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SNUDI-FO 18

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14 septembre 2022

Non à la maltraitance des titulaires-remplaçants (TR) et à la dégradation des conditions de remplacement !

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Dans la majorité des départements, sur consignes du ministère, les IA-DASEN, ont modifié la gestion du remplacement des enseignants du 1er degré, parfois du jour au lendemain !
Souvent, la gestion des collègues remplaçants est transférée des circonscriptions vers les DSDEN, générant une désorganisation des services, de nombreuses erreurs, des doublons de missions données et au final, un épuisement des personnels enseignants et administratifs. Que cherche le ministre en créant de telles désorganisations si ce n’est préparer 

La fin des remplacements et la privatisation des services ?

Dans 16 départements, la gestion a été basculée vers une start-up privée qui via son application Andjaro devient le sous-traitant des DSDEN pour rentabiliser au maximum tous les remplaçants et les frais auxquels ils peuvent prétendre. Il s’agirait donc de mettre fin à la relation de proximité avec les secrétaires de circonscription qui connaissaient chaque remplaçant et ses préférences de niveaux de classe, de type de remplacement (court ou long), ses contraintes (véhicule ou non etc.) pour la remplacer par un algorithme sans état d’âme...

Quelques jours après la rentrée : les remplaçants déjà malmenés !

La pénurie d’admis aux concours et de personnels dans les départements a des conséquences immédiates pour les collègues remplaçants. Dans de nombreux départements, des dizaines de TR sont placés avec mépris sur des affectations à l’année sur des postes vacants, les privant du droit aux ISSR. Les remplacements sur les écoles de rattachement sont privilégiés par les DSDEN pour les mêmes raisons financières.
Rappelons que dans de nombreux départements, la distinction ZIL / BD a été abandonnée ces dernières années afin de rendre les remplaçants plus flexibles, pour des missions de plus en plus diverses et lointaines.
Ainsi, dans le Val d’Oise, la gestion de plus de 640 PE remplaçants est passée en septembre 2022 de 26 circonscriptions à 5 pôles de gestion. Quelle sont les conséquences concrètes de cette nouvelle gestion censée augmenter le « taux d’efficience du remplacement » ? Sans même parler des collègues remplaçants prévenus la veille de la rentrée à 23h, des classes se sont trouvées sans enseignant dès le 1er jour alors que des BD sans missions de remplacement se sont trouvés sans élèves !

Les écoles ayant besoin d’un remplaçant se trouvent sans interlocuteur direct !
Le lendemain de la rentrée des élèves, le DASEN a finalement concédé que les assistantes de circonscription reprenaient la main - au moins provisoirement - pour attribuer les missions de remplacement.

Le SNUDI-FO est aux côtés des personnels pour obtenir satisfaction

Le SNUDI-FO n’accepte pas cette dégradation continue et propose à tous les personnels de s’organiser pour résister et arracher les revendications. Le SNUDI-FO exige :
- le maintien ou le retour de la distinction effective ZIL et BD ;
- le maintien des ISSR pour tous les remplaçants (pas d’affectation de TR sur des postes vacants) ;
- pour combler les postes vacants et préserver le potentiel de remplaçants, le recrutement de tous les listes
complémentaires nécessaires comme le ministre s’y est engagé ;
- l’abandon d’Andjaro et le retour à la gestion par circonscription des remplaçants ;
- la création de postes de TR à hauteur des besoins.
Le SNUDI-FO invite les collègues remplaçants à participer à ses réunions d’information syndicale dans les départements, à contacter le SNUDI-FO pour vérifier le montant des ISSR revalorisées au 1er janvier 2022 et assurer leur versement rétroactif.

Montreuil, le 8 septembre 2022

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14 septembre 2022

« Nous ne ferons pas d’évaluations d’école au 1er trimestre. On verra plus tard. »

 

C’est la réponse que le ministre M. Ndiaye a donnée à la FNEC FP-FO qui l’interrogeait sur la question des évaluations d’école lors d’une audience lundi 5 septembre.

