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4 septembre 2015

Evaluations CE2 : Que disent les textes ?

 

Le Bo n° 23 du 14 juin 2015 qui contient la Circulaire 2015-085 du 3 juin 2015 – Circulaire de rentrée 2015 précise:

 « I-1 : Une évaluation du niveau des élèves en français et en mathématiques, à des fins diagnostiques, est mise en place au début de la classe de CE2 pour permettre aux équipes pédagogiques d’identifier les difficultés et de mettre en place une réponse adaptée aux besoins de chaque enfant. Pour les y aider, une banque d’outils d’aide à l’évaluation diagnostique en ligne sera mise à leur disposition durant le premier trimestre de l’année scolaire 2015-2016. Elle comportera un large choix d’items en français et en mathématiques, testés et se référant explicitement aux domaines du socle. Elle permettra aux enseignants d’évaluer les élèves au moment choisi par eux au cours des premières semaines de l’année et en fonction des objectifs poursuivis au sein de la classe. »

 C’est clair, ce sont les « équipes pédagogiques » qui choisissent les outils dont elles ont besoin et le moment où elles feront passer ces évaluations.

A aucun moment la circulaire ne fait mention de l’IEN ou du DASEN. Ceux-ci n’ont donc pas pouvoir pour imposer tel ou tel items, ni des dates de passation.

De plus, notons que les outils seront en ligne (c'est fait!) au cours du premier trimestre 2015-2016 alors que la circulaire préconise des évaluations « au cours des premières semaines de l’année » !

Dans ces conditions la liberté pédagogique permet à chacun d’organiser cette évaluation de début de CE2, comme il l’entend et quand il l'entend.

Enfin ces évaluations ne sont qu’un outil à la disposition des enseignants, aucune remontée des résultats ne devra être imposée!

En cas de pression, contactez le SNUDI-FO18.

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2 septembre 2015

CTSD et CDEN de rentrée


Le CTSD et le CDEN se sont réunis ce mercredi pour examiner les ouvertures/fermetures de rentrée dans le Cher.


4 ouvertures: BOURGES MACHEREAUX, HENRICHEMONT (maternelle), VESDUN, VIERZON PUITS BERTEAU + un 0,5 à BOURGES Marcel Sembat.

3 fermetures: BOURGES PRESSAVOIS, IVOY LE PRE, VIERZON FAY B

LA FNEC-FP-FO constate qu’au lendemain de cette rentrée, il y a toujours moins de classes, toujours plus d’élèves dans chaque classe,  toujours plus d’austérité !

 Ainsi au niveau national, 25 400 élèves supplémentaires ont été scolarisés à la rentrée 2015. L’enfumage gouvernemental autour des prétendues créations de postes se traduit dans les faits par une nouvelle dégradation des conditions de travail. La grande majorité des 2 511 postes créés est utilisée pour développer les dispositifs de la «refondation » de l’école.

► Au total, seulement 464 postes sont utilisés pour les classes et répondre aux besoins des écoles et à la hausse démographique…soit un poste pour 55 élèves supplémentaires !

Par contre,

► 770 postes sont destinés à la refonte de l’Education prioritaire, principalement pour remplacer les enseignants de REP + ayant une décharge de service;

► 456 postes sont destinés au dispositif «plus de maîtres que de classes» ;

► 111 postes pour l’«accueil des moins de 3 ans» à partir de projets «co-élaborés par l’Education nationale et les collectivités territoriales»…

Toujours plus de postes aux missions diverses définies par des projets locaux et toujours moins de postes statutaires devant classe, de postes de titulaires-remplaçants ou de RASED.

Le Cher n’échappe pas à cette logique : 2 postes plus de maîtres que de classe créés, dont l’un dans l’école des Pressavois dont une classe va être fermée à la rentrée, alors que de nombreuses écoles connaissent des effectifs de plus de 27 élèves par classe de moyenne. Pour la FNEC-FP FO ce déplacement des moyens de postes statutaires d’adjoint devant élèves vers des postes à profil est inacceptable !

