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SNUDI-FO 18

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2 mars 2023

Pacte NDiaye : des miettes de primes et des enseignants « pactés »

Fnec FP-FO | Fédération nationale de l'enseignement, de la culture et de la  formation professionnelleLa FNEC FP-FO a été reçue en audience par le ministère et a réaffirmé sa revendication d’augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie.

Alors que l’inflation prend tous les agents à la gorge, et que l’augmentation de 3,5% du point d’indice est jugée bien suffisante par le ministre de la Fonction publique, qu’en est-il de la revalorisation « historique » promise par le Ministre Ndiaye ?

L’annonce présidentielle d’une augmentation de 10 % de la rémunération des enseignants est oubliée. Le ministre de l’Education nationale ne propose que quelques miettes de primes pour les enseignants, et rien pour les autres ! Il poursuit sa volonté de diviser les enseignants en instituant son « pacte » de 3650 € bruts annuels en échange de missions définies localement. La FNEC FP-FO refuse ce piège qui vise à éclater le statut et territorialiser l’Ecole.

En cohérence, FO a quitté les concertations et s’oppose à ces projets destructeurs !

Des miettes de primes

Le ministre a revu son projet initial pour maintenant proposer une augmentation de l’ISOE et de l’ISAE jusqu’à 2000 € bruts annuels (soit + 800 € dans le 1er degré et + 744 € dans le 2nd degré). Les autres primes de fonctions (CPE, Doc, PsyEN…) connaîtraient la même augmentation indemnitaire. Il s’agirait donc d’une augmentation de 53 € à 60 € nets mensuels de prime pour solde de tout compte.

Des primes d’attractivité en début de carrière s’élèveraient (augmentation ISOE/ISAE incluse) à +258 € net mensuel à 5 ans de carrière, +284 € à 10 ans, + 223 € à 15 ans et retour à la seule augmentation ISOE/ISAE pour le reste de la carrière.

Bref : cette politique de primes au lance-pierre pour ne pas dire d’aumône, en lieu et place d’une véritable revalorisation indiciaire, confirme la volonté du gouvernement de poursuivre l’austérité.

Pour les personnels en milieu et fin de carrière, le ministre laisse entrevoir une légère augmentation des taux de passage à la hors-classe et à la classe exceptionnelle, tout en conservant l’arbitraire de l’évaluation PPCR.

Pas de quoi pavoiser donc… et cela ne s’arrête pas là, puisque les annonces sur le « pacte » sont encore plus édifiantes !

Les directeurs et les chefs d’établissements contremaîtres du « pacte »

Lire à ce propos l’analyse du SNUDI-FO pour les directeurs d’école

Les besoins locaux de chaque école et établissement devrait être évalués par le directeur de l’école (en lien avec l’IEN) et par le chef d’établissement. S’ensuivraient des concertations, des appels à candidatures, qui aboutiraient à une lettre de mission locale pour les enseignants sélectionnés pour le « pacte ». Un nouveau cycle de discussion sur les missions des directeurs d’école, des chefs d’établissements et des nspecteurs devrait s’ouvrir prochainement pour « redéfinir les missions pédagogiques que soulève cette charge de pilotage ». Il s’agit ainsi de mettre pleinement en oeuvre la loi Rilhac sur la direction d’école et continuer à pressurer les chefs d’établissements pour qu’ils fassent du chiffre. Un intéressement financier serait envisagé face à cette charge de travail supplémentaire.

Serait-il lié aux résultats ?

Tout cela s’inscrit dans la logique territoriale impulsée par le président Macron à Marseille et s’articule avec les projets dits « innovants » du CNR puisque le « pacte » pourrait s’appliquer aux personnels les plus « investis ». Une nouvelle mouture du décret « instituant une indemnité pour mission d’innovation pédagogique » a d’ailleurs été envoyée aujourd’hui pour avis au CSA ministériel.

« Pacté » or not « pacté » ?

Il est déjà annoncé qu’on pourrait être « sous-pacté » (50 % du pacte) ou « sur-pacté » (150 %), pourcentage s’appliquant à la rémunération (prime de 3650 € brut annuelle) et au temps de service (72h par an). A quoi s’engage-t-on en étant « pacté » ?