 

La délégation a rappelé que celles-ci étaient rejetées par les personnels à travers de nombreuses motions et prises de position dans les départements. Elle a rappelé sa position d’abandon de ce dispositif, revendication formulée en commun nationalement par le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, la CGT Educ’action, SUD Education et le SNALC et par de multiples intersyndicales départementales.

 

Encore, le 1er septembre, les organisations syndicales de Gironde SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action demandaient à être reçues par l’IA-DASEN pour que les 23 écoles du département ayant refusé de mettre en place une évaluation d’école obtiennent gain de cause.

 

La délégation de la FNEC FP-FO a expliqué au ministre que les collègues n’acceptaient ni l’auto-évaluation (menée par les enseignants, les parents, les élèves, les élus…) et l’évaluation externe, véritable audit conduit par des personnalités extérieures. Elle a exigé qu’à minima, une consigne soit donnée aux IA-DASEN pour que les écoles non volontaires ne soient pas contraintes de mettre en oeuvre ce dispositif.

 

Le ministre s’est dit surpris que des enseignants soient évalués par des élèves et des parents, ce qu’a confirmé le SNUDI-FO. Selon lui, ce n’est pas le cadre prévu par ces évaluations… Le dossier édité par le Conseil d’évaluation de l’Ecole stipule pourtant que « les usagers » et les « partenaires » participent à l’auto-évaluation de l’école !

 

Quoi qu’il en soit, répondant aux sollicitations de la FNEC FP-FO, le ministre a donc été amené à indiquer « Nous ne ferons pas d’évaluations d’école au 1er trimestre. On verra plus tard. »

 

Pour le SNUDI-FO, cette suspension annoncée est un point d’appui, conséquence de la mobilisation qui se développe et s’amplifie depuis des mois dans les écoles, qui témoigne de la volonté des personnels à défendre leur statut, à refuser l’instauration de méthodes managériales dans l’Education nationale et la mise en concurrence entre les écoles.

 

Plus que jamais, la question de l’abandon définitif des évaluations d’école est à l’ordre du jour.

 

Le SNUDI-FO invite les personnels à refuser collectivement de mettre en place ces évaluations d’école, qui ne figurent pas dans nos obligations de service.
Le SNUDI-FO invite les syndicats départementaux à prendre toutes les initiatives, dans l’unité syndicale à chaque fois que c’est possible, pour exiger l’arrêt définitif et immédiat de ces évaluations d’école.

 

Nationalement, le SNUDI-FO propose une nouvelle fois aux organisations syndicales SNUipp-FSU, CGT Educ’action, SUD Education et SNALC, avec qui il revendique l’abandon des évaluations d’école, de demander audience en commun au ministre.

 

Montreuil, le 6 septembre 2022

13 septembre 2022

Traitement et indemnités

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Tableaux des traitements, indemnités et prestations familiales Septembre 2022

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7 juin 2022

Job dating » à l’Éducation nationale Lire

Job dating » à l’Éducation nationale 

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Lire l'article sur le site de la CGT-FO

La situation ressemble à celle d’une panique à bord. Le rectorat de Versailles organise cette semaine une série d’entretiens pour des personnes n’ayant pas passé de concours mais souhaitant néanmoins devenir enseignants, indique une dépêche AFP du 31 mai. Dès la prochaine rentrée, les personnes retenues enseigneront, en tant que contractuels. Si elles le souhaitent, elles passeront ensuite les concours pour être titularisées.

Cette semaine de recrutement, qui relève donc du « job dating », précise l’AFP, n’arrive pas par hasard et va bien au-delà de l’initiative versaillaise. Il y en a d’ailleurs d’autres. Pour sa part, la fédération FO de l’Éducation, la FNEC FP-FO, dénonce un effondrement du nombre d’admissibles aux concours sur le plan national. À la mi-mai, elle alertait en effet de nouveau, en amont de la composition du nouveau gouvernement, et soulignait que l’on se dirige vers une catastrophe inacceptable, tant dans le premier degré que dans les lycées et collèges et les lycées professionnels...

