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SNUDI-FO 18

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24 janvier 2018

Consultation des enseignants sur les rythmes scolaires

logosnudi-fo18 (2)C’est une évidence, la grande majorité des communes sera à 4 jours l’an prochain. Lorsque la dérogation devient largement majoritaire, elle doit devenir la norme : Monsieur le Ministre Blanquer se doit de faire de ce rythme de 4 jours le cadre national, la règle pour toutes les écoles de tous les départements.

Qu'en sera-t-il à Bourges et dans les autres communes du Cher?

Le Maire de Bourges a lancé des concertations sur ce sujet sans prendre véritablement part de l'avis des  enseignants adjoints.

 Le SNUDI-FO doit prochainement rencontrer cette municipalité et ne manquera pas d'intervenir pour le retour à la semaine de 4 jours.

Afin de recenser l'avis des enseignants et d'aider au mieux les écoles qui souhaitent le retour aux quatre jours, le snudi FO18 vous propose de donner votre avis ainsi que des renseignements sur les décisions prises au sujet des rythmes scolaires dans les conseils d'écoles en répondant à ces quelques questions rapides en cliquant sur un des liens ci-dessous :

N’hésitez pas à remplir ce questionnaire, collectivement ou à titre individuel.

Dans cette période, marquée par de nombreuses « consultations », où chacun donne son point de vue sur les horaires de travail des enseignants et le fonctionnement de l’école publique (parents d’élèves, associations…), ce questionnaire correspond à l’aspiration de nos collègues. Il constitue un point d’appui contre la territorialisation de l'école qui est la garantie du respect de nos statuts, de nos droits, de l’Ecole de la République et de l’égalité d’accès à l’éducation et à l’instruction.

 

 

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24 janvier 2018

Assises « sur la place » de la maternelle « de demain » en mars 2018 :


Pour le SNUDI-FO, c’est dans l’école de la République et nulle part ailleurs !

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé la tenue d’assises sur le devenir de l’école maternelle en mars 2018. Ces assises réuniraient les représentants de plusieurs ministères (Éducation nationale, Santé, Action sociale…), les collectivités territoriales, des élus… et les organisations syndicales dans le but de « transformer l’école maternelle » « pour penser la maternelle de demain ».

Alors que les plus grandes menaces pèsent sur la clé de voûte du système scolaire français que représente le Baccalauréat comme diplôme national, le SNUDI-FO rappelle le rôle irremplaçable de l’école maternelle publique qui a toute sa place dans l’architecture de l’École de la République et donc dans la préparation aux apprentissages et à l’entrée au CP. Ainsi l’école maternelle française incarne le droit républicain à la scolarisation gratuite des enfants dès leur plus jeune âge.

C’est pourquoi le SNUDI-FO tient à rappeler son attachement à l’existence de l’école maternelle qui ne saurait être assimilée à un jardin d’éveil ou à toute autre structure municipale ou privée d’accueil des jeunes enfants.

Pourtant plusieurs informations inquiétantes remontent des départements, faisant état d’initiatives de DASEN qui cherchent à constituer des « pôles petite enfance » en lien avec des collectivités territoriales. Or le SNUDI-FO relève que la constitution des pôles « petite enfance » » aboutit à un transfert de responsabilités et de compétences de l’État vers les collectivités conduisant à des projets de suppressions de postes d’enseignants en maternelle ou à la disparition d’écoles maternelles toutes entières. C’est notamment le cas à BRIOUDE (43) où un projet de transfert de compétences de l’État vers la Communauté d’agglomération vient d’être annoncé.

Pour le SNUDI-FO la « maternelle de demain » commence dès aujourd’hui par l’affirmation de l’existence de l’école maternelle publique au sein de l’École de la République !

La volonté de maintenir l’école maternelle au sein de l’Éducation nationale devrait se traduire notamment par la baisse des effectifs par classe et le retour à la possibilité de fréquentation scolaire dès l’âge de 2 ans.

