jeudi 21 septembre 2017

Rythmes scolaires

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A cette rentrée, 36,8 % des communes ont rétabli la semaine de 4 jours sur 36 semaines…

Pour le SNUDI-FO, ce qui est plus que jamais à l’ordre du jour :
- Rétablissement de la semaine à 4 jours sur tout le territoire national avec 24 heures d’enseignement par semaine, dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines ;
- Maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation.

La campagne rencontre une adhésion massive  !

Signez la pétition, prenez postion ici : PRISE DE POSITION EN LIGNE

ou sur papier (page 4 du document ci-dessous) :

4 Pages du SNUDI-FO National_Rythmes scolaires_Sept.2017

 

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jeudi 31 août 2017

Rythmes scolaires

Le bureau du SNUDI-FO18 vous souhaite une bonne rentrée scolaire.

 Si le décret  Blanquer, paru le 28 juin, a ouvert la possibilité, pour les communes qui le souhaitaient de revenir à 4 jours de 6h, il confirme les municipalités comme maîtres d'œuvre de l'organisation de la semaine scolaire dépendant de chaque Pedt et des contingences locales (regroupement de communes, transport scolaire...)

A l'opposé, de nombreux collègues, s'appuyant sur nos revendications, ont pris position en exigeant une norme nationale de 4 jours pour tous sur 36 semaines.

Il s'agit de garantir le respect de notre statut d'enseignants fonctionnaires d'Etat et des droits qui y sont liés qui ne peuvent fluctuer en fonction des majorités locales. Il s'agit également de garantir l'égalité des droits sur tout le territoire pour les élèves.

 

Le SNUDI-FO revendique une norme unique de 4 jours sur 36 semaines, le maintien des dates de congés sans possibilité de modification et l'abandon des Pedt.

 Le SNUDI-FO18 soutiendra toutes les initiatives de collègues permettant aux PE de faire valoir ces revendications auprès du Dasen, des IENs mais aussi auprès des municipalités.

CONTACTEZ-NOUS !

 La réponse du Maire de Bourges suite à notre courrier

 

 Le SNUDI-FO 18 avait adressé un courrier au Maire de Bourges pour lui rappeler que le projet de décret prévoit une demande conjointe des mairies et des conseils d’école et que les enseignants étant membres de droit des conseils d’école, il est essentiel que les courriers concernant les rythmes scolaires leur soient adressés et pas seulement aux parents et aux directeurs et directrices.

Suite notre courrier, le Maire de Bourges nous a répondu, le 7 juillet, que "la Ville de Bourges n'a pas souhaité modifié l'organisation scolaire actuelle de façon précipitée". Mais que celle-ci "aura à se prononcer sur cette question dès lors que le contexte juridique et financier posé par ce décret sera connu". Pour ce qui concerne les destinataires des courriers, il nous écrit "Le courrier que j'ai adressé aux directrices et directeurs d'écoleétait destiné à être porté à la connaissance de l'ensemble des membres du conseil d'école. A l'avenir, cette mention apparaîtra clairement dans les courriers que nous adresserons aux écoles."

 

Comme de nombreux enseignants des écoles du Cher,

rejoignez un syndicat indépendant

qui défend les revendications des collègues

quelque soit la "couleur" du gouvernement

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Posté par snudifo18 à 18:23 - - Permalien [#]

mercredi 28 juin 2017

Après la publication du décret Blanquer sur les rythmes scolaires

 

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"Le ministre publie le décret sur les rythmes scolaires

 Pour le SNUDI-FO c’est toujours NON à la territorialisation

Oui aux 4 jours pour tous, sur 36 semaines,
sur tout le territoire national"

 

 

Partout en France, les enseignants syndiqués ou non, les personnels des collectivités territoriales, les parents adhèrent à ces revendications et agissent pour leur satisfaction.

Tous les jours, de nouvelles municipalités demandent à retourner à la semaine de 4 jours. Des centaines s’engagent pour septembre 2017 et des milliers pour la rentrée 2018.

Partout et pour tous, il s’agit de rétablir une organisation de la semaine scolaire commune à tous les enseignants de toutes les écoles du territoire national, ne fluctuant pas d’une ville à l’autre en fonction des orientations politiques des élus locaux, des finances des collectivités locales et des contingences territoriales.