La fédération citait ainsi quelques chiffres révélateurs du malaise. Des chiffres tout à fait officiels, émanant du ministère de l’Éducation nationale lui-même. Dans le premier degré, 484 admissibles pour 1 430 postes proposés au concours à Versailles, 521 pour 1 079 à Créteil, 180 pour 219 à Paris, 105 pour 172 en Guyane, 40 pour 160 à Mayotte… Au plan national, indiquait ainsi la FNEC FP-FO, il y a dans le premier degré seulement 9 597 candidats admissibles aux concours de professeur des écoles pour 8 323 postes proposés, c’est-à-dire un ratio de 115 % !.

Dans les collèges et lycées, et concernant moult matières d’enseignement, la situation nationale est tout aussi critique. Il y a 816 admissibles pour 1 035 postes en maths ; en lettres modernes, 720 admissibles pour 755 postes ; en lettres anciennes 60 admissibles pour 134 postes. En anglais, il y a 904 admissibles pour 781 postes... La situation est tout autant dramatique du côté des lycées professionnels avec 201 admissibles pour 240 postes en maths-sciences, 15 admissibles pour 27 postes en génie civil, option équipements techniques-énergie, 3 admissibles pour 5 postes en lettres-allemand….

Menace sur la rentrée 2022

La fédération s’indignait. Alors que des milliers de classes ont été fermées lors des comités techniques, alors que les personnels manquent cruellement dans les écoles, les établissements, les services, des milliers de postes aux concours ne seront donc pas pourvus ! La situation, déjà intenable, s’annonce donc catastrophique dans les écoles à la rentrée 2022. Et dans son communiqué, la FNEC FP-FO soulignait sa crainte que cette situation de pénurie de candidats soit immanquablement utilisée par le prochain gouvernement pour multiplier le recours aux enseignants contractuels, précaires et sous-payés, pour continuer à avancer dans l’ubérisation de l’École publique…

L’initiative du rectorat de Versailles, entre autres, montre que c’est effectivement ce qui se passe ! Le 31 mai, au XXVe congrès de FO, les commentaires concernant cette semaine de « job dating » allaient bon train, parcourant les tables des militants de la FNEC FP-FO. Des commentaires de colère et de détermination à lutter contre des réformes qui ont amené cette situation.

Smicardisation et dégâts des réformes sur les concours...

Ainsi Muriel, prof d’histoire-géo en Indre-et-Loire et militante du SNLC-FO, résume : C’est la même chose que ce qui se passe à l’hôpital public : il y a un manque d’attractivité des carrières, les agents ne veulent plus venir y travailler, d’autres s’en vont. Comme dans l’ensemble de la Fonction publique, le salaire indiciaire des enseignants est gelé depuis 2010 (hormis une maigre revalorisation en 2016 et 2017) induisant, souligne la fédération, un effondrement du pouvoir d’achat des agents de 22,68 %. C’est pourquoi la FNEC FP revendique notamment une revalorisation de la valeur du point d’indice.

Muriel confirme cet effondrement. En lycée ou collège, le salaire d’un enseignant qui débute est de seulement 110 % du Smic, rappelle-t-elle. Et cette situation de Smicardisation apparaît comme d’autant plus inadmissible que des réformes, celle de la masterisation (lancée en 2009-2010), à laquelle s’est ajoutée la réforme des concours réalisée par le désormais ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ont établi des conditions d’accès aux concours jugées aberrantes.

Il faut ainsi un bac+5 (master 2) pour passer le Capes et non plus, comme auparavant, être en licence. Alors que c’est désormais la règle pour tous les concours, ce n’est pas justifié !, lance Muriel, pestant contre ces réformes qui ont pour conséquence d’assécher les possibilités de recrutement par concours, puisque le nombre de candidats diminue, les titulaires d’un master 2 étant moins nombreux. Cerise sur le gâteau, le nombre de concours organisés a aussi diminué ces dernières années.

