TOUS en grève le 19 mars 2019
Les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse Unef et UNL appellent l’ensemble des salariés du pays à se mobiliser et à participer à une grève générale et nationale mardi 19 mars 2019. La manifestation à Bourges partira à 10h30 de la place Séraucourt.
Lire ici l’appel fonction publique des fédérations FO, CGT, FSU et Solidaires : public_prive_tous_ensemble_le_19_mars_2019
Vous trouverez ci-dessous:
Après l’audience du 24 mai avec le ministre ….
Après l’audience du 24 mai avec le ministre ….
Dans le cadre de l’audience de la FNEC FP-FO chez le ministre de l’Éducation nationale, les représentants du SNUDI FO ont abordé les questions spécifiques aux PE. Ainsi, ont été abordés : les récentes annonces sur les rythmes scolaires, le dédoublement des CP en REP+ à 12, les conséquences de l’inclusion scolaire systématique, la nécessité d’ouverture de la Liste complémentaire du CRPE plutôt que le recours aux contractuels.
Annonce d’un possible retour à la semaine des 4 jours
« pour les communes qui le souhaitent » :
Le SNUDI-FO a rappelé que, depuis 2013, la majorité des problèmes dans les écoles était liée aux ingérences municipales dans le fonctionnement des écoles et à la mise en œuvre des PEdT. Les contraintes et les choix des mairies se sont imposés aux enseignants.
Le SNUDI-FO a ajouté que la meilleure solution était le retour à une semaine scolaire organisée sur 4 jours répartie en 36 semaines et commune à toutes les écoles du territoire national. Cela mettrait fin à la confusion scolaire/périscolaire ouvrant la voie à toutes les ingérences municipales, ainsi qu’à l’utilisation des salles de classe à d’autres fins que l’enseignement, aux frais supplémentaires et aux problèmes d’organisation engendrés par la classe le mercredi matin.
De plus l’organisation de la semaine scolaire sur 4,5 jours impose de fait que les 108 heures soient placées le mercredi après-midi ou en soirée ce qui porte atteinte à la vie privée des enseignants.
Le ministre a répondu qu’il était guidé par le pragmatisme sans fétichisme des 9 demi-journées. « Faisons ce qui convient aux acteurs de terrain dans l’intérêt des enfants » a-t-il précisé. À la rentrée 2017 « les maires volontaires pourront expérimenter s’il y a une grosse insatisfaction ». Pour la rentrée 2018, l’action du ministre sera guidée par le pragmatisme.
Inclusion scolaire systématique : étudier les dossiers au cas par cas
Si le ministre réaffirme sa volonté d’accueillir tous les élèves, son « objectif est l’école inclusive pour tous les élèves sauf quand ils relèvent d’établissements spécialisés ».
Le SNUDI-FO a rappelé que les PE étaient justement confrontés à des situations ingérables du fait de l’inclusion systématique indépendamment de la nature et du degré du handicap de ces enfants.
Le SNUDI-FO a demandé que des consignes soient données aux autorités académiques pour que les délégations soient reçues afin de présenter les dossiers d’élèves qui « relèvent d’établissements spécialisés ».
Conditions de la rentrée 2017 : recourir à la liste complémentaire
Le SNUDI-FO a demandé que soit mît fin le recours aux contractuels dans les écoles. Le nombre de contractuels est passé de 300 à environ 2000 en 18 mois. Cette situation de précarité grandissante n’est pas acceptable. Le SNUDI-FO a demandé que la liste complémentaire du CRPE soit abondée à hauteur des besoins et en particulier pour le remplacement.
Le ministre a exprimé un accord de principe tout en précisant qu’il ne veut pas dégrader le système avec les enseignants de liste complémentaire qui « ne seraient pas au niveau ». À l’objection du SNUDI-FO sur la précarité des enseignants ainsi recrutés, le ministre a tenu à préciser : « Les contractuels sont embauchés pour 1 an, les enseignants sur listes complémentaires pour 40 ans ! »
Le SNUD-FO rappelle que les Listes complémentaires reçoivent une formation l’année suivante de leur recrutement.
Dédoublement des CP à 12 en REP + : des postes et des locaux !
Le SNUDI-FO a rappelé que les affectations des PE fonctionnaires d’État étaient prononcées en CAPD, que les remplaçants étaient indispensables et ne pouvaient être utilisés à d’autres fins que le remplacement. De plus, ces dédoublements nécessaires posent le problème des locaux pour les accueillir dans des conditions correctes qui doivent respecter notamment les règles d’hygiène et de sécurité ainsi que les normes acoustiques… Il a demandé la création de postes pour opérer ces dédoublements.
Ainsi à Toulouse, les 18 écoles REP + concernées ont besoin de l’ouverture de 27 classes de CP et de 2 postes pour compenser les décharges de direction et les ZIL REP+. Pour cela, l’IA décide de fermer les 22,5 postes de PDMQDC (plus de maîtres que de classes) de REP + et d‘ouvrir 7 postes sur les moyens propres du département, soit autant de classes en moins.
Si les écoles ne disposent pas de salles supplémentaires, ces nouvelles classes pourront prendre place dans les salles informatiques, les BCD, les salles des maîtres, les salles des RASED, dans des structures mobiles type Algéco, etc... Le cas échéant, la mairie de Toulouse propose de poser des cloisons dans les classes de CP pour les dédoubler. Autant de situations inenvisageables pour les PE.