 En ajoutant les rythmes scolaires, l’ingérence des collectivités dans les écoles qui est de plus en plus grande, la généralisation des PEDT, les garanties statutaires de tous les personnels n’ont jamais été aussi menacées. Pour la FNEC-FP-FO, il est urgent de stopper cette marche à la catastrophe.

 

Rejoignez-nous !

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La différence c’est l’indépendance.

 

31 août 2015

Situation des personnels : une rentrée à haut risque ...

Propositions gouvernementales sur le projet d’accord PPCR. Conséquences pour les PE : première analyse ...
Ce que voudrait cacher la ministre : la poursuite et l’aggravation de la dislocation du statut et des garanties collectives qui s’y rattachent !

Communiqué national du 25 08 2015

23 juin 2015

M@gistère : Le dispositif n'est pas obligatoire !

Communiqué M@gistère.

Le ministère répond à l’avis unanime du CHSCT ministériel du 12 mars2015 

 « le recours à ce dispositif  (M@gistère) ne revêt aucun caractère obligatoire ».

 Force ouvrière à l’initiative  pour l‘abandon de Ma@gstère

A la demande de la FNEC-FP-FO, le CHS-CT Ministériel du 12 mars a été saisi des conséquences de la mise en œuvre du logiciel d’autoformation M@gistère. En effet le décret 82-453 modifié prévoit, dans son article 57, que le CHS-CT soit consulté sur les projets d’introduction de nouvelles technologies.

 Sur proposition de la FNEC-FP-FO, un avis a été adopté à l’unanimité par FO, FSU et UNSA  lors de ce CHS-CT Ministériel qui se conclut par la préconisation suivante : «  le CHS-CT ministériel demande que celle-ci (la formation M@gistère)n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif et qu’une véritable formation soit mise en place ».

 Les conséquences de l’utilisation de ce logiciel sur la santé des personnels

et leurs conditions de travail sont incontestables :

■ Formation continue au rabais qui ne correspond pas aux attentes et aux besoins des collègues.

■ Convocations de réunions entraînant un allongement de la journée de travail.

■ Heures de travail informel non comptabilisé.

■ Mise en place d’un dispositif d’auto évaluation, processus de culpabilisation individuelle qui peut fragiliser certains enseignants.

■ Absence de confidentialité lors des connexions internet (réseau social imposé).

■ Non respect de la législation du travail sur le télétravail.

 Le SNUDI-FO qui demande la suspension immédiate de la mise en place de M@gistère s’est adressé, avec la FNEC-FP FO, à la ministre pour qu’elle applique l’avis du CHST-CT ministériel.

 La ministre confirme que Ma@istère ne revêt aucun caractère obligatoire !

La réponse ministérielle en date du 16 juin vient de nous être transmise : « le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire ».

 M@gistère n’est  donc pas obligatoire, ce qui répond à l’attente de nombreux collègues et correspond à notre prise de position.

 

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11 juin 2015

Rythmes scolaires : le dossier n’est pas clos !

Le SNUDI FO reçu le 23 juin au ministère.

 Suite à la demande d’audience en date du 23 mai que vous avez pu lire sur le site du SNUDI-FO18 ( Demande d'audience), le cabinet de la ministre reçoit le bureau national le mardi 23 juin 2015.

 Les conséquences de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et de la préparation des PEdT sont désastreuses et ne peuvent que s’aggraver: il y a urgence à mettre un terme à ce détricotage statutaire !

 Le SNUDI-FO réaffirmera l’exigence de suspension immédiate des décrets Peillon/Hamon et leur nécessaire abrogation.

 Transmettez au SNUDI-FO18 par mail : 18.snudifo@gmail.com , très rapidement (les délais sont courts : 11 jours), toutes les situations  auxquelles vous êtes confrontés, sans faire l’économie des détails des situations de conflits qui se développent dans les écoles.