Dans cette perspective le SNUDI-FO revendique depuis des années les créations de postes nécessaires permettant entre autres qu’il soit mis un terme à la chute du taux de scolarisation
des enfants de moins de 3 ans. En effet, la scolarisation des moins de 3 ans est passée de 34 % en 2000 à 11,7 % en 2017 — (21,5 % en éducation prioritaire et 9,6 % pour les autres).

De plus il est impératif que le recours aux contractuels soit stoppé dans toutes les classes dont les classes maternelles.

Pour le SNUDI-FO la place de la « maternelle de demain », est au sein de l’Éducation nationale. Elle ne doit pas devenir un jardin d’éveil ou un pôle « petite enfance » municipal.

Pour une école maternelle gratuite :
Il ne saurait être question d’accepter que la maternelle de demain devienne une structure d’accueil payante. L’école publique laïque avec sa gratuité est la garantie de l’égal accès de tous les élèves, quelle que soit leur situation sociale.

Pour une école maternelle avec des programmes nationaux :
Pour remplir pleinement son rôle, l’école maternelle doit continuer à disposer de programmes nationaux d’enseignement dans la perspective des programmes de l’école primaire et l’obtention de diplômes nationaux tel que le Baccalauréat, seuls à même d’être reconnus dans les conventions collectives et le Code du travail.

Pour une école maternelle avec des PE fonctionnaires d’État et une ATSEM par classe :
La maternelle, pour rester une école, doit relever des missions d’enseignement assurées par des PE fonctionnaire d’État, assistés des personnels communaux que sont les ATSEM, à raison d’une ATSEM par classe. Elle doit disposer d’un PE faisant fonction de directeur. Le SNUDI-FO rappelle l’opposition commune à la FNEC FP-FO et à la FSPS-FO au projet gouvernemental de modification des missions des ATSEM pour tenter de leur imposer dans l’article 2 de leur statut, « leur rôle éducatif et d’assistance pédagogique des enseignants ».

Pour une école maternelle relevant de la seule Éducation nationale :
Afin de garantir l’ensemble de ces nécessités, la maternelle doit donc rester une école à part entière relevant du ministère de l’Éducation nationale pour les programmes, les affectations…
Le SNUDI-FO n’oublie pas que la réforme des rythmes scolaires et les PEdT ont largement instauré la confusion scolaire/périscolaire dans les écoles au détriment de la mission d’enseignement.

C’est pourquoi il s’oppose à toute tentative de transfert de compétences de l’État vers les collectivités territoriales en matière d’accueil des élèves d’âge maternel. Il appelle les syndicats départementaux pour s’opposer à toutes les tentatives de ce type en relation avec les syndicats FO des ATSEM, avec les Unions départementales FO.

11 janvier 2018

Carte scolaire 2018

ENQUÊTE
 Carte scolaire rentrée 2018

Cette année 2018 qui débute voit déjà l’offensive contre nos droits et nos conditions de travail se poursuivre :  

 Lors du groupe de travail académique sur la carte scolaire 2018 - 2019 qui s’est tenu ce jour à Orléans, l’administration a présenté la répartition des 26 postes créés pour notre académie pour la prochaine rentrée. Les départements ruraux dont le notre sont saignés : le Cher - 13, l’Indre -17, le Loir et Cher - 8 , l’Eure et Loir - 5

 Si le Loiret (+ 30) et l’Indre et Loire (+ 39) s’en tirent mieux, c’est le principe de « déshabiller Paul pour habiller Pierre » ! Rappelons que ces 2 départements ont un retard considérable sur la moyenne académique.

 

Le SNUDI-FO18 invite les collègues à établir leur cahier de revendications précisant les besoins en classes et postes nécessaires à l’exercice de leurs missions statutaires. Le CTSD (comité technique décidant des ouvertures/fermetures) aura lieu le 15 février 2018.

