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SNUDI-FO 18

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28 juin 2018

Inclusion scolaire systématique : le ministère ne nie pas les difficultés mais répondra-t-il vraiment aux revendications?

Compte rendu de l’audience de la FNEC-FP-FO du 18 juin au ministère

 S’appuyant en particulier sur le nombre considérable d’incidents qui mettent en péril la sécurité physique des élèves et des enseignants, les représentants de la FNEC-FP‐FO ont exposé les revendications des personnels en insistant sur le caractère d’urgence que revêtait la situation dans les écoles.

 Ils ont insisté pour que l’orientation des élèves soit étudiée au cas par cas de manière à trouver les meilleures solutions. Parallèlement à cette demande, ils ont insisté sur l‘évolution tout à fait dangereuse dictée par des choix d’économies budgétaires qui conduit à remplacer les structures par des dispositifs privant ainsi les élèves handicapés de classes d’accueil adaptées. S’inquiétant de la convention signée dans la région académique Auvergne Rhône‐Alpes entre la directrice de l’Agence Régionale de Santé et le recteur visant à la disparition totale des IME et IMPro, la délégation a interrogé les représentants du ministre sur leurs intentions en la matière. 

 Alors que le nombre de notifications MDPH augmente de manière significative, la délégation est revenue sur le nombre décroissant d’AESH en s’inquiétant particulièrement du caractère précaire de la situation de ces personnels et de la nature de leur contrat systématiquement à temps partiel. Ils ont également souligné la faiblesse de la formation (60 h) dispensée à ces personnels. 

 Les représentants de la FNEC FP‐FO ont également déploré la détérioration de la formation pour les enseignants, soulignant que la mise en place du CAPPEI, s’il était source d’économies budgétaires, ne correspondait pas à une réelle formation spécialisée permettant d’apporter des réponses adéquates suivant le type de handicap.

 Les réponses des représentants du ministre 

 Les représentants du ministère ont reconnu l’existence des difficultés expliquant que la mise en œuvre de l’école inclusive après avoir apporté une réponse quantitative, devait maintenant apporter une réponse qualitative qui passe par un travail interministériel qui débutera en septembre. 

 Ils ont indiqué que le droit formel devait se transformer en droit «réel». Ils ont déploré le nombre trop élevé selon eux de notifications MDPH dans certains départements indiquant qu’un des objets du travail interministériel était de faire baisser ce nombre, ce qui passe peut‐être par la restructuration ou la modification des MDPH.

 De même, ils ont déploré le nombre trop important selon eux, de saisies des CHS CT sur les problèmes découlant de l’inclusion scolaire systématique. Pour faire baisser ce nombre jugé trop important, le ministère réfléchit à installer des personnes référentes dans les établissements ou par zone afin de conseiller les enseignants confrontés aux difficultés découlant de l’inclusion systématique.

 Sur le nombre et le statut des AESH, les représentants du ministre ont reconnu aussi les problèmes, la réponse passant en partie selon eux par une meilleure organisation des emplois du temps. Ils ont aussi indiqué que pour le ministre, il fallait rediscuter de la notion d’accompagnement individuel qui ne serait pas toujours très valable. Par exemple, dans l’académie de Versailles, le rectorat veut passer en 5 ans d’un taux de 33% de prescriptions mutualisées à 80%, au détriment de l’aide individuelle. Ce qui aura nécessaire‐ ment comme conséquence des suppressions de postes d’AESH. 

Concernant l’avenir des IME et IMPro, ils n’ont pas donné de réponse. 

 Concernant la formation, ils se sont étonnés de la position de la FNEC FP‐FO qui ne serait pas identique à celle d’autres syndicats. Ils se sont dit prêts à engager des discussions sur cette question. Enfin, rappelant le rôle essentiel des recteurs pour le ministère, Mme BOUHRIS et M LEDROIT ont accédé à notre demande de pouvoir leur soumettre des dossiers de situations très problématiques qui n’auraient pas trouvé de solution dans un département.

 En conclusion, si le malaise est reconnu, les réponses ministérielles ne sont pas pour autant rassurantes. 