Il faut des concours exceptionnels tout de suite

Dominique, enseignante de La Réunion dans le premier degré résume : La politique du gouvernement est d’aller vers toujours plus de contractuels. Muriel acquiesce : Dans le second degré, on compte désormais 17 % de contractuels. Dans certaines disciplines d’enseignement, il n’y a plus que des contractuels. L’an prochain, tout accès au concours se fera à bac+6, ajoute Muriel, indignée. L’organisation du « job dating » de Versailles afflige ces enseignants. Les personnes qui vont être retenues vont bien sûr, en tant que contractuels, devoir accepter les conditions qui leur seront faites et par voie de conséquence, cette situation de contractualisation de l’emploi dans l’enseignement va impacter nos conditions de travail.

Cette contractualisation, prônée par la loi de Transformation de la Fonction publique du 6 août 2019, est aussi bien sûr une nouvelle attaque contre le Statut. Alors que l’ensemble des fédérations syndicales de l’Éducation ont d’ores et déjà adressé fin mai un courrier à la Première ministre, Élisabeth Borne, demandant en urgence un moratoire sur les suppressions de postes, la fédération y ajoute la demande d’organisation de concours exceptionnels tout de suite pour recruter des enseignants sous statut d’État en nombre suffisant. Et il faut, ajoute la fédération, des concours exceptionnels de recrutement d’enseignants dès la troisième année de licence. Le nouveau ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, ne semble pas vouloir répondre positivement.

Au centre de la salle plénière du congrès de FO, à cette table occupée par des enseignants, les exemples d’aberrations fusent. Il n’y a qu’une semaine de formation pour les contractuels !, fulmine Dominique. Mais que veulent les gouvernements ? Qu’il n’y ait finalement que des adultes face à des enfants/élèves et non de vrais enseignants, avec les compétences ? Une classe n’est pas une garderie ! Au « job dating » de Versailles, postulent des étrangers fraîchement arrivés en France, des personnes en reconversion, des demandeurs d’emploi,...

Une gestion à la petite semaine

Les militants FO du secteur de l’enseignement soulignent particulièrement la lutte quotidienne que représente la préservation des postes statutaires. On demande par exemple que les contractuels soient affectés sur le remplacement de congés courts, or non, l’administration les affecte sur des postes à part entière !, indique Dominique. Et de rappeler encore que la fameuse mesure tant médiatisée des dédoublements de classes a été réalisée par un recours à des contractuels et non avec des enseignants titulaires.

À la table, les militants multiplient les anecdotes significatives d’une organisation du travail à l’Éducation qu’ils jugent gérée à la petite semaine. Celle, par exemple, d’une remplaçante rattachée à une école primaire et qui, piment de la situation, sans en avoir été prévenue, voit débouler un beau matin une contractuelle lui annonçant qu’elle la remplace, et ce, immédiatement.

On ne peut pas tout légitimer !, martèle David (secteur IEN du syndicat iD-FO), inspecteur de l’Éducation nationale, en poste à La Réunion. Et que dire aux parents quand il y a des problèmes ?! Le militant souligne une complication supplémentaire qui illustre l’imbrication des réformes et la difficulté toujours plus importante de s’y opposer. Ainsi, désormais 30 % du salaire des inspecteurs est soumis au mérite, via une évaluation qui prend donc en compte la manière de servir, ce qui renvoie bien sûr à l’assentiment envers l’application des réformes. Cela laisse apprécier le courage de ces personnels lorsqu’ils s’opposent à leur hiérarchie administrative alors qu’une partie de leur rémunération peut être menacée.