Il s’agirait d’une adhésion volontaire sur la base d’une lettre de mission. Certaines missions seraient prioritaires (intervention en 6ème pour les PE, remplacement de courte durée dans le 2nd degré) et s’effectueraient sur la base de 72h heures. Pour les autres missions, il s’agirait d’un forfait et il faudrait travailler au-delà de ces 72h supplémentaires. Parmi les missions :

  • Coordonner les « projets innovants » du CNR pour les écoles et les établissements qui s’y sont engagées. Il n’y aurait pas de pacte pour tous les enseignants engagés dans les projets.
  • Des missions de coordination, référent, tutorat de nouveaux professeurs : le ministère indique que dans un premier temps, les missions déjà existantes ouvrant droit à des primes pourraient être maintenues et coexister avec le pacte mais seraient à terme intégrées dans le pacte.
  • Session d’une heure de consolidation (maths/français en 6ème) : elle serait effectuée par des PE (plutôt en français) ou par des enseignants du second degré. Il s’agirait d’une heure obligatoire pour les élèves. Elle pourrait s’organiser selon des modalités locales (le mercredi, le soir…) ou même en échange de service entre les PE et les professeurs du collège…
  • Remplacement de courte durée dans le 2nd degré : les 72h seraient annualisées (pas limitées à 2h max par semaine) en fonction des besoins. Le ministère envisage d’utiliser l’application Andjaro (déjà utilisée dans certains départements pour le remplacement dans le premier degré) pour croiser les emplois du temps des enseignants absents et des enseignants « pactés » et les mobiliser en envoyant un SMS.
  • Pour les PLP : dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle Macron-Granjean, les PLP « pactés » pourraient effectuer les accueils et la présentation de leur discipline au collège mais aussi suivre l’insertion professionnelle de leur élève après l’obtention du diplôme, une sorte de « service après-vente » selon l’expression du ministère.
  • Des missions liées à l’inclusion scolaire : accompagnement des enseignants et mentorat des élèves en situation de handicap. Ces missions effectuées par des enseignants ordinaires en charge de classe pourraient se substituer aux missions déjà existantes des enseignants spécialisés (en classes et structures adaptés, de RASED…) ou les missions des AESH. Ces annonces confirment la volonté d’accélérer le démantèlement de l’enseignement spécialisé.

Autant de tâches supplémentaires donc, qui remettent au cause les statuts et le cadre national de l’Ecole, qui transforment les directeurs d’école et les chefs d’établissement en pilotes des contreréformes, qui instituent une hiérarchie intermédiaire avec des enseignants « pactés » chargés à travers leur mission de « coordination » de caporaliser leurs collègues. Le ministère indique d’ailleurs à nos représentants chefs d’établissements qu’ils pourraient ainsi s’appuyer sur l’équipe des enseignants « pactés » !

Faire reculer Macron sur les retraites, pour avancer sur toutes nos revendications !

La FNEC FP-FO refuse cette tentative d’opposer les personnels et de les diviser. Elle revendique une revalorisation indiciaire pour tous les personnels, sans contrepartie ! Face au ministre Ndiaye qui reste sourd à cette exigence légitime, face au président Macron et sa ministre Borne qui restent sourds au puissant rejet de leur réforme des retraites, il n’y a plus d’autre choix que la grève, le blocage !

Pour la défense de nos retraites, pour la satisfaction de toutes nos revendications, mettons le pays à l’arrêt à partir du 7 mars pour faire plier le gouvernement !

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2 mars 2023

Le ministre Ndiaye entend transformer les directeurs en managers placés sur des sièges éjectables !

Le SNUDI-FO réagit aux annonces du MinistreAppliquant la loi Rilhac promulguée en décembre 2021, le ministre Ndiaye entend faire un nouveau pas dans son objectif d’imposer le management et les méthodes des entreprises privées au sein de l’Ecole publique.