 Pour la FNEC FP‐FO, la solution ne peut passer par le seul objectif de faire baisser de manière comptable les notifications MDPH ou les saisies de CHS CT. Les saisies de CHS CT constituent certes une contrainte pour l’employeur qui est obligé d’apporter une réponse écrite. Pour autant ils représentent une garantie pour les personnels que leurs demandes seront examinées. 

 Concernant l’augmentation du nombre de personnels référentes, la FNEC FP‐FO déplore le fait que le ministère ne privilégie pas l’augmentation du nombre de personnels enseignants formés, devant élèves. De même la FNEC FP‐FO s’inquiète que le ministère ne prévoit pas l’intégration des AESH dans un corps de la Fonction publique afin de mettre fin à la situation de précarité et aux contrats à temps partiels obligés.. 

 Concernant la formation d’enseignants spécialisées, la FNEC FP‐FO enregistre la réponse ministérielle. Pour FO, cela doit passer par le rétablissement des options qui ont été supprimées avec le CAPPEI. 

 Enfin la FNEC FP‐FO enregistre positivement les déclarations concernant la remontée des dossiers.

 

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28 juin 2018

AESH : Toujours précaires !

La FNEC-FP-FO continue de revendiquer :

  • intégration dans un corps de la Fonction publique
  • un meilleur salaire
  • la garantie d'emploi pour tous !
  • des contrats à temps complet pour tous !

 

Dossier spécial AESH en téléchargement ici : Dossier_FNEC AESH

14 juin 2018

Passage à la hors classe et à la classe exceptionnelle : le SNUDI-FO s’oppose à l’arbitraire de PPCR

Passage à la HORS-CLASSE : Le contingent est de 526 places (501 l’année dernière) pour l’Académie  et une liste supplémentaire (LS) 13
Pour le CHER : 61 places et LS 2 places

Passage à la CLASSE EXCEPTIONNELLE : 214 places pour l’Académie dont 168 pour le vivier 1 et 46 pour le vivier 2 (201 places lors de la première promotion)
Le Rectorat n'a pas encore effectué la répartition dans les départements.


L’arbitraire, le salaire au mérite, l’évaluation par l’entretien individuel, la remise en cause de la possibilité réelle de contrôle par les élus du personnel dans les CAP et de recours pour les collègues a d’ores et déjà commencé avec l’application cette année du décret sur l’évaluation mettant en place PPCR (décret contre lequel FO, CGT et FGAF ont voté alors que la FSU, l’UNSA et la CFDT l’approuvaient). Passage à la classe exceptionnelle, entretien de carrière, avis pour la hors classe, l’ensemble des faits rassemblés montrent qu’un processus de généralisation de l’arbitraire est aujourd’hui en marche et nécessite d’être stoppé pour préserver nos droits et garanties statutaires.

Pour le SNUDI-FO, ce qui est à l’ordre du jour c’est l’abrogation du décret sur l’évaluation mettant en œuvre PPCR, le rétablissement intégral des promotions fondées sur un barème contrôlable basé essentiellement sur l’ancienneté générale des services.

Pour le passage à la hors classe,  la même situation se reproduit : les PE promouvables découvrent des appréciations arbitraires et souvent injustifiées. Des collègues non inspectés depuis des années, certains n’ayant jamais rencontré leur IEN, d’autres au contraire bénéficiant d’une bonne note pédagogique découvrent sans aucune explication qu’ils sont simplement « satisfaisants» voire « à consolider », appréciations qui vont les pénaliser pour accéder à la hors classe.

Ces éléments sont d’autant plus inacceptables qu’une appréciation insuffisante ralentit l’accès à la hors classe de plusieurs années et peut même en interdire l’accès jusqu’au départ à la retraite.

Le SNUDI-FO revendique un dispositif qui permette à tous les personnels d’accéder à la hors classe, comme il l’a déjà signifié par courrier au ministre :

►un ratio promus/promouvables d’au moins 18 %, ce qui permettrait une augmentation significative du nombre de promus ;

►un barème basé essentiellement sur l’ancienneté générale des services ;

l’abandon de PPCR, source d’arbitraire et de division entre les personnels !