Partout et pour tous, il s’agit d’en finir avec la calamiteuse réforme des rythmes scolaires et d’en finir également avec les décrets Peillon/Hamon, aggravés par le décret Blanquer qui assujettissent nos obligations statutaires d’enseignants-fonctionnaires d’État aux décisions des maires (ou des EPCI).


Le SNUDI -FO veillera à ce qu’aucun obstacle ne soit mis au passage 4 jours sur 36 semaines dès la rentrée 2 017. La volonté très majoritaire des enseignants doit être entendue.

Plus que jamais, amplifions la campagne pour:

4 jours pour tous (lundi, mardi, jeudi, vendredi), dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines !

Maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation !

Abandon des PEdT, non à l’ingérence des élus, non à la confusion scolaire/périscolaire !

Signez la pétition, prenez postion ici : PRISE DE POSITION EN LIGNE

 

Communiqué SNUDI-FO ci-dessous:

Le ministre publie  le décret sur les rythmes scolaires

Posté par snudifo18 à 18:50 - - Permalien [#]

lundi 5 juin 2017

Résolution rythmes scolaires du Bureau National du SNUDI-FO

Vous trouverez ci-dessous la résolution adoptée par le Bureau National du SNUDI-FO qui vient de se réunir les  1er  et 2 juin et qui lance cette exigence au niveau national en invitant les syndicats départementaux à engager immédiatement la bataille sur les revendications suivantes :

4 jours pour tous (lundi, mardi, jeudi, vendredi), dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines !

maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation ;

abandon des PEdT, non à l’ingérence des élus, non à la confusion scolaire/périscolaire."

Nous vous invitons à en prendre connaissance et à faire signer massivement dans toutes les écoles la prise de position en PJ (les ATSEM et agents peuvent être invités à signer aussi). Vous pouvez également compléter le formulaire en ligne de façon individuelle ou collective :

PETITION/Prise de position en ligne

Merci donc de nous transmettre sans attendre vos signatures, mais aussi réflexions à ce sujet : 18.snudifo@gmail.com
Résolution du Bureau national des 1er et 2 juin 2017

Rythmes scolaires

 

L'annonce médiatique lancée par le Président de la République de possibilité de retour à la semaine de quatre jours démontre, quelles que soient ses intentions, que le dossier des rythmes scolaires n’est pas clos.

Cette annonce a suscité un espoir chez les enseignants du 1er degré qui voient la possibilité de remettre en cause la réforme des rythmes scolaires qu’ils subissent depuis la mise en œuvre des décrets Peillon/Hamon.

Dans cette situation, et plus encore au lendemain de la transmission du projet de décret Blanquer qui ouvre la possibilité de revenir à la semaine à 4 jours commune par commune et de déroger à tout le calendrier scolaire national, le BN considère que la volonté des enseignants de revenir à 4 jours est légitime parce qu’elle exprime le sentiment très majoritaire de revenir à un fonctionnement national de l’école publique contre des tentatives de territorialisation.

Pour le SNUDI-FO, ce qui est à l’ordre du jour c’est le rétablissement de la semaine à 4 jours sur tout le territoire national (lundi mardi, jeudi, vendredi), avec 24 h d’enseignement par semaine, dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines. Le maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation.

Cela implique l’abrogation des décrets Peillon/Hamon, ainsi que la modification du projet Blanquer, voire son abrogation s’il est publié en l’état.

Les décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires instaurant des rythmes de l’enfant fluctuant en fonction des orientations politiques locales et des finances des communes, ont dégradé les conditions de travail des enseignants, accru la tutelle des élus politiques sur les écoles via le PEdT, favorisant la multiplication des ingérences municipales en matière d’organisation et de pédagogie. Définition des horaires de classe, utilisation des locaux scolaires, et particulièrement des salles de classe, organisation de l’APC, mais aussi contenu de l’enseignement… tout devrait être assujetti aux besoins des élus politiques. Quotidiennement, notre statut d’enseignant fonctionnaire de l’État est mis en cause, nos conditions de travail se dégradent.

Cette situation ne peut que s’aggraver avec la publication le 10 mai du décret sur l’évaluation PPCR instaurant une évaluation basée notamment sur la capacité des enseignants à «  Contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les parents d’élèves et les partenaires de l’école. »

Le projet de décret ministériel vient d’être transmis aux organisations syndicales. Il sera soumis pour avis au CSE du 8 juin. Tout en s’inscrivant dans le cadre du décret Peillon et du décret Hamon en étendant les possibilités de dérogation, il permet aux communes qui le souhaitent de revenir à une semaine scolaire de 24 heures d’enseignement réparties sur 4 jours de 6 heures.