Des directeurs chargés de mettre en place le « Pacte » dans le cadre de la loi Rilhac

Non content de mettre en place son Pacte « travailler plus pour perdre moins » dans lequel il serait proposé aux enseignants deux heures de travail hebdomadaire supplémentaires en échange de primes, le ministre veut contraindre les directeurs à mettre en place ledit « Pacte » en évaluant les besoins des écoles, en organisant les concertations, les appels à candidature et en sélectionnant les enseignants « pactés » dans le cadre de la délégation de compétences des autorités académiques prévue par la loi Rilhac.

Devenu un manager d’entreprise chargé de motiver et de sélectionner les employés, le directeur deviendrait ainsi le contremaître du « Pacte » Ndiaye !

Le ministère annonce même un nouveau cycle de discussions sur les missions des directeurs d’école pour « redéfinir les missions pédagogiques que soulève cette charge de pilotage »… Bref un bing-bang à prévoir sur le rôle et la place du directeur !

Interrogé par la FNEC FP-FO sur la charge de travail que ce dispositif impliquerait pour les directeurs, le représentant du ministre ose indiquer que les directeurs ont récemment bénéficié d’une augmentation de leurs quotités de décharge (NDLR ce qui est loin d’être vrai pour tous)… et qu’on peut donc leur attribuer de nouvelles tâches ! Quelle morgue !

Le chantage à la liste d’aptitude
Et gare aux directeurs qui traîneraient des pieds !

Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur la liste d’aptitude. Sur injonction du ministère, les DASEN vont solliciter les directeurs d’école dont l’inscription sur la liste d’aptitude date de plus de trois ans afin qu’ils demandent à y être réinscrits.

Cette obligation serait mise en œuvre en 2023-2024, et dès cette année pour les directeurs souhaitant participer au mouvement !

Ces nouvelles dispositions permettraient donc aux DASEN de faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs, voire de les écarter de leur poste en refusant la réinscription sur la liste d’aptitude, s’ils ne mettent pas assez de zèle à mettre en œuvre les contre-réformes ministérielles !

Inacceptable pour le SNUDI-FO qui exige l’abandon de la nécessité de se réinscrire sur la liste d’aptitude pour les directeurs déjà en poste !

Raison de plus pour mettre les écoles à l’arrêt dès le 7 mars !

Loi Rilhac, évaluations d’écoles, « Pacte »… le ministre Ndiaye, celui-là même qui vient de supprimer 1117 postes dans les écoles à grands coups de 49-3, est en train d’imposer à l’Ecole publique le fonctionnement des entreprises privées en transformant les directeurs en managers !

Le SNUDI-FO oppose ses revendications aux projets destructeurs du ministre et du gouvernement :

• Abrogation de la loi Rilhac !
• Retrait du « Pacte » et augmentation indiciaire sans contrepartie pour tous les collègues, a minima à hauteur de l’inflation ! Rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
• Annulation des suppressions de postes dans les écoles !
• Et bien sûr… retrait de la réforme des retraites !

Dès le 7 mars, la totalité des organisations syndicales appellent en effet les salariés et la population à mettre le pays à l’arrêt pour le retrait de la réforme des retraites. Il en est de même pour les fédérations syndicales de l’Education nationale (FO-FSU-UNSA-CGT-SUD…) qui entendent mettre les écoles, les établissements et les services à l’arrêt !

Le SNUDI-FO invite les personnels à décider et organiser la grève dans leurs écoles dès le 7 mars, et à envoyer leurs déclarations d’intention de grève pour les jours qui suivent !

Faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites serait un point d’appui pour défendre l’Ecole publique et combattre les mesures dévastatrices du ministre Ndiaye !

2 février 2023

Borne tu as raison : ton projet de contre-réforme des retraites n’est pas négociable ! Il doit être immédiatement retiré !

 A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé trompé par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.

Communiqué_intersyndical_31_01_2023_

Face_au_rejet_massif_le_gouvernement_doit_retirer_sa_reforme

2 février 2023

Après la lame de fond du 31 janvier, réunissons nous dans nos écoles pour décider des suites ! On peut gagner ! On va gagner !

