueur à la rentrée 2013. Il fut préalablement soumis pour avis au vote du Conseil supérieur de l’Education du 10 juillet (ont voté contre : FO, SNES, SNEP, CGT et SUD ; abstentions : SNUIPP et FSU ; pour : UNSA et CFDT).


Qui participe au conseil écoles/collège ?

Se réunissant au moins deux fois par an, il comprend un nombre de participants fixé conjointement par le principal et l’IEN, avec une représentation égale écoles/collège : des personnels désignés par le principal sur proposition du conseil pédagogique du collège, des membres du conseil des maîtres de chacune des écoles du secteur, désignés par l’IEN, sur proposition de chacun des conseils des maîtres concernés. 

  Pour le SNUDI-FO, puisque c’est au conseil des maîtres de proposer, aucun collègue, adjoint ou directeur, ne peut donc être contraint de participer au conseil école-collège.

D’autre part le décret, ne précise à aucun moment sur quel temps de service se dérouleront les réunions du conseil école/collège. Il n’est pas question non plus de frais de déplacement. 

 Fichier PDF : Conseil école-collège


 

14 janvier 2016

Le 26 janvier 2016, tous en grève dans les écoles !

Appel national unitaire SNUDI FO / SNUipp / CGT / SUD

Dans ce contexte d'austérité, les écoles ne sont pas épargnées et les conditions de travail des personnels des écoles se sont dégradées ces dernières années, notamment suite à la réforme des rythmes scolaires accentuée par les ingérences grandissantes des municipalités.

Par ailleurs, la question des moyens accordés réellement à l’école reste d’actualité avec des classes toujours aussi chargées, l'absence de soutien, notamment le manque de Rased, et de formation continue. 

Concernant les enseignants des écoles, il est plus que temps que le gouvernement reconnaisse leur investissement et leur professionnalisme pour la réussite de leurs élèves et mette fin à leur déclassement salarial qui les place en bas de l'échelle des comparaisons internationales.

Pour la première fois depuis cinq ans, et suite aux mobilisations des agents, un rendez-vous salarial pour les fonctionnaires est prévu en février prochain.

Les enseignants des écoles sont concernés à plusieurs titres.

Il s'agit, d'une part, de revaloriser significativement les salaires « gelés » depuis près de 6 ans, sachant qu'en réalité les salaires nets baissent chaque année en raison de la hausse des cotisations retraite.

L'enjeu est, d'autre part, d’obtenir une ISAE à 1 200 euros par an pour tous les PE et son intégration dans le salaire, ainsi qu’une amélioration significative des carrières.

Les personnels des Écoles doivent peser pour que ce rendez-vous salarial permette d’obtenir des avancées significatives pour l'augmentation de leurs salaires. 

Les organisations syndicales SNUipp FSU, SNUDI FO, CGT Educ’action et SUD éducation  appellent l’ensemble des enseignants et personnels des écoles à se mettre en grève, avec l'ensemble des agents de la Fonction Publique, pour exiger une revalorisation immédiate et significative de la valeur du point d’indice, le triplement de l'ISAE et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.

Elles affirment par ailleurs leur solidarité avec les enseignants du 2nd degré et les 15 organisations syndicales qui les appellent à la grève pour l’abrogation de la réforme du collège.

 

6 janvier 2016

CARTE SCOLAIRE 2 016 :

Le SNUDI-FO18 invite les collègues à établir leur cahier de revendications précisant les besoins en classes et postes nécessaires à l’exercice de leurs missions statutaires. Les effectifs par classe augmentent, les postes de remplaçants ou de RASED supprimés depuis ces dernières années n’ont pas tous été rétablis... Et plusieurs centaines de postes sont affectés à profil, avec des missions définies localement dans le cadre de la territorialisation !

Le SNUDI-FO18 défendra vos dossiers en CTSD.


SYNDIQUEZ-VOUS POUR PORTER AVEC NOUS LES REVENDICATIONS !

 

 Se syndiquer est un acte militant qui va au delà de la défense des intérêts personnels.

Plus nous serons nombreux, plus nous serons forts !


19 novembre 2015

Gestanim, GAIA, Formation et Obligation de services: C'en est trop!Le SNUDI-FO 18 écrit au DASEN

 

Calendriers d'inscription aux formations aberrants!

Formations presque toutes imposées et non choisies!

Obligation de passer par le dispositif M@gistère contre l'avis ministériel lui -même!

Serveur GAIA buggé!

Temps de formation professionnelle tronqué!

 

Voilà ce à quoi ont eu droit les professeurs des écoles du Cher cette année.

La coupe est pleine.

 

C'est pourquoi le SNUDI-FO 18, s'est adressé au Directeur Académique par le biais d'un courrier que vous trouverez joint. Il y demande notamment ce à quoi les professeurs des écoles ont légalement droit et qui leur est refusé:

  • Que les formations incluant un volant M@GISTERE n’aient lieu que sur la base du volontariat,

  • Qu’aucune sanction ou menace ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif M@gistère,

  • Le libre choix des animations pédagogiques par les enseignants et la fin des animations dites « obligatoires ».