Valérie Forgeront Journaliste à L’inFO militante
Job dating à l'Education Nationale
17 mai 2022

Evaluations d’école de Blanquer

 

IMG-6084bAlors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise…) font largement écho aux propos du président Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves :

« On sait bien que dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non. On doit se donner les moyens de le mesurer. Cette transparence est bonne. Je veux la généraliser. » « On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d’efforts ». « J’assume plusieurs systèmes de rémunération car ils (les enseignants) ne font pas tous la même chose. »

Evaluations d'école - SNUDI-FO 53
Rappelons que ces évaluations, composées d’une auto-évaluation et d’une évaluation externe, seront co-animées par le directeur d’école et le directeur du périscolaire (avec accord du maire) et que les parents et élèves devront être partie prenante !

 

Lire notre 4 pages : Journal_SNUDI_FO_Evaluations_d_école

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17 mai 2022

Temps partiels : décisions du DASEN

Le temps partiel n’est ni un luxe, ni un confort !

C’est parfois une nécessité, souvent un besoin et surtout un droit pour tous les collègues !

Le SNUDI-FO revendique que tous les temps partiels sur autorisation soient accordés, non seulement pour tous les parents d’enfants peu importe l’âge, mais également pour les collègues fatigués, au bout du rouleau, proches de la retraite, qui ont un projet de création d’emploi, qui ont un projet personnel ou qui ont tout simplement besoin de souffler. Toute demande est justifiée !

Que disent les textes en vigueur ? 

En cas de refus de temps partiel, le DASEN doit motiver son refus et recevoir les collègues avant de confirmer ce refus par courrier.

Conformément à l’Article 37 de la loi 84-16 du 11 janvier 1984 confirmé par la circulaire ministérielle n° 2014-116 du 3-9-2014 :

« Les refus opposés à une demande de temps partiel doivent être précédés d’un entretien et motivés dans les conditions de la loi n°79-587 du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l’amélioration des relations entre l’administration et le public »

Les refus, conformément à la circulaire n° 2014-116 du 3-9-2014 doivent s’appuyer sur une motivation individualisée.

Extrait de la circulaire : Les décisions de refus de temps partiel à la quotité sollicitée par l’agent doivent être précédées d’un entretien et être motivées sur le fondement de l’intérêt du service, conformément à l’article 37 de la loi du 11 janvier 1984. Une attention particulière doit être portée à la motivation : elle doit être individualisée et comporter l’énoncé des considérations de fait et de droit qui constituent le fondement du refus.

Les motivations générales invoquées par le DASEN, telles que « les nécessités de la continuité et du fonctionnement du service » et « les contraintes liées au vivier des ressources humaines pour pourvoir l’ensemble des postes devant élèves à la rentrée 2022 » ne sont pas individualisées et donc non réglementaires de notre point de vue.

En cas de refus de temps partiel, le DASEN doit informer le collègue de sa décision de refus par écrit (courrier officiel) avec motivation en droit et en fait. C’est sur la base de ce refus écrit que le collègue pourra faire un recours gracieux et/ou demander à saisir la CAPD pour que son dossier soit défendu en instance. 

Le SNUDI-FO 18 vous précise que les nouveaux délais de 15 jours prévus par l’administration ne sont pas réglementaires, que ce soit pour un recours hiérarchique, un recours gracieux ou un recours CAPD qui sont de 2 mois. Tout recours formulé entre le 5 mai et le 5 juillet sera recevable.

Attention : Ne faites aucune démarche avant réception du courrier officiel, les recours ne seraient pas recevables !

Le syndicat vous conseille également, en cas de refus de temps partiel, de rédiger une fiche RSST pour signaler, les conséquences de ce refus sur votre état de santé psychique et moral. Le syndicat peut vous aider dans la rédaction de cette fiche, à adresser à votre IEN avec copie au SNUDI-FO.

17 mai 2022

Tous les INEAT-EXEAT doivent être accordés !

A l’issue des résultats du mouvement interdépartemental, le SNUDI-FO alertait : seulement 20,44% des personnels ayant participé ont obtenu satisfaction… Du jamais vu !

De nombreux collègues se retrouvent ainsi dans des situations personnelles et/ou familiales extrêmement difficiles. Le SNUDI-FO défend d’ailleurs au ministère et localement dans les départements tous les recours qui lui ont été confiés.

