Annonces du gouvernement : le compte n’y est pas !!
La grève du jeudi 13 janvier dans l’Education nationale, Les personnels en ont assez d’être entravés dans leur travail. Ils n’arrivent plus à exercer leurs missions. Ils veulent que l’Ecole reste ouverte, mais aussi que l’Ecole reste l’Ecole, c’est-à-dire un lieu d’instruction.
Le gouvernement a été contraint d’accéder à la demande formulée la veille par la totalité des organisations syndicales avec la FCPE, et de les recevoir le soir même, sous la présidence du Premier ministre, avec les ministres Blanquer et Véran.
Contraint de faire des annonces…
Le gouvernement annonce que des enseignants seront recrutés sur la liste complémentaire dans le 1er degré. Cette annonce reste non chiffrée. Encore faudrait-il auparavant que la liste complémentaire soit réabondée.
Le Ministre annonce 3 300 recrutements de contractuels « pour la période à venir ». Rappelons que les autorisations de recrutement dans le cadre de contrats précaires pour quelques mois n’ont pas permis de trouver de candidats, au vu des conditions financières, de l’absence de possibilité de rentrer dans le statut. En supposant que ces 3 300 soient effectivement recrutés, cela n’apporterait que très peu d’enseignants supplémentaires dans le département!!
Aujourd’hui, des classes subissent des fermetures administratives par manque de personnel !!!
Ce sont environ 5 à 10 enseignants supplémentaires, par circonscription, qui seraient nécessaires pour couvrir les besoins en remplacements en ce moment, soit de l’ordre de 40 enseignants supplémentaires juste pour les écoles de notre département !!!
Le gouvernement annonce le recrutement de 1 500 vacataires pour l’aide administrative aux directeurs. Il y a 48 950 écoles en France. Cela correspond donc à 3 recrutements pour 100 écoles, soit presque 14 recrutements pour les 455 écoles du Cher!!!
Sur la question des protections sanitaires indispensables pour assurer la sécurité des personnels et des élèves, le gouvernement promet des boîtes de masques chirurgicaux livrées d’ici la fin janvier, ce que l’on savait déjà, mais ces masques ne sont toujours pas disponibles. Quant aux masques FFP2, le ministre annonce enfin qu’ils seraient fournis aux enseignants de maternelle, aux enseignants en contact avec des élèves à besoins particuliers et aux AESH ! Si le ministre reconnaît enfin la nécessité de mieux protéger ces personnels, surexposés à la contamination au virus, « diffuser 5 millions de masques dans le système scolaire » reste vague et très insuffisant !
Concernant les capteurs de CO2, le ministre renvoie une nouvelle fois la responsabilité sur les communes, refusant de prendre en charge le financement de cet équipement de protection ! Rien sur les purificateurs d’air et les produits virucides !
Le Premier ministre confirme le maintien du protocole Blanquer qu'il a annoncé depuis Ibiza (Source Médiapart), alors que les directeurs-trices passaient leur dimanche soir à le comprendre pour pas grand chose finalement !
Il sera donc sans doute bientôt suivi d’une 51ème puis d’une 52ème version, transférant sur les directeurs et les équipes la responsabilité d’assurer un suivi sanitaire des élèves …
Sources :
https://www.education.gouv.fr/covid-19-point-de-situation-du-vendredi-17-decembre-2021-326701
https://www.education.gouv.fr/covid-19-point-de-situation-du-vendredi-14-janvier-2022-326933
Le ministère vient de confirmer par mail le report des évaluations CP CE1 à une date ultérieure. De nombreuses équipes avaient, de toute façon, déjà décidé de ne pas les faire passer.
Aucune annonce sur la question salariale malgré les revendications portées par la FNEC FP-FO devant le Premier ministre ! Alors que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010, que les fonctionnaires ont perdu 21% de leur pouvoir d’achat depuis 2000, toujours rien pour les personnels de l’Education nationale mis à part la réactivation jusqu’au mois de février de la prime pour l’accueil des enfants prioritaires ! Toujours rien pour les AESH, nombreux dans la grève et la manifestation ! Inacceptable !
Augmentation de 21% de la valeur du point d’indice !
Pour le SNUDI-FO 18, le compte n’y est pas et ces annonces ne sont pas à la hauteur de la colère qui s’est exprimée le 13 janvier ! Indéniablement, le chaos dans les écoles se poursuivra, tant que le gouvernement ne mettra pas les moyens suffisants pour répondre aux demandes indispensables des personnels.
Le meilleur des gestes barrières : l’adhésion au SNUDI-FO18
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et sur
Tous en grève jeudi 13 janvier !
Stop aux protocoles inapplicables !
Oui à la protection des personnels et au recrutement massif d’enseignants titulaires !