Il y demande aussi la fin de menaces infondées: NON l'utilisation de services aberrants tels que GAIA ou Gestanim ne peut être assimilée à une obligation de service des professeurs de écoles et ces obligations de service ne peuvent donc pas être brandies comme une menace contre les enseignants qui ne pourraient / ne voudraient pas passer par ces dispositifs!

N'hésitez pas à contacter le SNUDI-FO 18 en cas de difficultés avec l'administration!

 

 

5 février 2014

Action sociale

 Prestations sociales existantes:

PIM : prestations interministérielles

ASIA : prestations d'action sociale d'initiative académique

Les prestations sociales sont facultatives et ne peuvent être attribuées que dans la limite des crédits prévus à cet effet.

Attention, certaines prestations sont soumises à un quotient familial et d’autres au critère indiciaire.

Tous les documents sur le site de la DSDEN du Cher:

http://www.ac-orleans-tours.fr/dsden18/personnels/action_sociale/

 


 

 

 

 

30 mai 2015

Rythmes scolaires, demande d’audience

Madame la Ministre,

 Vous avez récemment annoncé la publication en juin d’un bilan national de la réforme des rythmes scolaires. Le 16 mars, à l’occasion de l’audience de notre fédération, nous vous avons demandé de pouvoir nous prononcer sur ce bilan de mise en œuvre de la réforme. 

 Comme nous l’avons précisé le 16 mars, le cadre même du comité national de suivi dont l’objectif est « d’accompagner et d’assurer le suivi de l’application de la réforme », ne permet pas une expression indépendante de notre syndicat.

 Depuis des mois, notre organisation syndicale établit semaine après semaine l’état des lieux précis des conséquences de la réforme dans les départements. La situation est de plus en plus alarmante.

 Les faits, les témoignages communiqués par les enseignants, mais aussi par les personnels territoriaux, lors de la conférence nationale du 19 novembre et depuis, confirment que la réforme des rythmes scolaires entraîne la désorganisation, la confusion entre le scolaire et le périscolaire, la dégradation des conditions de travail, de sécurité et d’hygiène, la tutelle de plus en plus asphyxiante des collectivités, la fatigue généralisée des personnels et des élèves, la remise en cause des obligations réglementaires statutaires notamment pour nos collègues titulaires remplaçants ou en service fractionné confrontés à l’individualisation et l’annualisation de leur temps de service…

 Nous avons pris connaissance de votre récente déclaration selon laquelle, en CP, « l’apprentissage de la lecture est aujourd’hui plus précoce dans l’année grâce aux nouveaux rythmes scolaires » !

A contrario, les informations dont nous disposons indiquent que la réforme des rythmes scolaires contribue à dégrader les apprentissages et les conditions d’enseignement simultanément aux suppressions de postes, à la pénurie de moyens de remplacement des enseignements absents, à la dislocation des RASED…

 La circulaire du 19 décembre 2014 sur les PEDT insiste  sur « la cohérence entre le programme d’activités périscolaires et les projets d’école » pour, comme vous le souhaitez, « dépasser la segmentation qui n’a plus lieu d’être entre temps scolaire, périscolaire et extrascolaire ». 

Pourtant cette « cohérence éducative » du PEDT scellant la confusion entre scolaire et périscolaire et donnant toute autorité aux collectivités locales et aux associations « partenaires », est lourde de menaces pour les obligations de services des enseignants définies nationalement, leur temps de service, leurs missions définies par décret, leur droit à mutation…

 Ainsi, aujourd’hui, en application de la convention qu’elle a signée avec le ministère et la Ligue de l’Enseignement le 3 octobre, l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré (USEP) propose que les enseignants « volontaires » s’engagent  « dans les activités périscolaires en les déchargeant d’un nombre d’heures équivalentes ».

Une telle proposition ne peut que conduire à une modification radicale de leur pédagogie, de leur emploi du temps, de leurs horaires de travail au nom de la mise en cohérence avec le PEDT et les besoins et objectifs de telle association ou de telle collectivité !

Nous vous demandons par conséquent de ne pas donner suite à cette demande.

A Paris, où la mairie décide d’ouvrir 69 écoles le samedi matin pour y organiser différentes activités, les autorités municipales souhaitent « que les directeurs et les PE puissent prendre toute leur place dans ce projet ». Cette sollicitation, en dehors de tout cadre réglementaire, fait peser les plus grandes menaces sur le statut de fonctionnaire d’Etat.

 Il y a urgence à mettre un terme à ce détricotage statutaire. C’est pourquoi, nous souhaitons être reçus rapidement afin d’aborder l’ensemble des questions évoquées dans ce courrier.