 Sous mille et une formes, les collectivités territoriales tentent de renforcer leur tutelle sur les enseignants:

- nouvelles modifications de l’organisation de la semaine,

- réquisition des salles de classes ou des BCD,

- exigences administratives,

- directeurs transformés en contremaitres municipaux,

- suppression d’ATSEM en maternelle pour les utiliser en tant qu’animatrices,

- recours à des associations diverses,

- problèmes de sécurité,

- surcharge des directeurs,

- charte et convention école/mairie …

- ainsi que les projets de PEdT des communes si vous en avez connaissance !!!

  Le SNUDI-FO, lors de cette audience, défendra tous les dossiers qui lui seront transmis de notre part.

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30 mai 2015

Rythmes scolaires, demande d’audience

Madame la Ministre,

 Vous avez récemment annoncé la publication en juin d’un bilan national de la réforme des rythmes scolaires. Le 16 mars, à l’occasion de l’audience de notre fédération, nous vous avons demandé de pouvoir nous prononcer sur ce bilan de mise en œuvre de la réforme. 

 Comme nous l’avons précisé le 16 mars, le cadre même du comité national de suivi dont l’objectif est « d’accompagner et d’assurer le suivi de l’application de la réforme », ne permet pas une expression indépendante de notre syndicat.

 Depuis des mois, notre organisation syndicale établit semaine après semaine l’état des lieux précis des conséquences de la réforme dans les départements. La situation est de plus en plus alarmante.

 Les faits, les témoignages communiqués par les enseignants, mais aussi par les personnels territoriaux, lors de la conférence nationale du 19 novembre et depuis, confirment que la réforme des rythmes scolaires entraîne la désorganisation, la confusion entre le scolaire et le périscolaire, la dégradation des conditions de travail, de sécurité et d’hygiène, la tutelle de plus en plus asphyxiante des collectivités, la fatigue généralisée des personnels et des élèves, la remise en cause des obligations réglementaires statutaires notamment pour nos collègues titulaires remplaçants ou en service fractionné confrontés à l’individualisation et l’annualisation de leur temps de service…

 Nous avons pris connaissance de votre récente déclaration selon laquelle, en CP, « l’apprentissage de la lecture est aujourd’hui plus précoce dans l’année grâce aux nouveaux rythmes scolaires » !

A contrario, les informations dont nous disposons indiquent que la réforme des rythmes scolaires contribue à dégrader les apprentissages et les conditions d’enseignement simultanément aux suppressions de postes, à la pénurie de moyens de remplacement des enseignements absents, à la dislocation des RASED…

 La circulaire du 19 décembre 2014 sur les PEDT insiste  sur « la cohérence entre le programme d’activités périscolaires et les projets d’école » pour, comme vous le souhaitez, « dépasser la segmentation qui n’a plus lieu d’être entre temps scolaire, périscolaire et extrascolaire ». 

Pourtant cette « cohérence éducative » du PEDT scellant la confusion entre scolaire et périscolaire et donnant toute autorité aux collectivités locales et aux associations « partenaires », est lourde de menaces pour les obligations de services des enseignants définies nationalement, leur temps de service, leurs missions définies par décret, leur droit à mutation…

 Ainsi, aujourd’hui, en application de la convention qu’elle a signée avec le ministère et la Ligue de l’Enseignement le 3 octobre, l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré (USEP) propose que les enseignants « volontaires » s’engagent  « dans les activités périscolaires en les déchargeant d’un nombre d’heures équivalentes ».

Une telle proposition ne peut que conduire à une modification radicale de leur pédagogie, de leur emploi du temps, de leurs horaires de travail au nom de la mise en cohérence avec le PEDT et les besoins et objectifs de telle association ou de telle collectivité !

Nous vous demandons par conséquent de ne pas donner suite à cette demande.