C’est dans cette situation que la période d’étude des demandes d’INEAT-EXEAT par les IA-DASEN va prochainement s’ouvrir.

Or, que constate-t-on dans les départements ?

Le recours aux enseignants contractuels, précaires, non-formés et sous-payés se multiplie, contribuant ainsi à l’Uberisation de l’Education nationale. Parfois il est même fait appel à des retraités ! Pour autant, bien souvent, les IA-DASEN ne parviennent pas à recruter de tels enseignants à hauteur des besoins, faute de candidats…

Ces informations sont à mettre en parallèle : comment accepter aujourd’hui qu’un IA-DASEN qui recrute ou tente de recruter des enseignants contractuels refuse d’accueillir via des INEAT des enseignants titulaires fonctionnaires d’Etat qui ne demandent qu’à enseigner dans le département ?

Alors que les fermetures de classes se multiplient lors des CTSD, alors que les remplacements d’enseignants absents ne sont plus assurés, comment expliquer à des personnels ou à des parents d’élèves qu’un IA-DASEN refuse d’intégrer dans le département un professeur des écoles titulaire du concours et préfère solliciter Pôle Emploi à la recherche d’hypothétiques contractuels sans aucune formation ?

Tout cela est incompréhensible et injustifiable !

Pour le SNUDI-FO les choses sont claires : tous les INEAT-EXEAT doivent être accordés !

Les personnels doivent pouvoir travailler dans le département qu’ils demandent, où les besoins existent !

Le SNUDI-FO poursuit ses interventions au ministère en ce sens.
Le SNUDI-FO revendique la création de postes à hauteur des besoins et le recrutement immédiat d’enseignants sous statut pour remplacer les enseignants absents, annuler les fermetures de classes et ouvrir les classes nécessaires.
Le SNUDI-FO revendique l’abandon de la masterisation et le retour à un recrutement à Bac+3 pour élargir le vivier de recrutement aux concours.

17 mai 2022

Contre-réformes Blanquer/Macron : un rapport de la Cour des comptes qui tombe à pic…

Un rapport de la Cour des comptes à l’attention du ministre Blanquer concernant « les inspecteurs territoriaux des 1er et 2nd degré » vient d’être rendu public. Ce rapport tombe à pic pour conforter le prochain ministre de l’Education nationale dans les orientations décidées par le futur-ex ministre Blanquer et le toujours président Macron.

Le rapport de la cour des comptes du 3 mai 2022

Le rapport part d’un constat : « l’importance des tâches de nature administrative effectuées aujourd’hui par ces inspecteurs ne leur permet pas de se consacrer suffisamment au suivi des enseignants dans leur classe. »

Partant de ce prétexte, le rapport déroule le tapis rouge aux contre-réformes Macron/Blanquer : « Dans le 1er degré, la remise à plat de l’organisation actuelle de la circonscription et du positionnement des inspecteurs semble impossible à atteindre sans reconnaissance d’une véritable autorité fonctionnelle aux directeurs d’écoles. »

Voilà de quoi justifier le vote de la loi Rilhac qui instaure pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique » et leur attribue une « autorité fonctionnelle » et la mise en oeuvre de l’expérimentation Macron à Marseille où, dans 59 écoles, les directeurs, avec les IEN, sont partie prenante du choix des adjoints.

La Cour des comptes appuie ensuite la mise en oeuvre des évaluations d’école et « encourage le ministère à la poursuivre en s’appuyant sur l’expérimentation en cours avant de généraliser une évaluation des écoles qui prenne en compte le nombre et la diversité de celles-ci. »

Elle valide également la fusion des corps d’inspection annoncée par le ministre et en donne les objectifs : «Le rapprochement fonctionnel entre les corps d’inspection, que la Cour appelle de ses voeux, permettra à la fois de renforcer les liens entre l’école et le collège, et, au sein du 2nd degré, entre les différents types d’enseignement, et de favoriser les processus d’évaluation collective. »

Elle annonce enfin une modification dans les processus d’évaluations des IEN : « Il convient en particulier de sortir d’un système de promotions trop marqué par l’ancienneté et de s’appuyer sur le nouveau régime indemnitaire des inspecteurs à partir du 1er janvier 2022, afin de mieux différencier leur engagement »… Gare aux inspecteurs qui traîneraient des pieds pour mettre en place les contre-réformes gouvernementales !