Le projet de décret indique de plus que « ces dérogations peuvent s’accompagner d’une adaptation du calendrier scolaire national dans des conditions dérogeant à l’article D.521-2 accordée par le recteur d’académie ». La possibilité d’adapter le calendrier scolaire national, déjà prévue par le décret Hamon du 7 mai 2014, est ainsi confirmée et aggravée : les communes pourraient instaurer « des semaines de 8 demi-journées comprenant au moins cinq matinées ou sur moins de vingt-quatre heures hebdomadaires ».

Cette possibilité offerte aux communes et aux EPCI de déroger au calendrier scolaire national des 36 semaines de classe (référence) fixant les congés scolaires et les vacances des classes, ouvrirait la voie à des calendriers locaux par école dépendant de chaque PEdT.

Ce serait donc à chaque commune ses « rythmes » et son calendrier scolaire. C’est la poursuite de l’offensive contre l’école de la République, contre notre statut national.

Dans cette situation et compte tenu de l’aspiration légitime des collègues à en finir avec la réforme des rythmes scolaires, à revenir à la situation qui prévalait avant les décrets Peillon et Hamon, c’est-à-dire au retour à une semaine de 4 jours, le BN approuve le courrier du secrétaire général du SNUDI-FO au ministre lui demandant de « retirer les paragraphes qui instaureraient cette remise en cause du calendrier national sur 36 semaines et permettrait la remise en cause des périodes de travail et de vacances » et indiquant que « nous sommes favorables à rétablir rapidement une organisation de la semaine scolaire sur 4 jours, commune à tous les enseignants de toutes les écoles du territoire national, ne fluctuant pas d’une ville à l’autre en fonction des orientations politiques des élus locaux ou des finances des collectivités locales ou encore des Projets éducatifs de Territoire. ». Ce courrier a été envoyé pour information aux organisations syndicales SNUIPP-FSU, CGT et SUD avec proposition de discuter d’une éventuelle expression commune.

C’est la ligne de conduite que le BN propose d’adopter à la délégation FO qui participera à la commission spécialisée du 6 juin et au CSE du 8 juin.

Le BN invite les syndicats départementaux à engager immédiatement la bataille par le biais de pétitions, prises de position dans les écoles, les secteurs, lors de la tenue des RIS sur les revendications suivantes :

4 jours pour tous (lundi, mardi, jeudi, vendredi), dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines !

maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation ;

abandon des PEdT, non à l’ingérence des élus, non à la confusion scolaire/périscolaire.

Le BN engage les syndicats départementaux à rechercher l’action commune à tous les niveaux avec les organisations syndicales favorables à ces revendications, sans préjuger d’éventuels compromis sur le 3ème point.

Le BN invite les syndicats départementaux à soutenir toutes les initiatives permettant aux PE de faire valoir ces revendications auprès du ministère des autorités de l’Éducation nationale, DASEN et IEN mais aussi auprès des municipalités.

Le BN appelle les syndicats départementaux à se rapprocher des syndicats FO des services publics et des Unions départementales sur cette question afin de prendre toutes les initiatives utiles.

Le BN invite les syndicats départementaux à transmettre au SN toutes les informations concernant les initiatives, les échos, les actions et les déclarations communes engagés.

L’analyse et les revendications claires et précises sur ce dossier ultra-sensible doivent être connues du plus grand nombre, bien au-delà de la simple sphère Education nationale.

Aussi, le BN rappelle l’importance des médias locaux.

 

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lundi 1 février 2016

L’allongement de la semaine voulu par le ministre de l’Education Nationale se fera au détriment des apprentissages

La réforme des rythmes aura un impact négatif sur les compétences et connaissances des élèves dans les matières fondamentales que sont le Français et les Mathématiques.

Ce n’est pas une conviction.

Ce n’est pas de la propagande.

C’est une INCONTESTABLE vérité scientifique.

Le détail dans le fichier ci-joint.

 

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mercredi 30 septembre 2015

Manifestation nationale pour faire reculer la ministre

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Manifestation nationale pour faire reculer la ministre

Tous à Paris, le 10 octobre
13h30 de Port-Royal au ministère de l’Education nationale

    

 

      Obtenir l’abrogation de la Réforme du collège ouvrirait une brèche pour obtenir l’abandon de la réforme des rythmes scolaire et de la loi de Refondation.