 Dans l’attente veuillez agréer, Madame la Ministre, l’assurance de notre parfaite considération.

  Norbert Trichard

    Secrétaire Général

20 mars 2014

Qu'est-ce que FO

Qu’est-ce que FO ?

Des femmes et des hommes libres dans une organisation indépendante, ensemble pour acquérir une force leur permettant de défendre leurs droits, d’en obtenir de nouveaux, de se faire respecter.
15 000 implantations syndicales réparties sur tout le territoire (métropole et DOM TOM avec 103 Unions Départementales), dans tous les secteurs d’activité avec des Fédérations nationales et regroupés au sein de la Confédération Force Ouvrière.

Un rôle : Regrouper les salariés (actifs, chômeurs et retraités) au-delà de leurs choix politiques, religieux ou philosophiques pour représenter leurs intérêts communs (adhésion en ligne).

Les statuts de l’organisation constituent la charte commune, délibérément choisie (statuts de Force Ouvrière).

Les mots-clefs : Liberté, démocratie, indépendance.

Une conviction : Le syndicat n’a pas vocation au pouvoir, son rôle est d’être un contrepoids à tout pouvoir.

Des outils : Le contrat, l’action, les revendications.
Au plan européen et mondial, Force Ouvrière est membre de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et de la Confédération Syndicale Internationale (CSI).
FO participe aux travaux du Comité syndical consultatif auprès de l’OCDE (TUAC). Elle est également impliquée dans les "Activités pour les travailleurs" de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Genève.

Quelle est l’histoire de FO ?

Née en 1895 sous l’appellation CGT, la CGT-FO est apparue sous ce sigle en 1948 à l’initiative de militant(e)s refusant l’emprise du parti communiste sur la CGT.

Depuis ses origines, le principe et la pratique de l’indépendance syndicale sont au cœur de son comportement, de ses analyses, de son rôle. Cette indépendance vaut à l’égard des partis politiques, des gouvernements, de l’État, du patronat et des églises.

Ainsi, par principe Force Ouvrière ne prend pas position à l’occasion des consultations politiques électorales à tous les niveaux. L’exception, conforme aux statuts confédéraux, a eu lieu en 1969, à l’occasion d’un référendum parce que nous avions considéré que la mise en place d’un sénat économique et social conduirait au corporatisme et à l’intégration du mouvement syndical, deux éléments contraires à l’indépendance.

À l’origine, au plan syndical, de la création de nombreuses structures de protection sociale collective (UNEDIC - Retraites complémentaires notamment), la CGT-Force Ouvrière, communément appelée Force Ouvrière a toujours considéré que la pratique contractuelle était un outil important pour construire et développer des droits collectifs à tous les niveaux (interprofessionnel - branches d’activité - entreprises).

En ce sens, Force Ouvrière a toujours combattu le tout État comme le tout marché.

Fondamentalement attachée aux valeurs républicaines (Liberté - Égalité - Fraternité - Laïcité), elle défend le service public et la sécurité sociale comme des structures assurant des droits égaux aux citoyens.

Cela explique le combat mené en 1995 contre l’étatisation de la sécurité sociale ou les conflits avec le patronat sur la refondation sociale, c’est-à-dire la livraison au marché de toutes les structures collectives et solidaires.

Ligne de conduite de Force Ouvrière depuis 1895, l’indépendance syndicale est aussi ce qui assure son avenir en tant que valeur fondamentale.

En témoigne en France ou ailleurs ceux qui s’y réfèrent ou tentent de s’y référer.

21 avril 2015

CDEN 17 avril: AUSTERITE ET DEMANTELEMENT DES ECOLES RURALES

Lors du CDEN du 17 avril 2015, ont été présentées les mesures de carte scolaire prévues par la Direction Académique des Services de l'Education Nationale.

A cette occasion, la FNEC-FP FO (Fédération Nationale de l'Enseignement et de la Culture Force Ouvrière), dont fait partie le SNUDI-FO a fait une déclaration préalable de contestation que vous pouvez télécharger ci-dessous. D_claration_CDEN_17_avril_2015_FNEC_FP_FO

Une carte scolaire qui pénalise les écoles rurales

Le SNUDI-FO a notamment rappelé son opposition à la politique gouvernementale actuelle dans laquelle l’Education Nationale n’échappe pas aux restrictions budgétaires. Les rares postes créés n'iront ni à la réduction du nombre d’élèves par classe ou à la création de postes de remplaçants, mais seront affectés aux différents dispositifs de la « refondation » de l’école : « plus de maîtres que de classes », «scolarisation des moins de 3 ans » à partir d’un projet « co-élaboré par l’Education nationale et les collectivités territoriales », « allégements en REP+ » de 9 journées annuelles pour « changer les méthodes de travail » des PE.  La FNEC-FP FO rejette en bloc cette refondation qui cache l'objectif final de territorialisation de l'école.