A Paris, où la mairie décide d’ouvrir 69 écoles le samedi matin pour y organiser différentes activités, les autorités municipales souhaitent « que les directeurs et les PE puissent prendre toute leur place dans ce projet ». Cette sollicitation, en dehors de tout cadre réglementaire, fait peser les plus grandes menaces sur le statut de fonctionnaire d’Etat.

 Il y a urgence à mettre un terme à ce détricotage statutaire. C’est pourquoi, nous souhaitons être reçus rapidement afin d’aborder l’ensemble des questions évoquées dans ce courrier.

 Dans l’attente veuillez agréer, Madame la Ministre, l’assurance de notre parfaite considération.

  Norbert Trichard

    Secrétaire Général

25 mai 2015

Corps unique de psychologue de l’éducation nationale : Une fausse bonne mesure !

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Le ministère, à la demande de la FSU et de l’UNSA, a confirmé son intention de mettre en place une filière de métier unique regroupant les psychologues scolaires, les conseillers d’orientation psychologues et les directeurs de CIO du 2nd degré. Pour le SNUDI-FO, fusionner les missions de ces catégories de personnels revient à remettre en cause toutes leurs garanties statutaires spécifiques, qu’ils appartiennent au corps des COP ou à celui des PE.

 

Document de 4 pages concernant le projet ministériel de création d'un statut de psychologue scolaire de l'Education nationale :   ICI

25 mai 2015

Projet de circulaire SEGPA : Les craintes de la FNEC-FP-FO se confirment.

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Le MEN a réuni un Groupe de travail le lundi 18 mai, pour présenter un nouveau projet de circulaire SEGPA. Pour la FNECFP-FO et ses syndicats SNFOLC - SNETAA FO - SNUDI FO - ID FO, ce projet de circulaire est similaire à celui présenté lors du GT du 31 mars et dont elle a demandé l’abandon.

Pour la FNEC FP-FORCE OUVRIERE, toutes les modifications inscrites dans le nouveau projet de circulaire s’inscrivent dans la loi de refondation dont elle demande l’abrogation.

Ainsi le cycle CM1-CM2-6ème, la fin du droit au redoublement servent aujourd’hui à tenter de justifier la dilution des SEGPA au sein des classes du collège pour répondre au contexte d’austérité budgétaire aggravée qui menace tout l’édifice scolaire républicain.

 L’ « inclusion » contre la structure SEGPA au centre du projet…

 Malgré les affirmations de la Ministre de maintenir la structure SEGPA, la circulaire la transforme, de fait, en dispositif inclusif en classe de 6ème, extensible aux autres niveaux puisque les élèves seraient inscrits dans les classes ordinaires. Dès la première page du projet le ton est donné avec l’affirmation dans le paragraphe « Une structure spécifique pour une meilleure inclusion des élèves » que « l’inclusion favorise l’évolution des compétences et influe sur le comportement des élèves qui en bénéficient ».

FO rappelle que cette assertion ne repose sur aucune étude, comme a du le confirmer le ministère lors du 2ème GT sur les SEGPA.

 … malgré les affirmations contraires de la ministre

 La représentante du ministre a tenté d’expliquer que ce nouveau projet rétablissait l’inscription des élèves en classe de 6ème de SEGPA et non plus en 6ème ordinaire. Tout en précisant qu’elle « est destinée à rassurer les personnels sur le devenir de la SEGPA (sic ) ».

A contrario, FO constate que la phrase « les enseignants spécialisés de la SEGPA répondent aux besoins spécifiques des élèves qui en bénéficient soit en co-intervention au sein de la classe de référence, soit en petit groupes au sein de la SEGPA », laisse entendre que la classe de référence n’est plus la 6ème de SEGPA mais la 6ème ordinaire. Cette disposition ouvrirait la voie à l’élargissement de ce dispositif inclusif aux autres niveaux : 5ème, 4ème, 3ème... ce que FORCE OUVRIERE a également dénoncé.