26 mai 2018

La semaine de 4 jours, censée être l’exception, est largement majoritaire!

logosnudi-fo18 (2)Dans le Cher, en septembre 2 018, plus de 90% des communes reviendront à la semaine de 4 jours. 

La semaine de 4 jours, qui d’après le décret Blanquer, ne devait être qu’une dérogation à la semaine « Peillon » de 9 demi-journées, devient donc très largement majoritaire!

Le SNUDI-FO18 se félicite d’avoir été, dès le début,  dans ce combat et ne lâchera rien jusqu’à ce que les décrets Peillon-Hamon-Blanquer soient abrogés.

  •  Alors que des organisations (syndicales et autres) essayaient de nous faire croire que les enseignants étaient favorables aux réformes Peillon-Hamon des rythmes scolaires ou, a minima, que le retour aux 4 jours (décret Blanquer) n’était pas une priorité pour eux en votant "pour",
  • Alors que des conférences étaient organisées pour promouvoir la semaine de 4 jours et 1/2...,

Le SNUDI-FO18 continuait, sans relâche, à porter la voix des collègues, à faire remonter à l’administration les conséquences désastreuses des réformes sur nos conditions de travail, notre statut de fonctionnaires d'Etat et par conséquent l'école républicaine. Depuis 2013, le SNUDI-FO18 affirme que ces réformes ne peuvent fonctionner et que leur abrogation est la seule solution.

L'EDUCATION DOIT RESTER NATIONALE !

 Pour le SNUDI-FO18, aucune réforme ne peut pas être acceptable si elle place sous la tutelle des communes les enseignants, l’école et ses élèves. Ce problème n’est toujours pas réglé sur le fond, les décrets Peillon-Hamon-Blanquer n’ont pas été abrogés et les mairies gardent la main … c’est pourquoi il faut continuer à signer la pétition nationale (si ce n'est pas déjà fait !) pour un retour à la semaine de 4 jours sur 36 semaines sur tout le territoire.

Pétition en ligne

   La semaine de 4 jours, censée être l’exception, est largement majoritaire.

La semaine de 4 jours doit donc maintenant devenir la norme !

Abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer qui territorialisent l’École de la République et disloquent le statut des PE fonctionnaires d’État.

Vous pouvez faire confiance au SNUDI-FO18

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24 mai 2018

Fusion des académies d’ici 2021

Vers des Agences Régionales de l’Education (ARE)

Le ministère vient de présenter un nouveau rapport sur l’organisation territoriale de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il a décidé de franchir une nouvelle étape dans la régionalisation de l’école et le démantèlement des ministères en organisant lepassage de 26 académies métropolitaines à seulement 13 régions académiques. Il s’agit d’accélérer le transfert des responsabilités de l’Etat au niveau de la région, pour répondre aux objectifs gouvernementaux en matière de suppressions de postes et de destruction des servicespublics et des statuts.Pour FO, ce n’est pas une surprise : le ministère avait indiqué qu’il ne souhaitait pas rester au milieu du gué. Après le décret de décembre 2015 mettant en place les 13 recteurs de région académique, après l’administration des académies de Rouen et de Caen par un seul recteur, le rapport recommande «d’aligner l’organisation territoriale des services déconcentrés des deux ministères sur les nouvelles régions créées en 2015, (…) afin de rétablir une fluidité de relations avec les collectivités régionales et les autres services déconcentrés de l’État.» L’autorité hiérarchique durecteur de Région se verrait considérablement renforcée.

Le ministère veut aller vite

Les recteurs de Régions doivent remettre leur projet de fusion avant la fin de cette année.

– Rentrée 2018 : transfert de toutes les compétences relatives à l’enseignement supérieur au recteur de région académique

– 2019 : Fusion des académies de Dijon, Besançon, Lille, Amiens, Caen, Rouen, Aix-Marseille et Nice

– Rentrée 2020 : Fusion des académies de Lyon, Grenoble, Clermont, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Poitiers, Limoges, Nancy-Metz, Strasbourg, Reims

– Rentrée 2021 : Île-de-France, alignement sur le Grand-Paris.