Dans le Cher cette politique se traduira par: la fermeture de16 classes (dont 3 révisables)  pour 6 ouvertures de classes !!!! Soit moins 10 postes classe !! Ce sont d'ailleurs principalement les petites écoles rurales qui ont fait les frais de ces fermetures. On notera au passage la classe élémentaire des Buissonnets à Saint-Amand "miraculeusement " sauvée de la fermeture par une polémique étrange mais certainement très politique, au mépris de la logique des simples chiffres. Si on peut se réjouir pour les collègues de cette école, on peut également s'interroger sur l'équité de cette annulation de fermeture au regard d'autres situations d'écoles certainement moins bien "soutenues".


Une carte scolaire dans la droite ligne de la "refondation" de l'école

Le développement des postes non statutaires  au titre du dispositif "plus de maîtres que de classes" est totalement rejeté par la FNEC-FP FO. Ce dispositif est installé sans que l'on sache vraiment, mise à part le fait que ce sont des postes à profil, comment seront "gérés" les enseignants nommés sur « dossier » sur ces postes à profil (comprendre au bon plaisir de la Direction Académique des Services de l'Education Nationale) en dehors de la nécessaire transparence du mouvement.

Nous demandons que le dispositif « plus de maîtres que de classes » soit suspendu pour la rentrée 2015. Nous demandons que le maintien de poste « classe » soit privilégié par rapport à l'implantation d'un emploi non-statutaire au titre du dispositif «plus de maîtres que de classes ».

Une carte scolaire de l'Austérité 

AUCUN poste de remplaçant, 1 seul poste de Maître spécialisé, AUCUN poste de psychologue alors que les besoins sont criants !

L'ensemble des organisations syndicales (FNEC-FP FO, FSU et UNSA) se sont opposées à ces mesures de carte scolaire lors du CTSD du 10 avril, sans effet

La carte scolaire présentée ne répond donc en rien aux besoins réels du terrain d’une baisse sensible des effectifs dans les classes, de RASED complets qui puissent intervenir régulièrement et efficacement auprès de tous les élèves qui en ont besoin et enfin d’un nombre suffisant de remplaçants.

Une carte scolaire rejetée quasi-unanimement

Pour le SNUDI-FO18, ce projet n’est pas acceptable. C'est pourquoi la FNEC-PP FO a voté contre les fermetures de postes, mais également contre l'ouverture des postes liés à la refondation de l'école: les 2 postes "Plus de Maîtres que de classes" et les postes de Brigade de remplacement de PE en REP+ et réitère son appel à la priorité d'allègement prioritaire des effectifs des classes avec aucune classe à plus de 25 élèves dans le département. En revanche la FNEC FP-FO a voté pour les autres ouvertures, pour laquelle l'unanimité des votants a été obtenue.

Au final en dépit d'une très forte opposition au projet de fermetures : 18 CONTRE, 2 ABSTENTIONS (un maire et la PEEP) et 1 POUR (un maire), le DASEN a imposé son projet de carte scolaire.

Le détail des ouvertures et fermetures est détaillé dans le fichier joint.

Mesures_de_carte_scolaire_2015_apr_s_CDEN

27 mars 2015

Assises de l'école : un tremplin pour la désintégration de l'école de la république et la mise en cause des enseignants

Le gouvernement a décrété une «grande mobilisation de l’École et ses partenaires pour les valeurs de la République». Du 16 Février au 24 Avril, des «assises de l’école» vont se tenir dans les établissements, les écoles, les universités, réunissant personnels, élus locaux, associations, «acteurs économiques»… Une synthèse en mai viendra «compléter et assurer la mise en œuvre» des mesures gouvernementales annoncées le 22 janvier.

 Parmi les mesures annoncées :

 Renforcer les projets éducatifs territoriaux (PEDT), en y introduisant un «volet laïcité et citoyenneté», le tout sous la tutelle des élus locaux. Les PEdT, c’est l’établissement de règles à géométrie variable, différentes d’un territoire à l’autre. L’école des territoires, c’est le contraire de l’école de la République, c’est la voie ouverte au développement des communautarismes.

 Un «parcours citoyen» est mis en place

Il aboutirait à imposer, du CP à la Terminale, 300 heures supplémentaires consacrées à l’enseignement moral et civique. Viendraient s’y rajouter un «espace et/ou temps des parents» (avec les enseignants) de chaque école, chaque établissement.

 Pour la FNEC FP FO, les mesures annoncées vont dans une seule direction : remplacer l’école de la République par l’école des territoires, remettre toujours davantage en cause les garanties statutaires des personnels, réunir les conditions de l’explosion de l’Ecole et mettre en danger les personnels.

 Ces mesures s’inscrivent totalement dans la continuité de la politique de déréglementation et d’austérité qui se concentre aujourd’hui dans le pacte de responsabilité, la réforme territoriale et la loi Macron.