Le ministre a pourtant confirmé : « il y en aura ! » — « on étudie la possibilité en redéployant les postes de PDMQDC qui pourraient couvrir de 30 à 70 pour cent des besoins et on a lancé une enquête en direction des recteurs, sinon on verra… ».
Le SNUDI-FO invite les syndicats départementaux à réunir les PE pour réaffirmer leur exigence y compris dans l’action commune sur tout ou partie des revendications suivantes :
- abrogation des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires, pour laisser place au rétablissement d’une organisation de la semaine scolaire de 4 jours commune à toutes les écoles du territoire national et au maintien d’un calendrier scolaire national de 36 semaines et pas une semaine de plus,
- ouverture et abondement de la liste complémentaire pour créer les postes statutaires nécessaires et mettre fin aux emplois contractuels.
- le maintien des postes et des structures spécialisées, le droit aux soins et à l’enseignement adapté contre l’inclusion systématique.
35000 manifestants à Paris ; une délégation du Cher était présente
Le 7 mars, 35 000 manifestants à Paris, un cortège FO très fourni, des délégations importantes de province et de région parisienne, des banderoles de syndicats de l’hospitalière, de l’action sociale, de la fonction publique territoriale, d’unions départementales et d’enseignants. La présence des syndicats de la FNEC FP-FO était très significative, rassemblant des centaines de syndiqués de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle.
Appel du 18 juin
Mercredi 18 juin à 15h:
Rassemblement devant l'Inspection
Académique du Cher
à Bourges:
Rue du 95ème de ligne
pour l'abrogation de la réforme sur les rythmes scolaires
Le décret Hamon « d’assouplissement » du décret Peillon ne répond ni à la revendication d’abrogation, ni au rétablissement d’une stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire, ni au respect des locaux scolaires et en particulier des salles de classe, ni au rétablissement du mercredi matin.
En permettant aux maires de chaque commune de décider de la durée de la semaine scolaire qui peut être inférieure à 24 heures et à modifier la durée des congés, le décret Hamon transfère la gestion des obligations de services des enseignants du 1er degré aux maires dans le cadre du PEDT.
Des conseils d'école "exceptionnels" se sont réunis pour choisir entre le pire et le "moins pire"... N'oublions pas que nos conditions de travail sont détériorées par ces décrets !!! De nombreux collègues du Cher "subissant" cette réforme depuis septembre 2013 en font part: fatigue (de l'enseignant et des élèves), occupation des locaux, frais de déplacements ou garde d'enfants supplémentaires...
Quel que soit le projet local d’aménagement de la semaine scolaire de la mairie, toutes les remises en cause statutaires demeurent.
Le « moins pire » des projets locaux reste un projet territorial contraire
au statut de fonctionnaire d’État et au cadre national de l’école publique.
- C’est ce que refusent les PE à Tarare, à Lyon, à Angers, à Montreuil avec 70 % de grévistes le 27 mai, dans le Tarn, le Val d'Oise, l’Essonne, en Seine-St-Denis où 400 enseignants, parents et élus se sont rassemblés devant la préfecture le 24 mai avec le soutien du SNUDI-FO, dans le Val-de-Marne où 600 enseignants, parents, élus à l’appel du SNUDI-FO, du SNUipp, de SUD et de la CGT rejoint par le SE-UNSA, les territoriaux FO et CGT, la FCPE et la PEEP ont manifesté le 4 juin devant l’IA… En Seine-Saint-Denis, des écoles de Montreuil, de Saint-Denis, d'Aubervilliers, de Pavillons-Sous-Bois ont décidé d'aller au ministère le mercredi 18 juin pour exiger l'abrogation des décrets Peillon/Hamon.... Et la liste ne cesse de s'allonger....
- De nombreux PE du Cher refusent également ce décret, le Snudi-FO18 enregistre de nombreuses signatures sur la pétition nationale lancée par le Conseil national du SNUDI-FO.
- Dans le même temps, des milliers de maires au niveau national ont refusé de rendre les projets aux DASEN à la date du 6 juin. Dans le Cher, les maires ont tous rendu un projet, contraints de le faire de peur "d'être mis en demeure".... !!!.... mais espérant pour d'autres une abrogation, un report ou doutant du bien-fait de cette réforme!!!
Qui peut accepter que nos futurs emplois emplois du temps dépendent des mairies et/ou des transports scolaires et de leurs préoccupations logistiques, nous fonctionnaires d’État?
Qui peut accepter que nos conditions de travail se détériorent?
Qui peut accepter que le caractère national de l’école publique et que le principe républicain d’égalité soit mis à mal par cette territorialisation de l'école ?
Qui peut accepter tout cela?
Pas le SNUDI-FO18
L’abrogation du décret du 24 janvier 2013 et du décret Hamon du 8 mai 2014, demeure le seul assouplissement possible.
Ni en 2013, ni en 2014, ni en 2015 !
Ça suffit !
Jeudi 15 mai :
850 personnes à Bourges dans le cadre de la manifestation de la fonction publique
LE GEL DU POINT D’INDICE, C’EST LE RACKET DES AGENTS PUBLICS !
Le gel du point d’indice depuis juillet 2010 se traduit par une ponction inacceptable sur le pouvoir d’achat des agents de la Fonction publique.Communiqué du Snudi-fo:👉 grève 15 mai 2 014
600 manifestants à Bourges le 18 mars 2014 :
à l’appel de FO, CGT, FSU, Solidaires
pour mettre en échec le pacte de responsabilité !
Communiqué de presse
Communiqué de presse suite à la grève du 5 décembre 2013
Communiqué de presse suite à la grève du 14 novembre 2013