Régionalisation de la gestion des personnels

«Les recteurs devront voir renforcer leurs compétences en matière de gestion de personnels avec la déconcentration au niveau académique de tous les actes de gestion (…)» Tout devrait être revu à l’aune de cette nouvelle gouvernance : l’affectation des enseignants, leur statut, le recrutement,la carte des circonscriptions, le statut des écoles et de leurs directeurs… Le rapport demande la poursuite de la fusion des CROUS et l’alignement des ESPé sur le nouveau territoire des académies.

Il préconise également un rapprochement des corps d’inspection des 1er et 2nd degrés, pour «une territorialisation efficace.» Quant à la prochaine étape ? Le ministère a déjà annoncé le transfert d’une partie des personnels d’orientation à la région…

Un budget global régional

Il faudrait déléguer aux recteurs de régions les emplois et les crédits de chacun des budgets qui sont gérés dans le cadre de l’enseignement scolaire. C’est la mise en place d’un «budget régional unique, réparti en fonction des besoins territoriaux» avec une fongibilité entre les budgets de larégion académique afin d’éviter «les redéploiements budgétaires nationaux». Cette délégation de budget permettrait de réaliser des économies, de recourir aux contractuels en lieu et place de titulaires, d’accélérer les mutualisations de services, les mises en réseaux d’établissements, les plans de mobilité, la remise en cause des garanties statutaires, sous prétexte de s’adapter aux besoins du territoire. Les recteurs de région deviendraient les subsidiaires de la politique d’austérité dictée par legouvernement, sur le modèle des Agences Régionales de la Santé.

Le statut en ligne de mire

Ces mesures auraient pour conséquence une gestion locale des personnels au détriment des garanties collectives. Elles s’inscrivent dans une logique d’ensemble : c’est l’inversion de la hiérarchie des normes appliquée à l’Education nationale comme dans toute la Fonction publique et le privé. C’est dans ce cadre que l’évaluation et l’individualisation des carrières, comme des salaires, prennent toute leur signification. C’est dans ce cadre que s’appliquerait «le nouveau contrat social avec les agents publics », dont l’objectif est la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’ici 2022 et la destruction du statut général.

Dans le même temps, le gouvernement présente un projet de révision constitutionnelle permettant aux collectivités territoriales de déroger aux lois et aux réglementations nationales : la fin de l’égalité républicaine est en marche !

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24 mai 2018

Notes de service du ministre sur la lecture et le calcul

Notes de service du ministre sur la lecture et le calcul, guide « pour enseigner la lecture et l’écriture au CP » :

Les débats sur la méthode ne font pas disparaître les revendications !

Le ministre a annoncé par voie de presse la publication de 4 notes de service concernant la lecture, les mathématiques et d’un guide de 130 pages «  pour accompagner les enseignants de CP ».

Pour le SNUDI-FO, la meilleure manière d’accompagner les enseignants consiste à rétablir une formation digne de ce nom: une formation professionnelle à plein temps, pendant une année au moins dans une école de formation et à mettre fin à la mastérisation. Il ne suffira pas de «renouveler la formation initiale» pour régler cette question. Et ce n’est pas non plus une formation continue au rabais de 9 heures par an qui sera la solution alors même que chaque enseignant a droit à 36 semaines sur toute sa carrière.

La liberté pédagogique doit être respectée

Quand le ministre justifie ses notes de service en déclarant «Au-dessus de la liberté pédagogique, il y a l’égale chance de réussir pour tous les enfants», que veut-il signifier? Serait-ce, selon lui, la liberté pédagogique qui serait la cause de l’échec scolaire? Serait-elle contradictoire avec « l’égale chance de réussite des élèves »?

La liberté pédagogique des enseignants permet à chaque élève de recevoir un enseignement au plus près de ses besoins dans le respect de l’égalité de droits.