     Le SNUDI-FO considère que faire reculer la ministre de l’Education nationale sur la réforme du collège serait un premier coin enfoncé pour obtenir l’abrogation de la loi de refondation Peillon, les décrets sur les rythmes scolaires et les PEdT.

    Les PE ne veulent pas de la réforme des rythmes scolaires comme les professeurs ne veulent pas de la réforme du collège.TOUS nous voulons garder notre statut de fonctionnaire d’Etat. Parce que nous voulons l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires, nous manifesterons pour l‘abrogation de la réforme du collège.

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jeudi 11 juin 2015

Rythmes scolaires : le dossier n’est pas clos !

Le SNUDI FO reçu le 23 juin au ministère.

 Suite à la demande d’audience en date du 23 mai que vous avez pu lire sur le site du SNUDI-FO18 ( Demande d'audience), le cabinet de la ministre reçoit le bureau national le mardi 23 juin 2015.

 Les conséquences de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et de la préparation des PEdT sont désastreuses et ne peuvent que s’aggraver: il y a urgence à mettre un terme à ce détricotage statutaire !

 Le SNUDI-FO réaffirmera l’exigence de suspension immédiate des décrets Peillon/Hamon et leur nécessaire abrogation.

 Transmettez au SNUDI-FO18 par mail : 18.snudifo@gmail.com , très rapidement (les délais sont courts : 11 jours), toutes les situations  auxquelles vous êtes confrontés, sans faire l’économie des détails des situations de conflits qui se développent dans les écoles.

 Sous mille et une formes, les collectivités territoriales tentent de renforcer leur tutelle sur les enseignants:

- nouvelles modifications de l’organisation de la semaine,

- réquisition des salles de classes ou des BCD,

- exigences administratives,

- directeurs transformés en contremaitres municipaux,

- suppression d’ATSEM en maternelle pour les utiliser en tant qu’animatrices,

- recours à des associations diverses,

- problèmes de sécurité,

- surcharge des directeurs,

- charte et convention école/mairie …

- ainsi que les projets de PEdT des communes si vous en avez connaissance !!!

  Le SNUDI-FO, lors de cette audience, défendra tous les dossiers qui lui seront transmis de notre part.

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samedi 30 mai 2015

Rythmes scolaires, demande d’audience

Madame la Ministre,

 Vous avez récemment annoncé la publication en juin d’un bilan national de la réforme des rythmes scolaires. Le 16 mars, à l’occasion de l’audience de notre fédération, nous vous avons demandé de pouvoir nous prononcer sur ce bilan de mise en œuvre de la réforme. 

 Comme nous l’avons précisé le 16 mars, le cadre même du comité national de suivi dont l’objectif est « d’accompagner et d’assurer le suivi de l’application de la réforme », ne permet pas une expression indépendante de notre syndicat.

 Depuis des mois, notre organisation syndicale établit semaine après semaine l’état des lieux précis des conséquences de la réforme dans les départements. La situation est de plus en plus alarmante.

 Les faits, les témoignages communiqués par les enseignants, mais aussi par les personnels territoriaux, lors de la conférence nationale du 19 novembre et depuis, confirment que la réforme des rythmes scolaires entraîne la désorganisation, la confusion entre le scolaire et le périscolaire, la dégradation des conditions de travail, de sécurité et d’hygiène, la tutelle de plus en plus asphyxiante des collectivités, la fatigue généralisée des personnels et des élèves, la remise en cause des obligations réglementaires statutaires notamment pour nos collègues titulaires remplaçants ou en service fractionné confrontés à l’individualisation et l’annualisation de leur temps de service…

 Nous avons pris connaissance de votre récente déclaration selon laquelle, en CP, « l’apprentissage de la lecture est aujourd’hui plus précoce dans l’année grâce aux nouveaux rythmes scolaires » !

A contrario, les informations dont nous disposons indiquent que la réforme des rythmes scolaires contribue à dégrader les apprentissages et les conditions d’enseignement simultanément aux suppressions de postes, à la pénurie de moyens de remplacement des enseignements absents, à la dislocation des RASED…

 La circulaire du 19 décembre 2014 sur les PEDT insiste  sur « la cohérence entre le programme d’activités périscolaires et les projets d’école » pour, comme vous le souhaitez, « dépasser la segmentation qui n’a plus lieu d’être entre temps scolaire, périscolaire et extrascolaire ». 