 La FNEC FP FO appelle les personnels à se mobiliser pour leurs revendications : augmentation des salaires, défense du statut, création de vrais postes, et donc à décider de répondre à l’appel à la grève interprofessionnelle le 9 avril, lancé par FO, CGT et Solidaires contre «le pacte de responsabilité, la réforme territoriale, la Loi Macron, et la rigueur budgétaire qui aggravent la situation de tous les salariés».

 La FNEC FP FO appelle les personnels à se préparer, à se réunir partout et à décider : le 9 avril, tous en grève !

Rythmes scolaires : un an c’est déjà trop !

Enseignants, animateurs, ATSEM, agents d’entretien,

Tous en grève le 9 avril !

 

18 mars 2015

M@gistère : communiqué suite au CHSCTM

La FNEC FP FO avait demandé que le CHSCT Ministériel du 12 mars traite du logiciel d’autoformation M@gistère.
En effet, le décret 82-453 modifié prévoit dans son article 57 que le CHSCT est consulté sur les projets importants d’introduction de nouvelles technologies.

Or, la modification des obligations de services des enseignants du 1er degré découlant de la circulaire d’application du décret 2008-775 (circulaire n° 2013-019 du 4-2-2013) prévoit qu’une partie de la formation obligatoire des enseignants ait lieu à distance.

Le Ministère de l’Education Nationale a choisi de mettre en oeuvre ce logiciel de formation à distance. Il l’a fait sans aucune consultation d’aucun CHSCT à quelque niveau que ce soit et ce en contradiction avec le décret.

FO a présenté au CHSCT un relevé non exhaustif des faits et méfaits de l’utilisation de M@gistère.

Les personnels considèrent que le dispositif est une source supplémentaire de complication, de stress, contraire à un véritable droit à la formation continue.

Ils contestent le décompte du temps de travail fait par le logiciel qui n’est pas le temps réel mais fixé forfaitairement.
Ils considèrent que les réunions multiples sont facteur de fatigue et de surcharge de travail, qu’elles perturbent l’organisation de leur vie privée en particulier pour les temps partiels convoquées sur les jours non travaillés.

Ils considèrent que les réunions multiples sont facteur de fatigue et de surcharge de travail, qu’elles perturbent l’organisation de leur vie privée en particulier pour les temps partiels convoquées sur les jours non travaillés.
Ils ne supportent pas le dispositif d’autoévaluation qui les livre à des critiques publiques de la part de leurs pairs sur un forum qui ne respecte pas la confidentialité. Ils demandent la fin de l’intrusion de l’administration dans leur choix de formation continue.

Cette technique de management (l’autoévaluation), déjà testée dans de grandes entreprises dont FranceTelecom aboutit à déstabiliser, fragiliser certains collègues et peut avoir des conséquences directes sur leur santé.
Ils se sentent surveillés, suspectés.
Ils estiment que les relances de participation multiples par mails, parfois le dimanche, sont malvenues mais néanmoins réelles.

De plus, la FNEC FP FO considère comme inacceptable qu’aucune des dispositions résultant de l’accord national interprofessionnel sur le télétravail du 19 juillet 2005 et retranscrites dans le code du travail n’aient été étudiées en particulier concernant la prise en charge du matériel et son entretien. La FNECFP-FO demande la suspension de m@gistère.

Après discussion avec l’ensemble des organisations syndicales, la FNEC FP FO a donc présenté l’avis suivant qui a été adopté à l’unanimité des organisations syndicales FO, FSU et UNSA :

"Le Ministère de l’Education Nationale a choisi de mettre en oeuvre un logiciel de formation à distance «M@gistère». Il l’a fait sans aucune consultation d’aucun CHSCT à quelque niveau que se soit et ce en contradiction avec l’article 57 du décret 82-453 modifié. Compte-tenu des nombreux problèmes posés par cette formation à distance, le CHSCT M demande que celle-ci n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif, et qu’une véritable formation soit mise en place."

 La FNEC FP FO s’adresse maintenant à Madame la Ministre afin qu’elle applique l’avis du CHSCT M.

 

18 mars 2015

Le 9 avril 2015 : Journée de grève interprofessionnelle

Les confédérations syndicales FO, CGT, FSU et de Solidaires appellent tous les salariés du public et du privé à se mettre en grève le jeudi 9 avril pour s’opposer au pacte de responsabilité, à la politique d’austérité, à la réforme territoriale et à la loi Macron.

 Le gouvernement reste sourd aux revendications des salariés !