Vous trouverez l’enquête carte scolaire ci-jointe (à compléter en ligne avant le 8 février):

Les effectifs par classe augmentent, les postes de remplaçants ou de RASED supprimés depuis ces dernières années n’ont pas tous été rétablis... Et plusieurs postes sont affectés à profil, avec des missions définies localement dans le cadre de la territorialisation !

 

Pour le SNUDI-FO, la baisse des effectifs est une revendication pour toutes les classes de toutes les écoles !

Le SNUDI-FO 18 invite les collègues à établir leur cahier de revendications précisant les besoins en classes et postes nécessaires à l’exercice de leurs missions statutaires.



 

 

21 décembre 2017

Jour de carence : c’est reparti à partir du 1er janvier !

2logo_fnecL'Assemblée nationale a adopté, dans le cadre du budget d’austérité 2018, le rétablissement d'un jour de carence dans la Fonction publique en cas d'arrêt maladie, sous couvert d’une «égalité» privé/public*, argument déjà avancé par le gouvernement Fillon en 2012, et pour «mettre fin aux petits arrêts maladie qui désorganisent les services».

Hormis les congés de longue maladie, longue durée ou accident du travail, tous les fonctionnaires et contractuels se verront systématiquement supprimer un jour de salaire dès le premier jour de leur arrêt de travail et cela à chaque arrêt maladie.

Il s’agit là, d’une remise en cause des garanties statutaires et notamment de l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 qui permet le maintien de l’intégralité du traitement pendant 3 mois, en cas de maladie ordinaire, à compter du 1er jour de maladie.

Avec sa fédération de fonctionnaires, la FNEC FP-FO dénonce les orientations gouvernementales qui visent à réaliser des économies sur le dos de tous les salariés, qui sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir accéder aux soins dans le cadre d’un gel des salaires et d’une privatisation rampante de la Sécurité sociale. C’est bien une attaque contre les garanties et protections collectives et individuelles qui est en marche.

Selon une récente étude de l'Insee, si le jour de carence appliqué en 2012 et 2013 a réduit les absences pour raisons de santé de deux jours, il a augmenté celles de longue durée pour les agents de l'Etat. Toujours selon l’Insee, le coût fixe dû au jour de carence a pu amener certains fonctionnaires "connaissant un problème de santé" à "hésiter à s’arrêter de travailler pour se soigner". Mais leur état de santé se serait "dégradé" ce qui les a conduits "in fine à des arrêts plus longs".

A partir du 1er janvier 2018, chaque agent perdra donc la totalité de sa rémunération le premier jour de son congé maladie, soit 1/30 de son traitement, mais aussi 1/30 de ses primes et indemnités. Un agent à temps partiel perdra de façon proratisée.

Au lieu de sanctionner les fonctionnaires, le gouvernement ferait mieux de se pencher sur ses responsabilités d’employeur en matière de médecine de prévention, car en ce domaine, comme dans d’autres par ailleurs, le constat est terrible : peu ou pas de médecins de prévention, peu ou pas de reconnaissance en maladie professionnelle. Par exemple, les personnels, qui dans le cadre de leurs missions sont en contact avec le public, auront bien dû mal à faire reconnaître leur congé en maladie professionnelle.

 Comme en 2012, la FNEC FP FO demande l’abrogation de ce jour de carence.

*Egalité privé-public?
Dans le privé, où troisjours de carence sont imposés, l'employeur compense souvent la perte de rémunération.
C'était ainsi le cas pour "deux tiers" des salariés en 2009, selon l'Insee. Dans tous les cas, ce sont les salariés qui trinquent !

carence

21 décembre 2017

Le ministre Blanquer confirme : les régions académiques préfigurent les agences régionales d’Éducation

2logo_fnecLe dossier de la réforme territoriale fait encore couler beaucoup d’encre.