Pourtant cette « cohérence éducative » du PEDT scellant la confusion entre scolaire et périscolaire et donnant toute autorité aux collectivités locales et aux associations « partenaires », est lourde de menaces pour les obligations de services des enseignants définies nationalement, leur temps de service, leurs missions définies par décret, leur droit à mutation…

 Ainsi, aujourd’hui, en application de la convention qu’elle a signée avec le ministère et la Ligue de l’Enseignement le 3 octobre, l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré (USEP) propose que les enseignants « volontaires » s’engagent  « dans les activités périscolaires en les déchargeant d’un nombre d’heures équivalentes ».

Une telle proposition ne peut que conduire à une modification radicale de leur pédagogie, de leur emploi du temps, de leurs horaires de travail au nom de la mise en cohérence avec le PEDT et les besoins et objectifs de telle association ou de telle collectivité !

Nous vous demandons par conséquent de ne pas donner suite à cette demande.

A Paris, où la mairie décide d’ouvrir 69 écoles le samedi matin pour y organiser différentes activités, les autorités municipales souhaitent « que les directeurs et les PE puissent prendre toute leur place dans ce projet ». Cette sollicitation, en dehors de tout cadre réglementaire, fait peser les plus grandes menaces sur le statut de fonctionnaire d’Etat.

 Il y a urgence à mettre un terme à ce détricotage statutaire. C’est pourquoi, nous souhaitons être reçus rapidement afin d’aborder l’ensemble des questions évoquées dans ce courrier.

 Dans l’attente veuillez agréer, Madame la Ministre, l’assurance de notre parfaite considération.

  Norbert Trichard

    Secrétaire Général

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dimanche 8 février 2015

Comité de suivi sur les rythmes du 27 janvier 2015

Comment promouvoir coûte que coûte la réforme sur les rythmes

Le 27 janvier s’est tenue, à l’initiative de la direction académique des services de l’Education Nationale, la réunion du comité de suivi sur les rythmes. Une réunion de suivi des rythmes, voilà qui était alléchant…

 Qui y assistait ?

M. le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale, Mme la Préfète, Mme l’Adjointe au DASEN, MM. les IEN des différentes circonscriptions, M. le conseiller départemental en EPS, des représentants des syndicats représentatifs des personnels enseignants, des représentants des associations de parents d’élèves, des représentants des Francas et de la F.O.L., des représentants des associations de maires du Cher, un représentant de la CAF.

Déclaration liminaire

Lors de cette réunion le SNUDI-FO 18 a lu une déclaration liminaire rappelant son opposition à la réforme des rythmes scolaires et demandant l’abrogation des décrets correspondants. Cette déclaration liminaire a été adressée à M. le DASEN et à Mme la Préfète.

A quoi cette réunion a-t-elle servi ?

Véritable exercice d’auto-promotion pour une réforme imposée d’en haut et rejetée en bas, cette réunion a été l’occasion pour la direction académique des services de l’Education Nationale :

  • de réaffirmer le crédo des bénéfices attendus pour l’élève

En réponse à cette affirmation, le SNUDI-FO est intervenu pour contester les bénéfices attendus par la réforme des rythmes scolaires. Le SNUDI-FO a notamment rappelé l’étude « Les effets de la semaine de quatre jours » menée par le ministère de la Jeunesse, de l’Education Nationale et des Sports en 2002 démontrant que les élèves travaillant sur un rythme de 4 jours réussissaient mieux aux évaluations CE2 et 6ème que les élèves travaillant 4 jours et demi.

  •  de promouvoir la mise en place des PEDT par les communes.

M. le DASEN a indiqué que dans le Cher, toutes les communes ont eu droit cette année à 50€/an/élève du fonds d’amorçage (éventuellement complété par d’autres aides), soit 523 528 euros déjà versés. La FCPE a néanmoins fait remonter l’inquiétude des maires concernant le financement futur des NAP.