Après le premier avertissement lancé le 19 janvier, c’est une véritable lame de fond qui a déferlé mardi 31 janvier pour le retrait de la réforme des retraites avec 2,8 millions de manifestants dans toute la France ! 500.000 manifestants à Paris, mais aussi 20 000 à Valence, 13 000 à La Roche-sur-Yon, 18 000 à Cherbourg, 10 000 à La Réunion, 9 000 à Bourges, 9 000 à Narbonne, 3 500 à Mende… Une nouvelle fois, les enseignants, AESH et PsyEN du 1er degré ont répondu présents, aux côtés des autres salariés, en étant majoritairement en grève.

Une nouvelle annonce sur la retraite des enseignants du 1er degré…

Plus que jamais, le gouvernement est affaibli et isolé. C’est dans cette situation que les médias annoncent aujourd’hui que les députés « Renaissance » auraient obtenu le feu vert du gouvernement pour que, selon France Info, « les professeurs des écoles partent à la retraite dès qu’ils atteignent l’âge et la durée de cotisation nécessaire sans avoir à finir l’année scolaire comme c’est le cas aujourd’hui. »

Le gouvernement pense-t-il une seconde que cette annonce, si elle se confirmait, contribuerait à amadouer les enseignants du 1er degré et à leur faire renoncer à la grève et aux manifestations ? C’est tout le contraire !

… qui ne va que renforcer leur détermination à obtenir le retrait de la réforme Macron-Borne !

Si, avec le SNUDI-FO, les enseignants du 1er degré revendiquent le droit à partir à la retraite à date anniversaire (droit supprimé par la loi Jospin de 1989), ils refusent toujours tout report de l’âge légal et tout allongement de la durée de cotisation prévus par la réforme Macron-Borne. Et ces annonces, qui témoignent de la fébrilité du gouvernement, ne peuvent que renforcer leur détermination ! Celle-ci s’est exprimée mardi 31 janvier dans les assemblées générales de grévistes.

 

Le SNUDI-FO revendique :
– Le retrait immédiat de la réforme Macron-Borne des retraites !
– Le rétablissement inconditionnel du droit pour les enseignants du 1er degré de partir en retraite à date anniversaire !

Retrouvez le communiqué du SNUDI FO : Communique_SNUDI_FO_greve_retraites_1

12 janvier 2023

C’est le moment d’y aller ! Tous en grève dès jeudi 19 janvier !

 

La 1ère ministre Borne a donc fini par annoncer la réforme des retraites portée par le président Macron durant sa campagne…Tous les personnels nés en septembre 1961 et après seraient concernés ! Ainsi, comme les autres salariés, les enseignants du premier degré, les AESH et les PsyEN nés en 1968 et après ne pourraient plus partir en retraite avant 64 ans ! Pire, il faudrait 43 ans de cotisation pour tous ceux nés en 1965 et après pour bénéficier d’une retraite à taux plein !

Les régimes spéciaux seraient supprimés, inévitable prélude à la liquidation de notre régime de retraite, le Code des pensions, qui nous garantit une retraite calculée sur la base de 75% des 6 derniers mois de traitement.

 

C’est inacceptable, d’autant plus que cette contre-réforme est annoncée dans un contexte insupportable pour les personnels, tant au niveau des salaires, de l'inflation qu'au niveau des suppressions de postes prévus !

 

Alors que les conditions de travail se dégradent comme jamais, ce sont 1117 nouveaux postes qui sont supprimés par M. Ndiaye pour la rentrée 2023 !

Les conséquences seront douloureuses et ne pourront qu’entraîner dès la rentrée prochaine des classes plus chargées, des remplacements d’enseignants absents encore moins assurés et toujours moins d’enseignants spécialisés ou de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux !

 

Alors que les prix explosent, le gouvernement bloque l’augmentation du point d’indice à 3,5%... Pire le ministre Ndiaye conditionne pour la plupart des enseignants une « revalorisation » à des tâches supplémentaires. Quant aux AESH, ils sont toujours maintenus sous le seuil de pauvreté !