En effet, le ministre de l’éducation nationale, non content d’avoir ouvert une expérimentation dansles académies de Caen et de Rouen en y nommant un unique recteur, a récemment réaffirmé sa vision des changements que devraient vivre notre ministère : renforcement du travail étroit et partenariats avec les collectivités territoriales, renforcement de la déconcentration et de la gestion des ressources humaines par les académies.

Il ouvre la voie à une remise en question statutaire d’ampleur, considérant qu’il faut trouver de nouvelles pratiques entre les principes nationaux de recrutement et de mutation et les besoins en lien avec les politiques locales, de l’EPLE ou du département. Sa ligne est donc claire : des « principes nationaux » plutôt que des statuts nationaux, une gestion des personnels au gré des besoins et des politiques locales au détriment des garanties collectives.

C’est l’inversion de la hiérarchie des normes en préparation dans la Fonction publique.

C’est dans ce cadre que l’évaluation et l’individualisation des carrières, comme des salaires, prennent toute leur signification.

Les propos du ministre mettent en lumière ce que la FNEC FP-FO a analysé depuis longtemps : les attaques contre les statuts, la mise en place de l’évaluation, l’autonomie renforcée des établissements, vont de pair avec la remise en cause des diplômes nationaux. La fusion envisagée des académies dans le cadre des nouvelles régions académiques, c’est la mise en place d’Agences régionales de l’éducation. C’est la mise en place d’une éducation territorialisée.

Cette politique de régionalisation et de remise en cause du caractère national de l’éducation trouve écho dans le rapport de la Cour des comptes qui préconise la fusion des rectorats, la mutualisation des missions, la mise en place de services interdépartementaux, voire l’absorption de missions des DSDEN par les rectorats.

S’agissant du 1er degré : la cour enjoint de revoir le découpage des circonscriptions qui doivent correspondre aux nouveaux territoires de l’intercommunalité. De même elle préconise de généraliser les regroupements pédagogiques intercommunaux en attribuant la compétence scolaire et périscolaire aux intercommunalités.

La mise en œuvre de toutes les réformes se heurte aux statuts nationaux, véritables garanties individuelles et collectives des agents.

Si le ministre de l’éducation nationale considère que notre ministère est au milieu du gué, pour la FNEC FP-FO, il est hors de question de franchir le Rubicon.

C’est pourquoi Force Ouvrière revendique le maintien de toutes les garanties des personnels, de tous les services et de toutes les missions, de toutes les écoles et de tous les établissements.

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21 décembre 2017

« Plan lecture » : un outil contre l’école et les statuts

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Décidément, si les enquêtes internationales n’existaient pas, il faudrait les inventer !

Chaque année, c’est le même rituel immuable. Le ministre en place commente le résultat de la dernière enquête internationale avec le même air navré. Puis, il annonce avec détermination des mesures… qui ont systématiquement pour caractéristique commune d’aggraver les réformes en cours.

Réformes qui conduisent toutes aux mêmes résultats : toujours moins d’instruction, toujours plus de dislocation de l’école.

Le ministre Blanquer ne fait pas exception à la règle. Collaborateur actif de plusieurs ministres successifs tout au long des quinze dernières années, le triste bilan dont il se désole est aussi le sien. S’appuyant sur l’enquête PIRL qui classe la France au 34ème rang des 50 pays évalués planlectureen matière de maîtrise de la lecture, il entend faire de cette question un objectif prioritaire. Louable dessein !

 

Annonce-t-il l’annulation de la réforme des rythmes scolaires qui est un facteur majeur de désorganisation de l’école ? Annonce-t-il son intention de revenir sur la réforme Darcos (ministre avec lequel il a travaillé), de rétablir toutes les heures de cours, tous les postes, tous les moyens en matière de remplacement, d’enseignement spécialisé… qui ont été supprimés ?

Surtout pas.