Le SNUDI-FO partage totalement l’appréciation portée par le secteur IEN ID-FO qui indique dans son communiqué : « Le secteur IEN ID FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail. »

Communique ID-FO secteur IEN

Le SNUDI-FO défendra auprès du prochain ministre des revendications claires, à l’opposé des préconisations du rapport de la Cour des comptes :
• Abrogation de la loi Rilhac et abandon de l’expérimentation Macron à Marseille !
• Abandon des évaluations d’école !
• Arrêt des contre-réformes managériales issues du Grenelle et de PPCR !

 

15 mars 2022

Une hausse immédiate, pas une promesse électorale !



La ministre de la Transformation et de la fonction publiques vient d'annoncer un projet de dégel de la valeur du point d'indice, mesure générale indispensable notamment pour maintenir le pouvoir d'achat des fonctionnaires.

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FO Fonction publique n’a eu de cesse d’exiger l’augmentation de la valeur du point d’indice et l’ouverture de négociations sur les rémunérations depuis le début du quinquennat. Mais force est de constater que cette proposition est bien tardive et reste aléatoire.
En effet, les « concertations » pour déterminer le montant de la revalorisation ne commenceront qu'après les élections présidentielles et l'application de cette mesure ne pourra être concrète qu'après une loi de finances rectificative votée par le nouveau Parlement donc après les élections législatives.
FO ne peut se satisfaire de cette méthode très particulière !
C’est maintenant que des mesures urgentes doivent être prises dans le cadre de réelles négociations. Les agents publics ont déjà subi des pertes de pouvoir d’achat énormes, attendre le résultat de scrutins électoraux pour prendre des décisions n’est pas acceptable !
Depuis des mois, FO Fonction publique alerte le gouvernement sur l'indispensable revalorisation du point d'indice pour compenser une inflation sans précédent en 2021 qui se poursuit en 2022.
A contrario, le gouvernement s’est contenté de relever le salaire des agents publics passés en dessous du SMIC. De fait, 99 % des agents subissent de plein fouet l'inflation et une baisse drastique de leur pouvoir d'achat.
Cette mesure ne nous fera pas oublier que ce quinquennat a été le premier où les salaires auront été gelés sur les cinq ans de la mandature.
Depuis 2000, les fonctionnaires ont perdu 22 % de pouvoir d'achat. Avec une inflation prévue de 4 % en 2022, la revalorisation annoncée avant l'été ne peut être inférieure à 4 %.
De plus, un plan pluriannuel de revalorisation du point d'indice doit être engagé afin de compenser les pertes subies, sans oublier une amélioration de la grille indiciaire pour redonner de l'attractivité à l'emploi public et du sens au principe de carrière.
FO Fonction publique continuera de porter ses revendications avant, pendant et après les échéances politiques, en toute indépendance.

15 mars 2022

Evaluations d’école de Blanquer :

IMG-6084Le ministre a publié fin janvier le guide national pour les évaluations d’école.

Tout y est explicité et confirme l’analyse du SNUDI-FO communiquée depuis plusieurs années à la profession. Au début expérimentées, ces évaluations d'écoles deviennent institutionnelles avec l’accompagnement collectif PPCR aggravé avec le Grenelle du ministre Blanquer.