Cette circulaire, en l’état actuel, signe la disparition de la SEGPA en tant que structure.

 Des remises en cause statutaires programmées

 De plus, l’affirmation que la SEGPA « doit également impulser la construction d’une nouvelle professionnalité des équipes en mutualisant les savoir-faire spécifiques de chacun (au service d’un collège plus inclusif, comme l’a précisé la représentante du MEN) », confirme la volonté ministérielle de remise en cause des corps spécifiques de chaque catégorie : PE Spécialisés, PLP ou Certifiés par la dilution de leurs missions et de leurs ORS.

 FO refusera toute diminution du montant des indemnités !

 Le représentant de la DGRH a également évoqué la proposition de « sortir de la logique du paiement des Heures de Coordination et de Synthèse » pour les remplacer par une indemnité forfaitaire annuelle au prétexte que tous les personnels exerçant en SEGPA ne percevaient pas ces HSE.

 La proposition ministérielle de verser une indemnité forfaitaire annuelle de 900 euros en remplacement des HSE pour les Heures de Coordination et de Synthèse conduirait à une perte  d’environ 500 à 600 euros par an pour les personnels concernés alors même que les PE Spécialisés exerçant en SEGPA sont exclus de l'ISAE de 400 euros perçue par les professeurs des écoles (et encore plus des 1200 euros d'ISOE perçues par les PLC et les PLP).

 FO réaffirme son exigence que tous les PE exerçant en SEGPA perçoivent l’ISAE comme tous les PE. Le représentant de la DGRH a répondu que « le niveau indemnitaire des PES exerçant en SEGPA est relativement important » !

 Le Ministère doit de nouveau revoir sa copie !

 Devant le refus majoritaire des organisations syndicales du projet de circulaire, le Ministère a du s’engager à revoir de  nouveau sa copie.

La FNEC FP-FO constate qu’entre la demande de l’UNSA d’inscrire des élèves en 6ème ordinaire et non plus en 6ème de SEGPA au nom de la logique de la loi de refondation, et les revendications de FORCE OUVRIERE, l’écriture de la nouvelle circulaire s’annonce des plus difficiles pour le Ministère.

Un prochain GT est prévu le 29 juin.

 La FNEC-FP-FO appelle les personnels des SEGPA à multiplier les prises de position pour réaffirmer leur refus de transformation de la structure SEGPA en dispositif inclusif qui aboutirait à son extinction pure et simple.

 

21 avril 2015

CDEN 17 avril: AUSTERITE ET DEMANTELEMENT DES ECOLES RURALES

Lors du CDEN du 17 avril 2015, ont été présentées les mesures de carte scolaire prévues par la Direction Académique des Services de l'Education Nationale.

A cette occasion, la FNEC-FP FO (Fédération Nationale de l'Enseignement et de la Culture Force Ouvrière), dont fait partie le SNUDI-FO a fait une déclaration préalable de contestation que vous pouvez télécharger ci-dessous. D_claration_CDEN_17_avril_2015_FNEC_FP_FO

Une carte scolaire qui pénalise les écoles rurales

Le SNUDI-FO a notamment rappelé son opposition à la politique gouvernementale actuelle dans laquelle l’Education Nationale n’échappe pas aux restrictions budgétaires. Les rares postes créés n'iront ni à la réduction du nombre d’élèves par classe ou à la création de postes de remplaçants, mais seront affectés aux différents dispositifs de la « refondation » de l’école : « plus de maîtres que de classes », «scolarisation des moins de 3 ans » à partir d’un projet « co-élaboré par l’Education nationale et les collectivités territoriales », « allégements en REP+ » de 9 journées annuelles pour « changer les méthodes de travail » des PE.  La FNEC-FP FO rejette en bloc cette refondation qui cache l'objectif final de territorialisation de l'école.