Le ministre maintient toutes les contre réformes et il les aggrave notamment en utilisant l’évaluation des enseignants comme un outil de pression permanent en vue de contraindre les personnels à mettre en œuvre des réformes qu’ils rejettent.

Qu’a décidé le ministre ?

Pour améliorer la maîtrise de la lecture, le ministre entend tout d’abord accélérer le dédoublement des classes. La FNEC FP FO rappelle que la mise en œuvre en septembre dernier de cette mesure massivement médiatisée se heurte dans nombre de communes à des problèmes insolubles de manques de locaux et que les CP dédoublés le sont au détriment des postes existants, des ouvertures de classe en maternelle et en élémentaire, des postes de titulaires-remplaçants, des postes spécialisés et de RASED.

Enfin, le ministre entend mettre l’accent sur la formation continue des enseignants : «Je suis le ministre de l’accompagnement pédagogique des professeurs», a-t-il déclaré. Rappelons que l’accompagnement pédagogique est l’une des mesures contenues dans la réforme de l’évaluation des enseignants imposée par N. Vallaud Belkacem et dont la FNEC FP FO exige le retrait.

En clair, si les objectifs fixés par le ministère par exemple en matière de lecture ne sont pas atteints par l’enseignant dans sa classe, c’est lui qui sera jugé responsable. L’évaluation sera l’outil chargé du traitement individualisé de la «défaillance» présumée de l’enseignant. A grands coups d’«accompagnement pédagogique», il sera corrigé, remis dans le droit chemin. Les élèves qui ne bénéficieront pas de meilleures conditions d’instruction n’y gagneront rien, et les personnels y trouveront une nouvelle remise en cause de leur liberté pédagogique inscrite dans leur statut.

Les personnels sont excédés de toutes ces tartufferies, des attaques incessantes contre leurs conditions de travail, contre leurs garanties statutaires.

Pour rétablir les conditions d’instruction, les solutions sont simples : rétablissement des postes supprimés, arrêt des contre réformes qui disloquent l’école, mettent en cause les statuts et fragilisent les personnels. C’est le mandat de la FNEC FP FO pour qui garantir le bon fonctionnement de l’école nécessite le respect des garanties statutaires.

C’est pourquoi nous exigeons l’abrogation de l’évaluation des enseignants et des entretiens professionnels.

21 décembre 2017

CSE du 14 décembre : le redoublement resterait exceptionnel mais avec plus de travail pour les enseignants !

2logo_fnecLe redoublement reste exceptionnel

 Le projet de décret qui a été présenté au CSE du 14 décembre ne rétablit pas le redoublement. Son caractère exceptionnel introduit par la loi de refondation Peillon n’est pas remis en cause. Il serait prononcé « A titre exceptionnel dans le cas où le dispositif d’aide prévu n’a pas permis (…) » (article 2)

Pas d’accompagnement individuel de l’élève, pas de redoublement

Le projet enjoint les enseignants du 1er degré (comme ceux du 2nd), « si l’élève rencontre des difficultés importantes d’apprentissage » à mettre en place un « dispositif d’accompagnement pédagogique » « immédiatement  » qui pourrait être un PPRE.

Mais cela n’est possible qu’après accompagnement pédagogique et phase de dialogue avec les parents. Ce n’est que si l’élève ne progresse pas et que le dispositif échoue que les enseignants pourront se prononcer pour un redoublement.

Autrement dit : les enseignants risquent bien d’être jugés responsables de l’échec de l’élève et, par conséquent, de son redoublement...On voit, dans un contexte où les pressions sont déjà très fortes, dans quelles conditions se mèneront le dialogue avec les familles...

Un accompagnement personnalisé mais avec quels moyens ?

Ce n’est pas le futur vademecum annoncé sur la question qui va régler cette question. Depuis des années les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté ont été mis à mal, voire supprimés : les RASED ; la scolarisation des enfants de moins de 2 ans qui est passée de 34 à 14 %. Les effectifs dans les classes ne cessent d’augmenter. Et les postes de RASED, d’assistantes sociales, d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires ne cessent de diminuer.