Depuis des semaines, depuis des mois, les enseignants se mobilisent pour l’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires, contre les suppressions de postes et d’écoles entières, contre les remises en cause statutaires (annualisation des remplaçants) liées à la loi de refondation de l’école.
Depuis des mois, ils se mobilisent comme le font les salariés du public et du privé dans leurs secteurs respectifs : par exemple, les employés de la Sécu qui combattent pour le maintien des emplois, les cheminots qui s’opposent à la réforme ferroviaire, les salariés du privé qui s’opposent aux plans de licenciement, à la flexibilité, à la précarité, et revendiquent des augmentations de salaires…

Le seul moyen de nous faire entendre, c’est donc la grève interprofessionnelle dans le cadre des revendications de l’appel national lancé par FO, CGT et Solidaires.

NON au pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économie

  • qui veut dire après 5 années de blocage des salaires et traitements, la poursuite du gel du point d’indice pour 2 ans au moins pour tous les fonctionnaires ;
  • qui implique, pour les enseignants du 1er degré, la stagnation des indemnités de toutes sortes (l’ISSR, le refus d’augmenter l’ISAE de 400 à 1 200 € immédiatement, le blocage du taux de passage à la Hors Classe …) ;
  • qui signifie des centaines de fermetures de classes et d’écoles ;
  • qui signifie le refus de recruter les listes complémentaires pour combler les milliers de postes de remplaçants manquant actuellement ;
  • qui impose l’embauche d’enseignants contractuels en lieu et place de fonctionnaires titulaires.

NON à la réforme territoriale qui aboutit à :

  • transformer la République une et indivisible en une République de territoires ;
  • éclater l’Ecole publique en une mosaïque d’écoles autonomes ;
  • menacer directement le statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat ;
  • pérenniser les décrets Peillon-Hamon sur les rythmes scolaires aboutissant à la désorganisation et à la territorialisation des écoles, et consacre le fait que les enseignants soient placés sous la tutelle directe des élus locaux et des groupes de pression ;
  • instaurer des protocoles académiques pour les missions des directeurs contre le cadre national du décret de 1989.

OUI à la défense des services publics d’Etat et du statut de fonctionnaire d’Etat, ce qui dans le 1er degré signifie :

  • NON à l’annualisation des Obligations de Service des titulaires – remplaçants et de tous les personnels ;
  • NON à la loi de refondation de l’école qui organise les remises en cause statutaires (psychologues scolaires...)

ÇA SUFFIT, IL FAUT QUE ÇA CESSE ! LES ENSEIGNANTS N’EN PEUVENT PLUS !
LES REVENDICATIONS DOIVENT ÊTRE SATISFAITES

Le SNUDI-FO18 appelle tous les enseignants, tous les EVS à être tous en grève le 9 avril pour répondre à l’appel de FO, CGT, Solidaires et FSU.

 Il invite tous les personnels à se réunir dans les écoles pour décider la grève et établir leurs cahiers de revendications :

  • création de tous les postes nécessaires (classes, remplaçants, RASED …) ouverture immédiate de la liste complémentaire pour pourvoir tous les postes de remplaçant vacants ;
  • abandon de la réforme territoriale et abrogation des décrets Peillon-Hamon sur les rythmes scolaires ;
  • arrêt des remises en cause des garanties statutaires des personnels ;
  • augmentation immédiate des salaires, de l’ISAE et du taux d’accès à la hors classe.

DECLARATION_DES_Organisations Syndicales

15 mars 2015

Résultat des permutations : une catastrophe (malheureusement) prévisible

Sur 16 330 demandes de changements de département en 2015, seules 3 539 ont obtenu satisfaction, soit un taux de 21,67 % (23,09 % l’an passé). Le taux de satisfaction des rapprochements de conjoints est d’environ 40 % cette année. Cela signifie que, dans l’Education nationale, plus de la moitié des collègues en rapprochement de conjoint sont encore séparés.

Quelles conséquences pour des milliers de collègues ?

Des milliers de collègues se demandent – alors qu’ils souhaitent muter depuis quatre ans et n’ont toujours pas obtenu leur permutation – comment ils vont pouvoir rejoindre leur famille. Certaines demandes de permutations d’un département vers un autre n’ont eu aucune satisfaction depuis plus de 6 ans. Quel espoir les collègues peuvent-ils encore avoir ? Le SNUDI-FO revendique le droit à mutation pour tous, et notamment pour les mutations légales (handicap, rapprochement de conjoints…). Il portera cette revendication à tous les niveaux, nationaux et départementaux.

Comment expliquer cette dégradation d’année en année ?

Une seule réponse : l’austérité budgétaire exprimée par le Pacte de responsabilité et ses 50 millions d’euro d’économies à réaliser car, pour résoudre ce problème qui s’amplifie d’année en année, il n’existe qu’une solution : le recrutement massif de fonctionnaires stagiaires.

Or, malgré les effets d’annonce, on constate que le compte n’y est pas… les classes sont de plus en plus surchargées, le remplacement se réduit comme peau de chagrin, le RASED est exsangue, les conditions de travail se dégradent d’année en année, avec un coup d’accélérateur sans précédent avec la mise en place des rythmes scolaires.