Dans le Cher cette politique se traduira par: la fermeture de16 classes (dont 3 révisables)  pour 6 ouvertures de classes !!!! Soit moins 10 postes classe !! Ce sont d'ailleurs principalement les petites écoles rurales qui ont fait les frais de ces fermetures. On notera au passage la classe élémentaire des Buissonnets à Saint-Amand "miraculeusement " sauvée de la fermeture par une polémique étrange mais certainement très politique, au mépris de la logique des simples chiffres. Si on peut se réjouir pour les collègues de cette école, on peut également s'interroger sur l'équité de cette annulation de fermeture au regard d'autres situations d'écoles certainement moins bien "soutenues".


Une carte scolaire dans la droite ligne de la "refondation" de l'école

Le développement des postes non statutaires  au titre du dispositif "plus de maîtres que de classes" est totalement rejeté par la FNEC-FP FO. Ce dispositif est installé sans que l'on sache vraiment, mise à part le fait que ce sont des postes à profil, comment seront "gérés" les enseignants nommés sur « dossier » sur ces postes à profil (comprendre au bon plaisir de la Direction Académique des Services de l'Education Nationale) en dehors de la nécessaire transparence du mouvement.

Nous demandons que le dispositif « plus de maîtres que de classes » soit suspendu pour la rentrée 2015. Nous demandons que le maintien de poste « classe » soit privilégié par rapport à l'implantation d'un emploi non-statutaire au titre du dispositif «plus de maîtres que de classes ».

Une carte scolaire de l'Austérité 

AUCUN poste de remplaçant, 1 seul poste de Maître spécialisé, AUCUN poste de psychologue alors que les besoins sont criants !

L'ensemble des organisations syndicales (FNEC-FP FO, FSU et UNSA) se sont opposées à ces mesures de carte scolaire lors du CTSD du 10 avril, sans effet

La carte scolaire présentée ne répond donc en rien aux besoins réels du terrain d’une baisse sensible des effectifs dans les classes, de RASED complets qui puissent intervenir régulièrement et efficacement auprès de tous les élèves qui en ont besoin et enfin d’un nombre suffisant de remplaçants.

Une carte scolaire rejetée quasi-unanimement

Pour le SNUDI-FO18, ce projet n’est pas acceptable. C'est pourquoi la FNEC-PP FO a voté contre les fermetures de postes, mais également contre l'ouverture des postes liés à la refondation de l'école: les 2 postes "Plus de Maîtres que de classes" et les postes de Brigade de remplacement de PE en REP+ et réitère son appel à la priorité d'allègement prioritaire des effectifs des classes avec aucune classe à plus de 25 élèves dans le département. En revanche la FNEC FP-FO a voté pour les autres ouvertures, pour laquelle l'unanimité des votants a été obtenue.

Au final en dépit d'une très forte opposition au projet de fermetures : 18 CONTRE, 2 ABSTENTIONS (un maire et la PEEP) et 1 POUR (un maire), le DASEN a imposé son projet de carte scolaire.

Le détail des ouvertures et fermetures est détaillé dans le fichier joint.

Mesures_de_carte_scolaire_2015_apr_s_CDEN

11 avril 2015

Ctsd du 10 avril 2015 : VOTE UNANIME CONTRE !!!

logosnudi-fo18 (2)L’ensemble des organisations syndicales (FSU, UNSA et FO) ont voté contre les mesures présentées par le DASEN au CTSD du 10 avril. Un CTSD de « repli » aura donc lieu vendredi 17 avril à 9h30.

Le SNUDI-FO18  condamne fermement la décision de Madame la Ministre de reporter les travaux de préparation de carte scolaire du 1er degré après les élections politiques départementales. Les travaux de carte scolaire sont effectués au pas de charge au mépris des personnels, du mouvement et de leurs organisations syndicales représentatives.