Le SNUDI-FO rappelle à cette occasion son attachement au principe statutaire de la liberté pédagogique de chaque enseignant défini par l’article L912-1-1 du code de l’Éducation. Ce qui leur permet, entre autre, de choisir librement leur méthode d’apprentissage de la lecture.

Le SNUDI-FO n’acceptera pas que les PE et leurs garanties statutaires soient désignés comme les boucs émissaires de l’échec scolaire et des difficultés de l’école publique!

Ainsi le ministre Blanquer «recommande vivement l’existence d’un manuel pour tous les élèves, explicite, linéaire, clair». Mais encore faudrait-il que les enseignants ne soient pas entravés dans leur choix de manuels scolaires par de sordides contraintes budgétaires. Le ministre semble oublier que la réduction des dotations aux communes et le coût des activités périscolaires imposées par la réforme des rythmes scolaires ont entraîné une très importante réduction des dotations municipales aux écoles.

Enfin quand le ministre ose affirmer que «Nous sommes en train de faire un pas vers le futur. (…)», le SNUDI- FO tient à préciser que le futur de l’école publique passe obligatoirement par les créations des postes nécessaires, par le rétablissement de RASED complets et de brigades de remplacement, ainsi que par le maintien de l’école maternelle avec un PE et une ATSEM par classe et l’annulation de la suppression des 850 classes de maternelle prévues à la rentrée prochaine.

Ces revendications sont la condition nécessaire pour le respect de l’égalité des droits de chaque élève.

La territorialisation de l’école doit être stoppée, les PEdT abandonnés et les décrets Peillon/Hamon/Blanquer sur les rythmes scolaires retirés.

 

14 mai 2018

22 mai 2018: tous en grève !

 "Les neuf organisations syndicales représentatives dans la Fonction publique appellent l'ensemble des personnels de la Fonction publique de l'État, de la Fonction publique Hospitalière et de la Fonction publique Territoriale à la grève et aux manifestations le mardi 22 mai 2018." - (le 4 mai 2018)

Attention:
En application du SMA les déclarations d'intention préalable de grève sont à déposer avant le jeudi 17 mai minuit - le lundi 21 mai étant férié donc non ouvré.

15 avril 2018

Inclusion scolaire systématique : un constat alarmant

La FNEC FP-FO demande au gouvernement d’ouvrir des négociations en urgence sur les conditions de travail des personnels

A l’initiative de la FNEC FP-FO, s’est tenue le 28 mars 2018, dans les locaux de la Confédération FORCE OUVRIERE, une conférence sur le sujet de l’inclusion scolaire systématique rendue obligatoire par la loi PEILLON de 2013 et mise en œuvre par le ministre actuel de l’Education nationale.

250 participants venus de tous les départements, de tous les secteurs d’enseignement des 1er et 2nd degré, des lycées professionnels ont apporté leur contribution sur le sujet. Participaient également à cette conférence des représentants de la fédération FO des services publics de de santé (FSPS-FO), des représentants de la FAGE-FO et de la FNAS-FO (action Sociale).

A l’issue de cette conférence, toutes les remontées des départements attestant de la dégradation des conditions de travail le confirment : la situation présente un caractère d’urgence.

Lire le compte-rendu :Communique_Conférence inclusion

15 avril 2018

DIRECTION D’ECOLE : LA COUPE EST PLEINE LES REVENDICATIONS DOIVENT ÊTRE SATISFAITES

La pétition lancée il y a quinze jours par le SNUDI-FO bat son plein dans le Cher, comme dans les autres départements.

Continuez comme de nombreux collègues à signer la pétition en ligne. ► Pétition en ligne en cliquant sur ce lien

"Que dire, si ce n'est que je passe en moyenne dans ma classe 46 heures par semaine!"

"Particulièrement favorable au transfert de la rédaction du PPMS aux mairies."

"Le PPCR ne tient pas du tout compte de notre statut."