Ce problème de permutations de plus en plus difficiles à obtenir ne peut pas être dissocié des autres problèmes de l’Education nationale.

Avec un tel résultat aux permutations, nul doute que la phase des exeat-ineat (que nous invitons tous les collègues qui n’ont pas obtenu satisfaction à demander) va également être très réduite au vu de l’expérience des années précédentes.

Comme tous les ans, le SNUDI-FO demandera à ce que les 13 collègues en situation de handicap qui n’ont pas obtenu satisfaction puissent obtenir leur changement de département. Comme tous les ans, le SNUDI-FO demandera à ce que les collègues séparés ne vivent plus cette situation, a fortiori ceux qui le sont depuis plus de 4 ans (160). Comme tous les ans, le SNUDI-FO demandera que le Ministère, comme il le fait depuis deux ans,  impose des exeat-ineat en nombre conséquent aux départements.

 

8 février 2015

Comité de suivi sur les rythmes du 27 janvier 2015

Comment promouvoir coûte que coûte la réforme sur les rythmes

Le 27 janvier s’est tenue, à l’initiative de la direction académique des services de l’Education Nationale, la réunion du comité de suivi sur les rythmes. Une réunion de suivi des rythmes, voilà qui était alléchant…

 Qui y assistait ?

M. le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale, Mme la Préfète, Mme l’Adjointe au DASEN, MM. les IEN des différentes circonscriptions, M. le conseiller départemental en EPS, des représentants des syndicats représentatifs des personnels enseignants, des représentants des associations de parents d’élèves, des représentants des Francas et de la F.O.L., des représentants des associations de maires du Cher, un représentant de la CAF.

Déclaration liminaire

Lors de cette réunion le SNUDI-FO 18 a lu une déclaration liminaire rappelant son opposition à la réforme des rythmes scolaires et demandant l’abrogation des décrets correspondants. Cette déclaration liminaire a été adressée à M. le DASEN et à Mme la Préfète.

A quoi cette réunion a-t-elle servi ?

Véritable exercice d’auto-promotion pour une réforme imposée d’en haut et rejetée en bas, cette réunion a été l’occasion pour la direction académique des services de l’Education Nationale :

  • de réaffirmer le crédo des bénéfices attendus pour l’élève

En réponse à cette affirmation, le SNUDI-FO est intervenu pour contester les bénéfices attendus par la réforme des rythmes scolaires. Le SNUDI-FO a notamment rappelé l’étude « Les effets de la semaine de quatre jours » menée par le ministère de la Jeunesse, de l’Education Nationale et des Sports en 2002 démontrant que les élèves travaillant sur un rythme de 4 jours réussissaient mieux aux évaluations CE2 et 6ème que les élèves travaillant 4 jours et demi.

  •  de promouvoir la mise en place des PEDT par les communes.

M. le DASEN a indiqué que dans le Cher, toutes les communes ont eu droit cette année à 50€/an/élève du fonds d’amorçage (éventuellement complété par d’autres aides), soit 523 528 euros déjà versés. La FCPE a néanmoins fait remonter l’inquiétude des maires concernant le financement futur des NAP.

M. le DASEN a largement invité les maires à établir un PEDT avant la fin de l’année scolaire pour obtenir au plus vite les aides financières de l’état. Il a indiqué qu’il leur adresserait prochainement un courrier dans ce sens. Le SNUDI-FO est intervenu pour demander que dans cette lettre soit rappelée aux communes la nécessité selon la circulaire 2013-036 d’associer les conseils d’école à l’élaboration des PEDT. M. le DASEN a répondu que l’avis des conseils d’école étant obligatoire dans le PEDT, ce rappel est inutile. Le SNUDI-FO invite néanmoins l’ensemble des collègues à rester très vigilants et à faire valoir leur doit à la parole dans les conseils d’école et à exiger d’être consultés dans le processus d’élaboration des PEDT et non seulement pour leur validation en s’appuyant sur la circulaire sus-mentionnée : « Dans le cadre de la consultation des conseils d'école sur l'organisation des activités périscolaires, en application de l'article D. 411- 2 du code de l'éducation, ceux-ci sont associés à la réflexion sur l'élaboration des PEDT. ».

  •  d’évaluer les premiers effets de la mise en place des nouveaux rythmes

Lors de cette réunion les services de la direction académique ont fait part de remontées de terrain concernant les nouveaux rythmes via les Inspecteurs de l’Education Nationale lors de leur Inspections de collègues. Les résultats étant cependant très subjectifs et parcellaires, ils ne permettent apparemment de tirer aucun enseignement clair.

 Le SNUDI-FO a rappelé que selon la consultation menée par ses soins, les collègues font état de grandes difficultés suscitées par la mise en place de la réforme des rythmes.