Tous en grève jeudi 13 janvier !
C’est le moment, nous pouvons peser et nous faire entendre!
Les principales modifications du protocole du 31 décembre
Les principales modifications du protocole du 31 décembre
- Les réunions entre personnels ou avec les parents doivent avoir lieu de préférence à distance.
Le non-brassage des élèves d’un même groupe-classe doit être respecté, y compris sur le temps périscolaire. Lorsqu’un enseignant absent n’est pas remplacé, les élèves ne peuvent pas être répartis dans les autres classes (voir ci-après). Le décloisonnement est proscrit.
« à partir du niveau 3 / niveau orange, lorsqu’un enseignant est absent et dans l’attente de son remplacement, le non brassage entre les classes doit être respecté. Les élèves ne peuvent donc être répartis dans les autres classes ».
Le SNUDI-FO 18 vous invite à être particulièrement vigilant à propos de votre responsabilité. En effet, que se passe-t-il, si en cas de non remplacement d’un enseignant, les élèves ne peuvent pas être pris en charge ?
Là encore, c’est le « démerdentiel » qui s’applique ! Aucune consigne précise n’a été donnée. Pour le SNUDI-FO 18, s’il est inadmissible que les collègues doivent accueillir les élèves des collègues absents faute de remplaçants, il est tout aussi inadmissible de renvoyer les élèves chez eux ! Nous invitons les collègues confrontés à cette situation à faire remonter immédiatement via les RSST ou les RDGI en fonction des conséquences sur la sécurité. En aucun cas les AESH ou les ATSEM ne doivent pallier le manque de remplaçant si ce n’est pas dans leurs missions, cela pose également un problème de responsabilité. Il n’est pas acceptable non plus que des AED, surveillants de collèges et lycées soient missionnés sur du remplacement dans les écoles.
On voit que ce qui est présenté comme une protection des enseignants n’est en fait qu’un facteur de déréglementation et de charge de travail supplémentaire, de division et d’opposition entre les parents qui souhaitent légitimement que leurs enfants soient scolarisés, et les enseignants …
- Faire peser l’absence de mesure de protection sur les épaules des personnels qui seraient « irresponsables » de prendre le café (assis) ensemble !
Sous entendant par la même occasion que sans cette précision importante dans la FAQ, les collègues les collègues ne seraient pas capables de partager des moments de convivialité (repas, café, galette des rois…) ensemble en s’assurant de respecter les gestes barrières !
« Compte tenu de la situation épidémique, les moments de convivialité entre élèves et personnels ou entre personnels doivent désormais être prohibés. En effet, ces derniers, par leur nature même, ne permettent pas le respect en continu des gestes barrières. »
- Les cours de musique et les chorales peuvent avoir lieu avec un masque, même à l’extérieur pour les écoliers. Les cours d’EPS doivent avoir lieu en priorité en extérieur.
« Lorsque la pratique en extérieur est impossible, des activités de basse intensité compatibles avec le port du masque et les règles de distanciation doivent être privilégiées. »
- Les sorties en milieu clos sont déconseillées. Il est conseillé de reporter les voyages scolaires ainsi que les voyages à l’étranger; sauf consigne particulière du DASEN, les sorties et voyages peuvent être maintenus.
- Inclusion scolaire
« Afin de limiter les brassages, les élèves en situation de handicap dans le premier degré, bénéficiant de dispositifs inclusifs (ULIS, UEE…) suivent tous les enseignements avec le même groupe d’élèves (soit dans leur classe d’inscription, soit dans le dispositif en fonction de leurs besoins spécifiques). En revanche, les élèves en situation de handicap en scolarité partagée en collège et en lycée peuvent reprendre l’organisation pédagogique telle que retenue dans leur projet personnalisé de scolarisation ».
- Obligation vaccinale
La FAQ précise que les personnels de l’éducation nationale soumis à obligation vaccinale devront avoir reçu une 3ème dose avant le 30 janvier. FO rappelle son exigence d’abandon du pass sanitaire et d’abrogation de la loi du 5 août 2021. FO demande la réintégration de tous les collègues suspendus, PsyEN, infirmières scolaires, médecins scolaires.
- Cas contact, test positif, isolement…
Le ministre de la Santé fait des annonces le dimanche 2 janvier, la veille de la rentrée, dans un journal… insupportable !
Pour les cas contacts, en cas de schéma vaccinal complet, le retour à l’école est possible à condition de faire 3 tests : un test PCR ou antigénique à J0 et des autotests à J+2 et J+4. Les autotests seront vraisemblablement distribués gratuitement en pharmacie avec la preuve du test réalisé à J0. Aucun texte écrit n’est venu confirmer ses propos. Cependant, il faut comprendre que ce sont les parents qui décideront du retour à l’école qui se fera dès le résultat négatif au test PCR ou antigénique. Ensuite les parents devront fournir une attestation sur l’honneur de tests négatifs fait avec autotests à J+2 et J+4.