M. le DASEN a largement invité les maires à établir un PEDT avant la fin de l’année scolaire pour obtenir au plus vite les aides financières de l’état. Il a indiqué qu’il leur adresserait prochainement un courrier dans ce sens. Le SNUDI-FO est intervenu pour demander que dans cette lettre soit rappelée aux communes la nécessité selon la circulaire 2013-036 d’associer les conseils d’école à l’élaboration des PEDT. M. le DASEN a répondu que l’avis des conseils d’école étant obligatoire dans le PEDT, ce rappel est inutile. Le SNUDI-FO invite néanmoins l’ensemble des collègues à rester très vigilants et à faire valoir leur doit à la parole dans les conseils d’école et à exiger d’être consultés dans le processus d’élaboration des PEDT et non seulement pour leur validation en s’appuyant sur la circulaire sus-mentionnée : « Dans le cadre de la consultation des conseils d'école sur l'organisation des activités périscolaires, en application de l'article D. 411- 2 du code de l'éducation, ceux-ci sont associés à la réflexion sur l'élaboration des PEDT. ».

  •  d’évaluer les premiers effets de la mise en place des nouveaux rythmes

Lors de cette réunion les services de la direction académique ont fait part de remontées de terrain concernant les nouveaux rythmes via les Inspecteurs de l’Education Nationale lors de leur Inspections de collègues. Les résultats étant cependant très subjectifs et parcellaires, ils ne permettent apparemment de tirer aucun enseignement clair.

 Le SNUDI-FO a rappelé que selon la consultation menée par ses soins, les collègues font état de grandes difficultés suscitées par la mise en place de la réforme des rythmes.

  •  de semer le doute quant au bien-fondé de l’expérimentation Hamon

Une enquête sur l’expérimentation Hamon (semaine de 8 demi-journées incluant la mercredi matin) a été menée au mois de novembre à l’initiative de la direction académique via un questionnaire adressé par mail à chaque école concernée par l’expérimentation. Cette expérimentation concerne 16% des écoles (soit 44 sur les 324 du département).

Il ressort de cette étude que :

- Pour 2 écoles le lundi après-midi a été libéré, 8 le mardi, 11 le jeudi et 23 le vendredi.

- A 95% les activités proposées durant 2 à 3 heures lors de cette après-midi sont gratuites.

- Ces NAP concernent 62% des élèves, ce qui aux yeux du DASEN est peu.

- 91% des APC ne se passent pas en parallèle des NAP, ce qui alourdit la journée de l’élève.

Le SNUDI-FO a fait remarquer que ce problème est identique pour les écoles travaillant selon le décret « Peillon » et n’est pas spécifique au décret « Hamon ».

- Que 5% des équipes pédagogiques des écoles se sont dites très satisfaites de ces nouveaux rythmes, 29% se sont dites satisfaites, 18% peu satisfaites, 16% pas satisfaites et 32% ne se sont pas prononcées.

A noter que la question posée dans le questionnaire était fort ambigüe puisqu’elle ne permettait pas de savoir si il fallait se prononcer sur la satisfaction par rapport à un rythme sur 9 demi-journées (décret Peillon) ou par rapport au rythme ancien de 4 jours.

 Mme l’adjointe au directeur Académique a précisé qu’une évaluation institutionnelle aurait lieu concernant l’expérimentation Hamon

A quoi cette réunion n’a-t-elle pas servi (alors que tel aurait dû être son rôle) ?

  • A quantifier le nombre d’écoles dans lesquelles des problèmes sont apparus dans l’application de la réforme des rythmes.
  • A quantifier le nombre de parents réfractaires ayant refusé de mettre leurs enfants à l’école le mercredi matin.
  • A chercher des solutions pour les problèmes d’occupation des classes lors des NAP entravant le travail des enseignants.
  • A chercher des solutions partout où les enseignants sont malmenés, partout où ils voient leurs conditions de travail se dégrader du fait des collectivités locales.
  • A évoquer les problèmes de sécurité des enfants, notamment dans le cadre du plan Vigipirate, alors que les directeurs s’évertuent, sans aucun moyen à gérer la sécurité des élèves durant les horaires scolaires, et que certaines écoles sont ouvertes à tous vents durant les NAP.

Le SNUDI-FO ne peut que regretter que ces vraies questions aient été écartées, voire niées lors de cette réunion.

Il est temps que cesse la mascarade. Il est temps d’établir clairement les méfaits de la réforme.

Le SNUDI-FO 18 appelle chaque collègue en butte à la réforme des rythmes à se faire entendre et à le contacter pour faire remonter lors de la prochaine réunion des cas étayés et concrets de dysfonctionnement.