Le SNUDI-FO 18 déplore de ne pas avoir obtenu les documents de travail relatifs à la carte scolaire en temps et en heure contrairement aux autres organisations syndicales.

Notre fédération, la FNEC-FP-FO rappelle que l’Education nationale n’échappe pas aux suppressions de postes : quoi qu’ait pu annoncer l’ex-ministre Peillon, le nombre d’enseignants titulaires  a diminué par rapport au nombre d’élèves. Le budget 2015, dote le premier degré de 2 511 ETP (équivalents temps plein) auxquels il faut retirer les moyens  affectés aux différents dispositifs de la « refondation » de l’école : « plus de maîtres que de classes », « scolarisation des moins de 3 ans » à partir d’un projet « co-élaboré par l’Education nationale et les collectivités territoriales », « allégements en REP+ » de 9 journées annuelles pour « changer les méthodes de travail » des PE. Dans le même temps, 22 400 élèves supplémentaires sont attendus au niveau national !

Le SNUDI-FO constate : Toujours moins de classes, toujours plus d’élèves dans chaque classe, une limitation de plus en plus accentuée des redoublements, des intégrations d’enfants handicapés quasiment systématiques, des structures spécialisées fragilisées, un nombre de création de postes de remplacement insignifiant, une prise en charge des élèves toujours plus individualisée avec des projets de plus en plus contraignants : toutes ces mesures détériorent nos conditions de travail qui deviennent insupportables.

14 fermetures de classe pour 5 ouvertures de classes !!!! Soit moins  9 postes classe !! (cf tableau en bas de page)

Notre département n’échappe pas à ce démantèlement progressif de l’école de la République et à la dégradation des conditions de travail des enseignants. Le CSTD du 10 avril 2015 engendre 14 fermetures définitives et 2 fermetures révisables à la rentrée de postes « classe »  au profit des différents dispositifs de la « refondation » de l’école (« plus de maîtres que de classes »...)  pour seulement 5 ouvertures de postes « classe » et 1 poste de maître E.

 

AUCUN poste de remplaçant, AUCUN poste de psychologue, 1 seul poste de Maître spécialisé alors que les besoins sont criants !

Cela ne répond en rien aux besoins réels du terrain d’une baisse sensible des effectifs dans les classes, de RASED complets qui puissent intervenir régulièrement et efficacement auprès de tous les élèves qui en ont besoin et enfin d’un nombre suffisant de remplaçants.

De nombreuses écoles travaillent et continueront de travailler avec des effectifs dépassant les 25 élèves de moyenne avec parfois 30 élèves pour certaines classes et pour d’autres des triples ou des quadruples niveaux avec des effectifs inacceptables, et souvent sans RASED !!!!

Les mesures du CTSD ne font que confirmer notre analyse: c’est une carte scolaire de l’austérité dans le Cher, qui s’inscrit totalement la politique du gouvernement et de son plan  d’économie des dépenses publiques comme dans de nombreux départements.

Pour le SNUDI-FO18, ce projet n’est pas acceptable.

Où sont donc passés les 60 000 postes promis ?

Il est urgent d’ouvrir les classes et les postes nécessaires pour :

  • alléger les effectifs dans les classes <25 ;
  • assurer le remplacement des enseignants absents ;
  • créer les postes spécialisés indispensables.

 

Ouvertures Fermetures

Maternelle :

Bourges Pijolins (maître formateur)

Elémentaire :

La chapelle St Ursin, Méreau, Torteron, Vierzon Joliot Curie

Maternelles :

Bourges Marcel Sembat,la Guerche,St Amand la Chaume,St Florent Beauséjour, Vierzon Chaillot, Avord (révisable en septembre)

Elémentaires :

Blancafort, Chateaumeillant Dun-sur-Auron,Lignières,St Amand les Buissonnets,St George sur Moulon, Thaumiers,Trouy les Talleries, Vesdun, Osmery / Raymond (révisable à la rentrée)

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