A noter : Au 4 janvier, dans une salle de classe dans le Cher, de 25 élèves avec 1 AESH et 1 PE, il y a 38% de risque qu’il y ait une personne positive.
Nouveau protocole sanitaire:
Le SNUDI-FO constate que le nouveau protocole sanitaire mis en œuvre depuis le 29 novembre rend les conditions de travail intenables : les élèves viennent ou partent de l’école au gré des résultats des tests COVID ; les directeurs d’écoles doivent assurer le suivi de ces résultats, ce qui ne relève pas de leurs prérogatives et missions et ce qui alourdit considérablement leurs tâches ; les enseignants subissent une pression considérable pour assurer l’enseignement à la fois en présentiel et « en distanciel ».
Afin de répondre aux besoins liés à la situation sanitaire, le SNUDI-FO revendique le recrutement de personnels qualifiés (médecins scolaires, infirmières scolaires, médecins de prévention ...), le recrutement d’enseignants pour l’allègement des effectifs dans toutes les classes et tous les moyens de protection nécessaires.
Le SNUDI-FO rappelle l’obligation de l’employeur de protection des agents garantie par le statut (protection fonctionnelle, suivi médical des agents...).
Direction d’école
Pour le SNUDI-FO, l’alourdissement infini des tâches confiées aux directeurs, ça suffit !
Le SNUDI-FO s’est adressé au Ministre (courrier en pièce jointe): «
Nous maintenons nos revendications, à savoir :
· L’amélioration des quotités de décharge hebdomadaire pour toutes les écoles qui aujourd’hui ne bénéficient pas d’une décharge totale ;
· La mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 3 classes et moins ;
Mémento 2021 - 2022
Sommaire
Traitement, primes et indemnités
- Le Code des pensions
- Promotions & PPCR
- Temps partiels / Disponiblité
- Détachement…
- Obligations de service
- Congés / Absences
- Hygiène & sécurité / Action sociale
- Calendrier scolaire / CTSD & CAPD /
- Mouvement…
Les “constellations”, un dispositif issu de PPCR
De nombreux collègues interrogent le SNUDI-FO sur la question des constellations, leur école ayant été désignée pour intégrer ce dispositif de formation en 2021-2022. Choisis par les IEN, les enseignants « constellés » sont contraints de participer à une formation sur une thématique imposée, dans le cadre du « plan français » ou du « plan mathématiques ». C’est nier le libre choix des enseignants à une formation individuelle.
Pour le SNUDI-FO, ce n’est pas de la formation, c’est du formatage !
Un journal 4 Pages du SNUDI-FO sur la question des constellations :
Mutations inter (permutations) : comment ça fonctionne ?
CONDITIONS
Pour pouvoir participer, il faut être instituteur ou professeur des écoles TITULAIRES en activité, en congé parental, en CLM, CLD ou dispo, en détachement, en PACD ou PALD. Les professeurs stagiaires ne peuvent donc pas participer aux permutations. Il faut avoir participé aux permutations pour pouvoir participer aux exeat-ineat (sauf exceptions).
Cas particuliers :
- Les enseignants en congé parental : En cas de satisfaction, ils peuvent poursuivre leur congé parental dans le nouveau département ou demander à reprendre leur fonction dans le département d’accueil par courrier, deux mois avant la fin du congé.
- Les enseignants en CLM, CLD ou disponibilité d’office ne pourront reprendre leur fonction qu’après avis favorable du comité médical du département d’accueil.
- Les enseignants en disponibilité doivent demander leur réintégration au département d’origine si leur demande de permutation est satisfaite.
- Les enseignants affectés sur poste adapté n’ont pas de garantie de retrouver un poste de même nature mais leur situation doit être prise en compte dans toute la mesure du possible.
- Les enseignants ayant obtenu un congé de formation professionnelle perdent le bénéfice de ce congé en cas de permutation obtenue.