 

Trop c’est trop ! Le SNUDI-FO tout comme la totalité des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires) refuse tout report de l’âge légal de départ et toute augmentation de la durée de cotisation. Il exige le retrait pur et simple de la réforme Borne-Macron !

FERMONS TOUTES LES ECOLES !

Le SNUDI-FO 18 invite les collègues à se réunir dans les écoles, à décider la grève à partir de jeudi 19 janvier et à discuter des conditions de la suite de la mobilisation !

Le SNUDI-FO 18 ne veut pas de "temps forts", ou encore de journées d'action pour perdre. S'il faut gagner, si nous voulons gagner, il faut reconduire sur plusieurs jours.

 Forts d’une unité syndicale inédite, forts du rejet que provoque cette réforme dans toute la population, nous pouvons faire reculer ce gouvernement ! 

Et le faire reculer sur les retraites serait un point d’appui déterminant pour gagner sur toutes nos revendications, à commencer par l’augmentation des salaires et par l’annulation des suppressions de postes décidées par M. Ndiaye !

 

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5 janvier 2023

Bonne année 2023 !

Le SNUDI-FO du Cher vous souhaite une bonne année 2023 !

En 2023, notre syndicat sera en première ligne pour :
- le retrait du projet Macron sur les retraites !
- une augmentation de nos salaires a minima à hauteur de l’inflation !
- l’annulation des suppressions de postes décidées par le ministre et les créations de postes partout où c’est nécessaire !
- la défense de nos statuts et de nos conditions de travail !

 

5 janvier 2023

Préparons dès maintenant la grève interprofessionnelle pour bloquer la réforme des retraites

Le président Macron et la ministre Borne ont confirmé leur intention de lancer rapidement la réforme des retraites, en vue d’une application « dès la fin de l’été » 2023. Sans attendre la fin des concertations, ils envisagent un départ à 64 ou 65 ans, éventuellement un allongement de la durée de cotisation, et la remise en cause de la catégorie active et des régimes spéciaux.

A la veille des congés de fin d’année, le président de la République avait décidé de repousser au 10 janvier 2023 les annonces des mesures qu’il souhaite prendre. Il comptait mettre à profit la période qui vient pour tenter de fissurer le front syndical et resserrer les rangs d’une majorité gouvernementale fragilisée par le recours permanent au 49-3.

Force est de constater qu’il n’y est pas parvenu.
L’immense majorité des salariés ne veut pas entendre parler d’un recul de l’âge de départ à la retraite et/ou de l’allongement de la durée de cotisation.

A la veille des congés toutes les organisations syndicales ont à nouveau réaffirmé leur opposition à une telle mesure.
En outre, les sujets de mécontentement et les revendications s’accumulent. Nous savons tous à quoi vont être confrontés les salariés du public et du privé en janvier : la vie chère, la fin des ristournes sur le prix du carburant, la hausse des factures d’électricité et de gaz, le délabrement des services publics…

Les grèves, les préavis de grève se multiplient dans de nombreux secteurs du public comme du privé, à l’hôpital, chez les médecins, dans les transports : ça craque de partout !

Comme sa Confédération, la FNEC FP-FO se félicite de la position unanime de l’ensemble des organisations syndicales contre la réforme des retraites.

Elles ont d’ores et déjà acté le principe d’une grève interprofessionnelle au moment où la réforme sera présentée, c’est-à-dire en janvier.

Faire reculer le gouvernement une seconde fois sur sa réforme des retraites serait un formidable point d’appui pour obtenir satisfaction sur notre exigence d’augmentation immédiate des salaires, pour bloquer les fermetures de postes qui se profilent à la rentrée prochaine, et pour stopper la destruction des services publics.

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir dès la rentrée de janvier dans leur école, établissement ou service, pour poser les revendications et préparer la grève pour mettre en échec le projet Macron-Borne de réforme des retraites.

17 novembre 2022

Non au dispositif pHARe




29 septembre 2022

Augmentation des salaires pour tous : pétition nationale FO !