Posté par snudifo18 à 10:09 - - Permalien [#]

vendredi 12 décembre 2014

Rythmes scolaires : Signez en ligne la lettre ouverte à Madame Najat Vallaud-Belkacem

 

elections

SPSFO

Rythmes scolaires:

Lettre ouverte à Madame Najat Vallaud-Belkacem

        

 

Madame la Ministre,

Vous avez reçu le 19 novembre une délégation mandatée par la Conférence nationale pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon instituant la réforme des nouveaux rythmes scolaires, organisée à l’initiative du SNUDI-FO avec le soutien des fédérations FO des personnels de l’Education nationale et territoriaux, la participation du syndicat CGT Educ’action et un message de la CGT services publics.

 

 

250 délégués enseignants et territoriaux participant à cette conférence venus de tous les départements, ont établi l’état des lieux précis des conséquences de la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre dernier. Il est saisissant : la situation est alarmante !

La situation est alarmante

Madame la Ministre : la réalité est crue ! Elle va à l’encontre de toutes vos déclarations d’autosatisfaction qui procèdent d’une volonté d’imposer la loi du silence sur les enseignants, sur les personnels territoriaux, mais aussi sur les familles et les élus locaux.

La réalité, c’est que pour tous les personnels, cette réforme entraîne une augmentation de l’amplitude hebdomadaire du temps de travail, la dégradation de leurs conditions de travail, la remise en cause de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès à l’instruction, des règles de sécurité et du respect de la laïcité.

La réalité à laquelle sont confrontés les personnels, c’est le désordre, la confusion scolaire/péri scolaire qui occasionne une perte de repère des élèves, la réquisition des salles de classe et des salles de maître par les mairies qui expulse les PE des locaux et la mutualisation d’office du matériel pédagogique, les refus de temps partiel, la dégradation de l’entretien des locaux scolaires, l’affectation des ATSEM aux animations… et une augmentation de leurs frais professionnels  alors que les salaires sont bloqués.

La réalité c’est que cette réforme entraîne pour tous les élèves une plus grande fatigue, réduisant d’autant leurs capacités d’attention et de concentration pour les apprentissages scolaires. La réalité c’est le stress et l’inquiétude des parents d’élèves confrontés à des horaires incohérents et à des enfants perturbés.

Contrairement à ce que vous affirmez...

Madame la Ministre, contrairement à vos affirmations, cette réforme conduit à la disparition des enseignements artistiques et sportifs de l’école publique qui étaient dispensés à tous les élèves.

Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme a conduit à des départs massifs des élèves de l’école publique vers l’école privée pour laquelle cette réforme n’est pas imposée.

Contrairement  à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à placer les personnels et l’école publique sous la tutelle des collectivités territoriales, notamment pour les horaires. Elle s’inscrit totalement  dans la loi de Refondation  de l’école et la mise en œuvre de la réforme territoriale.

Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme remet en cause les statuts des personnels comme en témoigne la publication du décret n° 2014-942 du 20 août 2014 instaurant la flexibilité et l’annualisation du temps d’enseignement des PE, sans garantie de récupération.

Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à un véritable saccage des principes républicains d’égalité de traitement et de gratuité de l’école publique.

Si vous persistiez dans les orientations actuelles, la situation ne peut qu’empirer en conséquence  des orientations de réduction des dépenses publiques décidées par l’Etat et les collectivités territoriales.

« On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! »

Madame la Ministre, il faut que cela s’arrête. Les personnels clament haut et fort « On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! ». L’application des décrets Peillon-Hamon doit être suspendue,  ces décrets doivent être abrogés.

C’est cette situation que la délégation de notre Conférence nationale vous a exposée dans le détail en multipliant les exemples. Votre directeur de Cabinet s’est engagé à examiner plusieurs des situations exposées. Mais sur le fond, vous avez confirmé et maintenu la poursuite de la réforme.

Nous ne pouvons l’accepter.

Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare.

Vous ne nous laissez d’autre choix que de reprendre et poursuivre la mobilisation générale, y compris par la grève si nécessaire pour vous contraindre à regarder la réalité et stopper la réforme des rythmes.

Paris, le 19 novembre 2014

La Conférence nationale a décidé de communiquer cette lettre ouverte pour information aux associations d’élus, elle a décidé de soumettre cette lettre publique à la signature de tous les personnels, enseignants et territoriaux, et des parents d’élèves.

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