  •  de semer le doute quant au bien-fondé de l’expérimentation Hamon

Une enquête sur l’expérimentation Hamon (semaine de 8 demi-journées incluant la mercredi matin) a été menée au mois de novembre à l’initiative de la direction académique via un questionnaire adressé par mail à chaque école concernée par l’expérimentation. Cette expérimentation concerne 16% des écoles (soit 44 sur les 324 du département).

Il ressort de cette étude que :

- Pour 2 écoles le lundi après-midi a été libéré, 8 le mardi, 11 le jeudi et 23 le vendredi.

- A 95% les activités proposées durant 2 à 3 heures lors de cette après-midi sont gratuites.

- Ces NAP concernent 62% des élèves, ce qui aux yeux du DASEN est peu.

- 91% des APC ne se passent pas en parallèle des NAP, ce qui alourdit la journée de l’élève.

Le SNUDI-FO a fait remarquer que ce problème est identique pour les écoles travaillant selon le décret « Peillon » et n’est pas spécifique au décret « Hamon ».

- Que 5% des équipes pédagogiques des écoles se sont dites très satisfaites de ces nouveaux rythmes, 29% se sont dites satisfaites, 18% peu satisfaites, 16% pas satisfaites et 32% ne se sont pas prononcées.

A noter que la question posée dans le questionnaire était fort ambigüe puisqu’elle ne permettait pas de savoir si il fallait se prononcer sur la satisfaction par rapport à un rythme sur 9 demi-journées (décret Peillon) ou par rapport au rythme ancien de 4 jours.

 Mme l’adjointe au directeur Académique a précisé qu’une évaluation institutionnelle aurait lieu concernant l’expérimentation Hamon

A quoi cette réunion n’a-t-elle pas servi (alors que tel aurait dû être son rôle) ?

  • A quantifier le nombre d’écoles dans lesquelles des problèmes sont apparus dans l’application de la réforme des rythmes.
  • A quantifier le nombre de parents réfractaires ayant refusé de mettre leurs enfants à l’école le mercredi matin.
  • A chercher des solutions pour les problèmes d’occupation des classes lors des NAP entravant le travail des enseignants.
  • A chercher des solutions partout où les enseignants sont malmenés, partout où ils voient leurs conditions de travail se dégrader du fait des collectivités locales.
  • A évoquer les problèmes de sécurité des enfants, notamment dans le cadre du plan Vigipirate, alors que les directeurs s’évertuent, sans aucun moyen à gérer la sécurité des élèves durant les horaires scolaires, et que certaines écoles sont ouvertes à tous vents durant les NAP.

Le SNUDI-FO ne peut que regretter que ces vraies questions aient été écartées, voire niées lors de cette réunion.

Il est temps que cesse la mascarade. Il est temps d’établir clairement les méfaits de la réforme.

Le SNUDI-FO 18 appelle chaque collègue en butte à la réforme des rythmes à se faire entendre et à le contacter pour faire remonter lors de la prochaine réunion des cas étayés et concrets de dysfonctionnement.

14 janvier 2015

La semaine de 4 jours et demi à l'épreuve des faits

Le 27 janvier aura lieu un point d'étape sur les rythmes scolaires à l'Inspection Académique.

 

Nous y serons présents pour défendre la position du SNUDI-FO: l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

 

En Octobre et Novembre, le SNUDI-FO du Cher organisait une consultation pour connaître les effets réels de la réforme dans le Cher.

De très nombreux collègues ont pris de le temps de répondre à ce questionnaire, ce dont nous les remercions.

Les résultats essentiels qui ressortent de cette enquête sont:

  • 58% des collègues ayant répondu considèrent que l'impact de la réforme sur les apprentissages est négatif.
  • 91% constatent que les élèves sont plus fatigués.
  • 82% ont vu leurs conditions de travail se dégrader.
  • 86% subissent des conditions de vie personnelle dégradées.
  • 89% exigent une abrogation du décret sur les rythmes.

C'est un sanglant constat d'échec pour cette réforme!

 

Le Snudi-fo soucieux d'une totale transparence met à la disposition de tous: enseignants, mais aussi inspecteurs, recteurs et qui sait ministre qui souhaiteraient s'informer sur les réalités du terrain, le résultat du questionnaire: Resultat_questionnaire_sur_les_rythmes_octobre_novembre_2014

 

Nous nous ferons les porte-parole de tous les témoignages accablants pour cette réforme que vous nous avez livrés lors de la réunion d'étape sur les rythmes du 27 janvier à l'Inspection Académique!

D'ailleurs vous pouvez continuer à alimenter ce fonds de connaissance:

  • Soit en répondant au questionnaire si vous ne l'avez pas encore fait: 👉 Questionnaire
  • Soit en nous envoyant un message à l'adresse 18.snudifo@gmail.com ou en cliquant sur "Nous contacter" dans le bandeau

 

Ensemble, continuons à réclamer l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

 

 

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