Je signe la pétition nationale ICI

Interrogé dans les médias, le ministre Ndiaye, après avoir fait miroiter une revalorisation de 10% pour tous les enseignants, annonce finalement que seuls les professeurs ayant 10 ans de carrière ou moins seraient concernés par cette « revalorisation » bien limitée, et qui ne serait effective qu’à partir de 2023 !

Quant aux autres, s’ils souhaitent être revalorisés, il faudra qu’ils accomplissent des tâches supplémentaires.

La vérité sur la « revalorisation » annoncée pour les enseignants avec tambours et trompettes par le président Macron durant sa campagne électorale se fait jour : la grande majorité d’entre eux n’auront rien ! En ne “revalorisant” que les débuts de grille, le ministre s’apprête à remettre en cause le déroulement de carrière, et à sortir les enseignants du Statut. Quant aux autres personnels, ils ne sont même pas évoqués par le ministre !

Le ministre Ndiaye se moque des personnels et tente de les opposer les uns aux autres !

Cette nouvelle provocation s’inscrit dans les propos du Président de la République, qui appelle aux sacrifices au nom « de notre liberté et de nos valeurs ».

L’inflation atteint aujourd’hui 6,5 % sur un an. Les prévisions pour la fin de l’année sont alarmantes car le seuil de 8% voire plus devrait être atteint. L’augmentation des prix de l’alimentation, les loyers et les tarifs de l’énergie pèsent chaque mois un peu plus sur les revenus des ménages.

Alors que la valeur du point d’indice n’a été augmentée que de 3,5%, ce qui entérine un effondrement sans précédent pour tous les fonctionnaires, la FNEC FP-FO réaffirme que l’augmentation doit être immédiate au vu de la situation, concerner la totalité des personnels, et qu’elle doit être sous forme indiciaire, c’est-à-dire comptant pour le calcul de la retraite.

La FNEC FP-FO appelle les personnels à participer massivement aux réunions syndicales organisées par ses syndicats et à prendre position en ce sens :

  • Ouverture sans attendre de négociations dans la Fonction publique pour revaloriser tous les personnels par l’amélioration de la grille indiciaire dès 2022 !
  • Augmentation immédiate de la valeur du point d’indice a minima au niveau de l’inflation et ouverture de discussions pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !

14 septembre 2022

L’augmentation des salaires, c’est maintenant, pour tous les personnels, et sans contrepartie !

Interrogé dans les médias, le ministre Ndiaye, après avoir fait miroiter une revalorisation de 10% pour tous les enseignants, annonce finalement que seuls les professeurs ayant 10 ans de carrière ou moins seraient concernés par cette « revalorisation » bien limitée, et qui ne serait effective qu’à partir de 2023!

Quant aux autres, s’ils souhaitent être revalorisés, il faudra qu’ils accomplissent des tâches supplémentaires.

Le ministre Ndiaye se moque des personnels et tentent de les opposer les uns aux autres !

Cette nouvelle provocation s’inscrit dans les propos du Président de la République, qui appelle aux sacrifices au nom « de notre liberté et de nos valeurs ».
L’inflation atteint aujourd’hui 6,5 % sur un an. Les prévisions pour la fin de l’année sont alarmantes car le seuil de 8% voire plus devrait être atteint. L’augmentation des prix de l’alimentation, les loyers et les tarifs de l’énergie pèsent chaque mois un peu plus sur les revenus des ménages.
Alors que la valeur du point d’indice n’a été augmentée que de 3,5%, ce qui entérine un effondrement sans précédent pour tous les fonctionnaires, la FNEC FP-FO réaffirme que l’augmentation doit être immédiate au vu de la situation, concerner la totalité des personnels, et qu’elle doit être sous forme indiciaire, c’est-à-dire comptant pour le calcul de la retraite.
La FNEC FP-FO appelle les personnels à participer massivement aux réunions syndicales organisées par ses syndicats et à prendre position en ce sens :
- Ouverture sans attendre de négociations dans la Fonction publique pour revaloriser tous les personnels par l’amélioration de la grille indiciaire dès 2022 !
- Augmentation immédiate de la valeur du point d’indice a minima au niveau de l’inflation et ouverture de discussions pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !

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