Voici les premiers échos des directeurs du Cher qui ne demandent qu’à être complétés par d'autres. La pétition Direction d’école que le SNUDI-FO ira porter au ministre s’adresse à tous les PE au nom de la défense du statut des PE et contre sa dislocation qu’entrainerait un statut spécifique des directeurs.

logosnudi-fo18 (2)Pétition en ligne en cliquant sur ce lien

Conséquence directe des dernières contre-réformes touchant l’école publique, la charge de travail des directeurs d’école ne cesse de s’alourdir :

► la suppression de milliers de postes d’EVS –aide à la direction, en plus de jeter des milliers de salariés en situation précaire au chômage, a considérablement détérioré les conditions de travail des directeurs ;directeur98
► les tâches découlant de l’inclusion scolaire systématique se multiplient : convocation, organisation et compte rendu des équipes éducatives, transmission des GEVASCO, organisation de l’emploi du temps des AESH ou AVS, participation aux équipes de suivi, rédaction d’IP parfois source de tensions avec les parents…Moyenne
► les mesures dites de sécurité renforcée (Vigipirate, PPMS incendie, PPMS Attentat intrusion, PPMS risques majeurs) imposent aux directeurs de mettre en place des protocoles alors qu’ils n’en n’ont pas les compétences ;
► même si l’on peut se féliciter que la plupart des écoles (+ de 80 %) reviennent à la semaine de 4 jours, les PEdT demeurent. Les directeurs subissent de plein fouet les conséquences de la territorialisation de l’École : ingérence dans l’école des élus locaux, multiplication des réunions de concertation avec les mairies pour l’organisation du périscolaire…
► le développement des applications (ONDE, LSUN, AFFELNET, IDEAL…) contraint les directeurs à sans cesse s’adapter et utiliser des outils toujours plus chronophages, parfois sans même disposer d’un ordinateur récent ou d’une connexion internet dans leur bureau !
► la liaison école-collège et les dispositifs REP+ multiplient contraintes et réunions institutionnelles.

Dans le même temps, le ministère et les inspecteurs d’académie multiplient les groupes de travail sur la « simplification des tâches des directeurs » qui ne répondent en rien aux revendications des directeurs. Pire encore, loin de viser à alléger les tâches de direction, ces réunions visent à organiser les missions des directeurs de manière différenciée suivant les académies, remettant ainsi en cause la réglementation nationale reposant sur le décret de 1989. Plus ces groupes de travail se déroulent, plus les conditions de travail se dégradent !
Dans cette situation, ce n’est pas un statut de l’école et/ou du directeur qui pourrait, comme par magie, créer les postes nécessaires pour améliorer le régime de décharge ou attribuer une aide à la direction par école. Bien au contraire, un tel statut ne pourrait aboutir qu’à regrouper des écoles dans des établissements locaux d’enseignement avec un seul super-directeur, isolé de ses collègues et soumis encore plus à la tutelle des collectivités locales et du ministère.

Le SNUDI-FO réaffirme que le directeur est un professeur des écoles qui n’a pas vocation à devenir la courroie de transmission du ministre voire des élus locaux pour faire passer les contre-réformes auprès des adjoints.


Le SNUDI-FO n’accepte pas la dégradation continue des conditions de travail des directeurs. Le SNUDI-FO va demander audience au ministre Blanquer pour porter les revendications ci-dessous, en premier lieu celle de l’abaissement significatif du seuil d’attribution des décharges, seuil qui demeure largement insuffisant et ne permet pas aux directeurs de remplir correctement leurs missions.
Il invite à signer massivement la pétition que le syndicat ira porter au ministre.

l’abaissement significatif du seuil d’attribution des décharges de service et le maintien intégral et l’extension des cadres départementaux plus favorables ;
la prise en compte de toutes les classes dans le calcul des décharges de direction, y compris les CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire ;
une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous ;
une aide administrative pour chaque directeur avec des emplois statutaires de la Fonction publique;
la tenue de toutes les réunions durant le temps scolaire avec le remplacement du directeur par un titulaire remplaçant ;
le transfert de la responsabilité de la rédaction des PPMS aux mairies, dans le cadre du plan communal de sauvegarde ;
le rétablissement du cadre national de l’école publique et l’arrêt des processus de territorialisation, afin de préserver les directeurs comme leurs adjoints des ingérences et pressions locales ;
le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeurs.