Ce serait aux enseignants de combler les trous et de dépister les problèmes de santé liés aux apprentissages ?

Ce projet de décret poursuit donc et accentue le processus de désengagement du ministère de tous les dispositifs institutionnels d’aide et de prise en charge de la difficulté scolaire pour transférer cette responsabilité sur chaque enseignant de manière individuelle.

A l’heure où l’on évalue les enseignants sur des compétences telles que : « Construire mettre en œuvre et animer des situations d’enseignement et d’apprentissage prenant en compte la diversité des élèves » par exemple, ce serait la double peine pour les enseignants : pénalisés dans leur carrière et par le dispositif d’accompagnement pour une situation de pénurie dont ils ne sont pas les responsables et qu’ils sont les premiers à dénoncer.

La FNEC FP-FO a voté contre ce projet au CSE et continue à exiger la création des postes nécessaires de personnels.

Votes CSE :

Pour : (11) CFE-CGF, CFTC, PEEP

Contre : (42) FO, UNSA, FCPE, SGEN, SOLIDAIRES, SNUIPP-FSU,

Abstention : (13) SNES-FSU, SNUEP-FSU

21 décembre 2017

LSUN: un nouvel arrêté du ministère !

De nombreux collègues ont perdu de multiples heures ces derniers jours à tenter de renseigner en ligne, sans succès, le LSUN afin de répondre aux demandes de leur hiérarchie.

Rappelons que depuis un an les pressions diverses s’exercent sur les collègues pour qu’ils utilisent ce logiciel. Les directeurs d’école ont même reçu des flyers ministériels à distribuer aux parents d’élèves à ce sujet.

Pourtant un arrêté paru le 24 octobre 2017 nous apprend qu’avant cette date le Ministère de l’Education Nationale n’avait pas d’autorisation pour mettre en place le traitement informatisé LSUN. Antérieurement à la parution de cet arrêté le ministère ne disposant pas d’autorisation pour mettre en œuvre LSUN, de fait, les consignes et incitations données aux collègues avant cette date n’étaient pas réglementaires. Elles exposaient les collègues à des difficultés importantes en cas de plainte des familles puisque les données confidentielles concernant leur enfant étaient enregistrées dans un traitement informatisé ne disposant pas d’autorisation légale !

Précisons que cet arrêté ne rend pas l’utilisation de LSUN obligatoire. A ce propos, rappelons que la note de la DGESCO adressée le 1er décembre 2016 à tous les enseignants d’écoles élémentaires précise : « Les bilans périodiques peuvent être renseignés directement dans l’application nationale Livret Scolaire Unique (LSU) ou bien dans toute autre application, si vous en utilisez déjà une à cette fin. (…) Si vous avez retenu la solution d’une autre application, vous pourrez à partir de celle-ci transférer les éléments constitutifs des bilans périodiques dans l’application nationale Livret Scolaire Unique lorsque ce sera nécessaire, notamment en cas de changement d’école ou en fin de cycle. Il n’y a donc pas nécessité à procéder dans l’urgence à ces transferts qui peuvent avoir lieu tout au long de l’année ».

Pour le SNUDI-FO, cette précision autorise chaque enseignant à évaluer ses élèves avec les outils et moyens de son choix et au rythme où il le souhaite, sans utiliser la version ministérielle du LSU.

9 novembre 2017

Promotions d’échelons 2017-2018: Le SNUDI-FO obtient le maintien des barèmes basés sur l’ancienneté

2016120917233936718Promotions d’échelons 2017-2018
Le SNUDI-FO obtient le maintien des barèmes basés sur l’ancienneté :
une première victoire contre PPCR !