CALENDRIER
Jeudi 28 octobre 2021 |
Publication de la Note de service et ouverture de la plate-forme « info mobilité » |
Mardi 9 novembre 2021 à 12h |
Ouverture des inscriptions dans l’application Siam dans les départements |
Mardi 30 novembre 2021 à 12h (heure métropole) |
Clôture des inscriptions dans l’application SIAM |
A partir du mercredi 1er décembre 2021 |
Envoi des confirmations de demande de changement de département dans les boîtes I-Prof des candidats |
Mercredi 8 décembre 2021 (au plus tard) |
Retour des confirmations de demande de changement de département et des pièces justificatives à la DSDEN (rapprochement de conjoints, CIMM et autres ; dossier médical pour les 800 points…). Le cachet de la Poste fait foi. En cas de non renvoi de cette confirmation dans les délais prévus, les services pourront procéder à l’invalidation de la demande. * IMPORTANT : Ce sont les candidats qui éditent leur confirmation. |
Mardi 18 janvier 2022 au plus tard
|
Date limite de réception dans les services des demandes tardives pour rapprochement de conjoints ou des demandes de modifications de la situation familiale (et pour les stagiaires prolongés titularisés avant cette date) |
Mercredi 19 janvier 2022 |
Affichage des barèmes dans SIAM |
Du mercredi 19 janvier au mercredi 2 février 2022 au plus tard |
Phase de sécurisation et d’éventuelle correction des barèmes par les DSDEN, sur sollicitation des enseignants concernés. |
Lundi 7 février 2022 |
Affichage des barèmes définitifs dans SIAM |
Jeudi 10 février 2022 |
Date limite de réception par la DSDEN des demandes d’annulation de participation |
Mardi 1er mars 2022 |
Diffusion individuelle des résultats aux participants |
DOSSIER COMPLET ICI:
Informations_permutations_2021_2022
dossier spécial « Titulaire Remplaçant »
La fonction de titulaire remplaçant dans le premier degré est intrinsèquement liée au droit pour les personnels à être remplacé en cas d’absence.
S’attaquer aux différentes spécificités de titulaires remplaçants, aux conditions de travail des titulaires remplaçants, c’est s’attaquer au droit au remplacement de tous les enseignants.
L’objet de ce document est d’informer les enseignants titulaires remplaçants sur leurs droits. Le Snudi-FO18 invite les collègues titulaires remplaçants à saisir notre syndicat pour toute question ou demande d’intervention.
Le ministre veut créer des "quasi-inspecteurs" pour mettre au pas les personnels et aggraver "l’accompagnement" PPCR
Un « accompagnement » PPCR généralisé et renforcé
Dans le cadre d’un groupe de travail « esprit d’équipe » du « Grenelle », le ministère a fait part de ses projets pour « renforcer l’accompagnement des professeurs » qui transformeraient les missions des personnels et introduiraient de nouvelles strates hiérarchiques dans une logique de caporalisation.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la réforme PPCR*, que FO a toujours combattue, où les personnels sont sans cesse remis en cause et transformés en « stagiaires à vie. »
Nouvelle hiérarchie intermédiaire
Ainsi, dans le premier degré, le ministère envisage de renforcer l’ « accompagnement » des titulaires en utilisant les maîtres formateurs (PEMF) dont les missions se portent actuellement sur la formation des stagiaires. On a bien dit « stagiaires à vie » ?
Il serait également proposé aux conseillers pédagogiques de circonscription « d’être davantage impliqués dans le pilotage pédagogique, aux côtés des IEN, en vue de s’engager dans des fonctions d’encadrement » donc de devenir des quasi-inspecteurs sans le statut et la rémunération.
Même principe dans le second degré où le ministre veut mettre en place une fonction « accessible à tous les agents » de « chargé de mission auprès des corps d’inspection (CMCI)» qui pourrait exercer « l’ensemble des missions dévolues aux inspecteurs (IPR, IEN ET/EG)» : « formation, accompagnement d’enseignants, mener des rendez-vous de carrière, évaluateurs externes d’établissements. »
Les statuts et missions des CPC, des PEMF, des enseignants, des IEN et des IA-IPR seraient bafoués pour mettre en place une nouvelle hiérarchie intermédiaire et imposer les réformes ministérielles.
Des attaques statutaires pour mettre au pas les personnels
Le ministère a indiqué qu’il envisageait de modifier les statuts particuliers pour les adapter à ces projets. Les différentes lettres de mission pourraient donc placer ces personnels hors de leur statut particulier de corps.
C’est d’ailleurs le cas avec le projet pour les directeurs qui prévoit de déconnecter ces personnels du statut de professeur des écoles.
L’ensemble de ces dispositions constituent une attaque statutaire sans précédent, en lien direct avec les autres mesures du « Grenelle » : la fusion des corps d’inspection (IEN/IA-IPR) aux missions recentrées sur le pilotage, le statut de directeur supérieur hiérarchique de la loi Rilhac qu’E. Macron veut aggraver à travers l’expérimentation « marseillaise », les évaluations d’établissement qui se multiplient, le plan maths-français (« constellations » dans le premier degré) et le plan local d’évaluation au lycée.
Mettre un coup d’arrêt à la casse de l’Ecole publique et des statuts
La FNEC FP-FO n’accepte pas ces contre-réformes et reste inconditionnellement attachée au Statut, à l’indépendance et à la liberté pédagogique dans le cadre des programmes nationaux.