 

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15 avril 2018

Promotion de grade PPCR (classe exceptionnelle – hors-classe) : l’arbitraire érigé en règle.

Dans les départements se sont réunies les CAPD relatives à la promotion à la classe exceptionnelle en application du décret du 5 mai 2017 qui crée ce troisième grade et de nouvelles modalités d’évaluation pour les personnels d’enseignement. Pour mémoire, la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour ce décret alors que FO, la CGT et la FGAF ont voté contre.

Pour départager les candidats, un «  barème  » imposé par le ministère érige la «  valeur professionnelle  » des personnels en unique critère de sélection. Celle-ci est déclinée en 4 groupes donnant les points suivants : excellent (140), très satisfaisant (90), satisfaisant (40), insatisfaisant (0).

Le poids dans le barème de «  l’ancienneté dans la plage d’appel  » est résiduel puisqu’il est compris entre 3 points pour un PE au 3e échelon HC sans ancienneté et 48 points maximum pour un PE au 6e échelon HC). Ainsi, un enseignant considéré «  excellent  » a dans tous les cas un barème supérieur à un autre estimé «  très satisfaisant  ».

La hiérarchie autorisée à tous les arbitraires

Par exemple, dans certains départements, les appréciations sont toutes identiques.

Pour les excellents : on lit pour tous : «  s’investit de manière exceptionnelle », «  impulse et anime des actions pé-dagogiques innovantes  », «  sert l’institution avec loyauté  » — «  porte avec conviction les valeurs de l’école  ». Interrogé, le DASEN du département définit la loyauté comme le fait pour un PE «  de bien d’appliquer les réformes ministérielles  ».

Pour les très satisfaisants : «  s’investit de manière remarquable », «  Impulse une dynamique de réflexion  » «  Ses qualités relationnelles lui permettent d’être reconnu par ses pairs, par les partenaires et par l’institution ».

Autre exemple : un psychologue scolaire du 1er degré détaché dans le corps des Psy-EN, qui bénéficie donc de la double carrière, est évalué «  excellent  » dans le corps des Psy-EN alors qu’il n’est considéré que «  satisfaisant  » dans celui des PE.

Dans le Cher, des appréciations quasiment similaires peuvent aboutir à un avis "excellent" ou à un avis juste "satisfaisant" qui bloque la promotion à la classe exceptionnelle...

Comprend qui peut  !

«  Insuffisant  » pour avoir refusé de donner son numéro de portable personnel  !

Dans un département, un directeur avec une excellente note pédagogique est sanctionné d’un avis «  insatisfaisant » au motif qu’il avait refusé de donner son numéro de téléphone portable personnel.

Un collègue maître E en RASED se voit aussi infligé d’un «  insuffisant  » au motif qu’il «  continue à prendre des groupes d’élèves plutôt qu’à faire de la co-intervention  »

En érigeant l’arbitraire en principe de promotion, la hiérarchie en fait un outil pour dissuader les personnels de faire respecter leurs droits. L’évaluation et les modalités de promotions issues de PPCR deviennent des armes pour contraindre les personnels à renoncer à leurs garanties statutaires.

Un arbitraire qui préfigure les règles pour la Hors Classe

Ce sont dans ces conditions que la nouvelle campagne de candidature de promotions à la classe exceptionnelle pour le 1er septembre 2018 s’ouvre et que les promouvables pour le passage à la Hors Classe vont être évalués.

Le SNUDI-FO n’accepte pas l’individualisme et l’arbitraire  !

 Pour le SNUDI-FO, il y a urgence à ce que ces modalités et ces règles de promotion, issues de PPCR, soient abandonnées.

Abrogation du décret du 5 mai 2017 (décret PPCR) — Non à l’arbitraire  ! Déroulement de carrière qui permet à tous d’accéder à l’indice terminal de la classe exceptionnelle après une carrière complète.

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