Conséquence du protocole PPCR rejeté par FO, les promotions 2017-2018 de la classe normale des PE se limiteront à déterminer l’avancement accéléré d’un an pour 30 % des promouvables dans les 6e et 8e échelons.
Les promotions dans tous les autres échelons se font désormais de manière automatique pour tous les personnels, à un rythme unique, mais nivelé par le bas pour beaucoup, du fait de la suppression de l’avancement au grand choix.
Mais pour cette année transitoire, où les promotions dans les 6e et 8e échelons ne dépendent pas encore des avis issus des rendez-vous de carrière et des grilles d’évaluations, un système provisoire devait être mis en place. Le ministère avait envisagé de supprimer les barèmes utilisés jusqu’à présent pour entrer immédiatement dans la logique de PPCR.

Le SNUDI-FO multiplie les interventions auprès du ministère

Dès qu’il a eu connaissance de cette volonté ministérielle et constatant le flou qui régnait dans les départements où les IA décidaient de reporter les CAPD promotions, le SNUDI-FO a multiplié les interventions pour que le barème basé sur l’ancienneté puisse continuer à être utilisé.
Dans un courrier du 4 octobre au directeur général des ressources humaines du ministère, le SNUDI-FO indiquait : « Rien ne s’oppose à ce que, cette année, le barème habituel soit utilisé pour déterminer les promus du 6e et du 8e échelon. »
Lors de la CAPN du 20 octobre, dans sa déclaration, le SNUDI-FO rappelait : « Pour le SNUDI-FO, rien ne peut s’opposer à ce que le barème chiffré, basé essentiellement sur l’ancienneté générale de service, soit utilisé pour les promotions de la campagne 2017-2018. Il est également possible d’y intégrer la note, les inspections donnant lieu à un rapport accompagné d’une note étant en vigueur jusqu’au 31 août 2017. Nous demandons que des consignes claires soient données dans ce sens aux départements. »
En réponse aux multiples interventions du SNUDI-FO, le ministère a précisé lors de l’entrevue de la FNEC-FP-FO du 17 octobre que les barèmes habituels seraient utilisés cette année. Et cette annonce a été confirmée lors de la CAPN des PE du 20 octobre.
Les barèmes habituels seront donc utilisés pour départager les promouvables 2017-2018 pour les promotions accélérées dans les 6e et 8e échelons
Pour le SNUDI-FO, c’est une première victoire qui en appelle d’autres. Les barèmes chiffrés basés sur l’AGS, qui garantissent que les collègues ne soient pas départagés sur la base de l’arbitraire ou de critères subjectifs seront maintenus cette année.

 

 

9 novembre 2017

16 novembre : grève interprofessionnelle

 Après la grève et les manifestations du 10 octobre dans la Fonction publique, le ministre de "l'action et des comptes publics" n'a apporté aucune réponse satisfaisante aux revendications des fonctionnaires, que ce soit le rétablissement du jour de carence, les suppressions de 120 000 postes, les suppressions de 23 000 contrats aidés, les remises en cause statutaires, la hausse de la CSG et la disparition des cotisations sociales « principes de solidarité, fondateurs de notre système social, basés sur le principe : « cotiser selon ses moyens et en bénéficier selon ses besoins », sans oublier les menaces sur les retraites, le blocage du point d'indice...

La FNEC FP-FO  appelle l’ensemble des personnels de l’enseignement, de la culture, de la formation professionnelle à se réunir dans les écoles, les établissements, les services, pour affirmer les revendications, et décider la grève le 16 novembre »

►   le retrait des ordonnances

►   le maintien du statut général et des statuts particuliers

►   l’augmentation immédiate de 16% de la valeur du point d’indice

►   le maintien du baccalauréat, diplôme national et premier grade universitaire

►   l’abandon du projet de loi instaurant la sélection à l’entrée à l’université

►   la défense de l’enseignement professionnelle sous statut scolaire

 

RENDEZ-VOUS: Place Séraucourt à Bourges 10h30

 

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