Pour tenir l’objectif d’évaluer toutes les écoles tous les 5 ans, des regroupements d’écoles auront lieu sur un mode vertical (flux d’élèves) ou horizontal (réseaux d’écoles, même commune, etc.). Les évaluateurs externes, communs aux écoles du regroupement, étudieront les évaluations de chaque école avant d’arrêter les modalités les plus adaptées à l’évaluation du regroupement …

Les maires sollicités pour participer à l’auto-évaluation d’école

C’est bien la territorialisation extrême qui est visée par ces évaluations d’école, les maires étant sollicités pour participer à l’auto-évaluation, celle-ci étant co-dirigée par le directeur d’école et le directeur du périscolaire si accord des élus. Le PEDT servira le cas échéant de point d’appui pour l’évaluation…

A savoir :

Dans certains départements: des IEN ont déjà fait participer des parents d’élèves à l’évaluation d’école, en présence d’élus !

Quelques exemples concrets:

-          le directeur ou la directrice se retrouve face à des parents qui critiquent ouvertement les modes d’évaluation des élèves ; un élu qui considère que la communication avec les enseignants n’est pas suffisamment bonne ou « constructive »…

-           Certains de ces entretiens se sont parfois déroulés avec 2 IEN (dont l’IEN de la circonscription) les représentants de parents, des élus en présence d’enseignants ! Lors de ces entretiens des IEN lancent des questions très déstabilisantes aux collègues en présence des parents et des représentants municipaux.

Mais ce n’est pas tout :

-          Préparation de l’évaluation d’école en amont avec une auto-évaluation parfois lourde et infantilisante,

-          présence de l’IEN en conseils de maitres, de cycle,

-           injonction de l’IEN à communiquer sur l’accompagnement en conseil d’école…Cela pourrait impacter le rendez-vous de carrière (inspection) de chaque enseignant par la suite.

« Les parents et élèves, parties prenantes »

 L’évaluation engage « l’ensemble des parties prenantes, y compris les élèves dans la compréhension des enjeux, des actions menées, des décisions prises et de leur impact, et doit faire sens pour tous. » « Toutes les parties prenantes doivent participer à l’auto-évaluation dans tous les domaines : enseignants, AESH, personnels de la collectivité, parents, élèves…» ! C’est la porte ouverte à toutes les pressions possibles !

L’évaluation d’école comme base du projet d’école

 « Les travaux menés (…) ont vocation à conduire à une actualisation ou renouvellement du projet d’école ». Les éléments émanant des rapports d’auto-évaluation et d’évaluation externe auront vocation à devenir la base du projet d’école qui, articulé à la loi Rilhac et à la mise en place de conseil d’école décisionnaire, permettra aux parents et élus d’imposer des choix que le directeur sera chargé de mettre en oeuvre.

Un rapport d’auto-flagellation…

 La méthode proposée pour l’auto-évaluation est que l’école réponde à une multitude de questions effarantes sur 4 domaines : apprentissages, suivi des élèves et enseignement / bien-être des élèves et climat scolaire / acteurs et fonctionnement de l’école / école dans l’environnement institutionnel et partenarial.

Le rapport devra faire état de la méthode retenue, des analyses et réflexions, d’une appréciation sur l’école, d’axes de développement avec un plan d’action (indicateurs et calendrier), des besoins de formation et d’une appréciation générale. Au sortir de cette évaluation d’école, les personnels auront donc des comptes à rendre dans le cadre de contrats d’objectifs qui s’imposeront !

Pour une mise au pas des personnels avec l’accompagnement collectif PPCR obligatoire

 « L’évaluation externe vise à identifier les forces (de l’école), ses faiblesses et à s’appuyer sur son potentiel pour explorer les marges de manoeuvre et de progrès. » Dans le cadre de l’auto-évaluation, les personnels doivent déterminer leurs besoins de formation et accompagnement… Il s’agit de l’accompagnement collectif PPCR que vont se voir imposer les personnels avec des formations obligatoires et une remise en cause de la liberté pédagogique…

Bloquer la mise en place de ce dispositif, c’est bloquer la machine de guerre qu’est le Grenelle-PPCR du ministre Blanquer contre notre statut

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